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    Message par tof Sam 17 Fév - 21:15

    Et alors ???
    brice
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    Message par brice Sam 17 Fév - 22:32

    Voila ma proposition : supprimer l'impot société pour toute entreprise qui distribue une part significative de son bénéfice à ses salariés. (50 % par exemple).
    D'autre part, je propose de mettre en place une éxonération partielle de charges patronales urssaf pour les entreprises les plus performantes en termes d'absence et d'arrêts de travail. Ceux-ci coûtent extrêmement chers à la sécu.
    Il faut absolument mettre en place un contrat de performances avec les entreprises. Du donnant donnant.
    Par exemple, une entreprise qui s'engagerait à augmenter les salaires sur 2 à 3 ans bénéficierait en même temps d'une baisse de charges patronales proportionnelle.
    Le pari est le suivant : plus les entreprises participent à l'effort collectif, plus elles bénéficient d'éxonérations. Ainsi les entreprises pourraient intégrer la "performance sociale" dans leurs objectifs et en récolter les fruits par retour.
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    Message par Invité Lun 19 Fév - 20:59

    tof a écrit:Et alors ???


    lol! lol! lol! lol! lol!

    gros provocateur !!!
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    Message par Invité Lun 19 Fév - 21:04

    je trouve ta proposition interessante zinc pr les petites et moyennes entreprises , mais j ajouterais qu il faudrait surtaxer ses monstres de la finance que st les multinationales ultra beneficiaire pr financer de vastes programmes sociaux et educatifs pr lutter contre la pauvreté , augmenter les salaires etc etc , en france mais aussi ds le monde , mais ca ne fonctionerait uniquement que si cela est pratiquer partt ds le monde , et le seul organisme qui pourrait gerer cela est la tres corrompu OMC .... qui est a la solde des requins de la finance
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    Message par Invité Mar 20 Fév - 15:39

    L'économie des retombées, d'après Russell Banks



    "Si je pense que nos dirigeants sont cyniques ? Oui, honnêtement, je le pense. Il me semble, cependant, que leur système de croyances les persuade qu'ils oeuvrent pour le bien universel - que le bien universel leur demande de s'engager dans des actions qui les avantageront, eux en particulier. Je ne sais pas si vous connaissez une expression qu'employait Reagan, celle de "l'économie des retombées". On croyait, et on le croit encore chez les républicains, que si l'on diminuait les impôts des riches, ces avantages finiraient par retomber sur les pauvres, qu'en somme les pauvres bénéficieraient de la réduction d'impôt dont avaient profité les riches. Un formidable fantasme. Très alléchant. Tout le monde attendait qu'un peu d'argent finisse par retomber. Bien entendu, comme cela ne se produisait jamais, on accordait une nouvelle réduction d'impôt aux riches. Et les riches disaient : Ne vous inquiétez pas, c'est l'économie des retombées ; ça va finir par arriver jusqu'à vous. Ils y croyaient. Les riches croient toujours que ce qui est bon pour eux est bon pour tout le monde."

    - dans Amérique, Notre Histoire : Russell Banks, entretien avec Jean-Michel Meurice -

    Ce commentaire de Russell Banks est une parfaite illustration de ce qui forme l'essence même du discours sarkozyste, cette manière de nous présenter le prétendu cercle vertueux du libéralisme : favorisons les riches : ça finira par retomber sur les pauvres ; favorisons les entreprises : ce sont les salariés qui en bénéficieront ; favorisons le fort : le faible ne s'en portera que mieux ; réduisons les impôts : les rentrées d'argent seront plus importantes ; facilitons le licenciement : les chômeurs trouveront un emploi ; accroissons la flexibilité du travail : la précarité reculera ; etc...

    C'est une économie de faux-semblants. Et en attendant que "ça" retombe, les riches deviennent plus riches, les forts deviennent plus forts..., et ce sont toujours les mêmes qui attendent, ceux qui ont de moins en moins la possibilité d'attendre, ceux pour qui attendre est tout simplement une souffrance supplémentaire.
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    Message par Invité Jeu 1 Mar - 22:45

    Ultralibéralisme ou lobbies efficaces ?
    Les prétendues doctrines économiques dites «libérales» ou «ultralibérales», dont les noms évoquent la liberté et le libéralisme, c’est-à-dire les principes les plus nobles de la vie en société, n’ont en fait rien à voir avec ces jolis mots. Elles ne font que définir les pensées directrices des actions à entreprendre au niveau des Etats pour favoriser certains groupes possédant déjà le pouvoir économique.


    Historiquement, ces théories ont été initiées dans les années 60 par l’école de Chicago et des économistes comme Milton Friedman (1912-2006).




    Elles ont été relayées et développées par des think tanks, groupes de pensées, fondations à l’Américaine, financés le plus souvent par des entreprises multinationales, dont l’intérêt était évident.




    Reprises ensuite à l’envi par le gouvernement américain, le F.M.I. et la Banque Mondiale, elles sont devenues une sorte de boîte à outils habituelle, que les Etats en difficulté ne peuvent guère discuter de prime abord puisque les prêts des organismes internationaux sont soumis à leur application. Elles se fondent sur trois séries de mesures : privatisations, désendettement de l’Etat par la baisse du revenu national et verrouillage du marché des changes. Souvent ruineuses pour les pays en question, elles ont entre autres pour effet de préserver les intérêts des entreprises étrangères. Dans les dernières années, plusieurs pays d’Amérique du Sud ont refusé de s’y soumettre et ont néanmoins commencé à redresser leurs économies.




    Loin d’être des systèmes de pensée autonomes et descriptifs de la réalité, elles ne sont en fait que des outils employés par certains groupes socio-économiques pour justifier des politiques économiques les privilégiant.




    Les bases




    Le premier postulat fondateur de ces prétendues thèses réside dans l’affirmation que l’intervention de l’Etat dans l’économie est néfaste en soi. Il est souvent justifié, dans nos pays de tradition sociale, en invoquant le gâchis, la gabegie qui règnent prétendûment au sein des institutions publiques, pour le seul motif qu’elles ne sont pas soumises à des impératifs de rentabilité ; et de citer des exemples, qui pour être réels, ne sont souvent qu’humains et présents d’une façon similaire dans toutes les grandes structures bureaucratiques. Dans les pays d’Amérique du Nord, une solide tradition de farouche indépendance des citoyens vis-à-vis des pouvoirs politiques suffit à l’entériner.




    Le second postulat, qui est le véritable corps de cette pseudo-doctrine, est que la prospérité des entreprises entraîne celle de tous les citoyens. S’il est bien évident que les difficultés d’une entreprise desservent autant les salariés que les propriétaires, il reste qu’elle répartit ses bénéfices non selon les souhaits des salariés, mais bien ceux de ses actionnaires : pour le personnel, mieux vaut qu’elle gagne 100 et redistribue 20 en hausse de salaires que 200 sans aucun avantage aux salariés.




    En Europe, s’est instaurée au XIXe siècle une forme de capitalisme où les grandes entreprises (mines, métallurgie), malgré des bénéfices satisfaisants, maintenaient leurs salariés dans une pauvreté confinant à la misère, allant jusqu’à employer des jeunes enfants pour les tâches les plus ingrates. Cette situation, décrite notamment par Zola, n’est pas si lointaine dans le passé, ni dans l’espace pour de nombreux pays défavorisés. Notons que seule une réglementation législative, connue en France sous le nom de Code du Travail, a permis d’en sortir progressivement ; rien ne permet de dire que la seule volonté des entrepreneurs aurait eu le même effet, tant sont opposés les intérêts en jeu. Cette réglementation s’est du reste bâtie par la volonté politique des gouvernements, contre l’opposition des propriétaires des entreprises.




    Ce postulat possède un corollaire naturel : pour une économie prospère, il convient et il suffit de privilégier le soutien réglementaire et financier aux seules entreprises, de leur accorder toutes les facilités juridiques et matérielles afin qu’elles soient dans la meilleure santé possible, au détriment des autres agents économiques si besoin est. Rappelons que la mesure de la santé d’une entreprise est le niveau de ses profits, actuels et prévisibles.




    Le troisième postulat est que la meilleure organisation économique possible est la liberté d’agir laissée à chaque agent. Ainsi énoncé, il paraît naturel et indiscutable. Il ne faut pas oublier que, poussé au bout, il amène à supprimer tout droit au salarié, toute limitation aux exigences d’emploi des entreprises, qui détiennent alors tous les pouvoirs face aux salariés, et tout droit organisé au consommateur et à l’épargnant.




    C’est cette vision que certains ont nommée de façon imagée « le renard libre dans le poulailler libre » pour exprimer le déséquilibre de pouvoirs existant dans la vie courante entre employeurs et salariés, et prêteurs et emprunteurs




    En appliquant ce principe à la lettre, on autorise, comme il y a 150 ans, le travail des enfants au fond des mines douze heures par jour, on laisse les entreprises libres de licencier à leur guise - pour faits de grève ou syndicalisme par exemple, ou parce qu’une salariée est enceinte ou un salarié malade. Il s’agit ici dela stricte efficacité économique , sans aucune autre considération. Il faut remarquer que ce postulat trouve ses propres limitations par la nécessité pour les employeurs de maintenir le personnel en bonne santé pour fournir un travail efficace et lui apporter un revenu suffisant pour que la consommation, carburant de la machine, permette une certaine croissance.




    Les actions et leurs conséquences




    Ces théories, qui peuvent paraître abstraites et fumeuses, conduisent tout naturellement à une série de mesures de politique économique parfaitement concrètes et influençant la vie quotidienne des citoyens : c’est bien leur but.




    Le premier ensemble est le démantèlement des activités de l’Etat qui peuvent être accomplies par des organismes privés. Ainsi le système de couverture maladie, d’abord assoupli dans le sens de moindres prestations (forfaits hospitalier, par ordonnance, par actes coûteux, à la charge des malades) est-il ensuite confié à des compagnies d’assurances et les systèmes de retraites à des caisses privées. Les organismes sociaux peuvent être largement privatisés, en commençant par la recherche d’emplois, confiée à des officines de placement. Bien entendu, les services publics, qui garantissent normalement l’accès égalitaire des citoyens à des biens et des services de base, sont privatisés, de la distribution d’eau, gaz et électricité aux chemins de fer, à la poste et aux télécommunications.




    Ces transferts au secteur privé, présenté comme plus productif sans aucune démonstration, lui apportent des activités de services de base pour les citoyens, qui permettent ensuite d’amener ceux-ci vers des produits à plus grande valeur ajoutée, c’est-à-dire plus profitables.A la fin du processus, l’Etat ne conserve plus que ses fonctions dites régaliennes : police, encore que les milices privées peuvent se multiplier, justice, encore que les juges dits de proximité peuvent être contractuels, et armée, encore que des sociétés privées peuvent la seconder (cf en Irak).




    Un des moyens employés pour justifier cela est la dégradation des services publics, volontairement provoquée, pour arguer de leur inefficacité. En France, il n’est que de prendre les exemples de la SNCF ou de La Poste pour en être convaincu. Quant à ne pas remplacer des fonctionnaires partant à la retraite...




    Le deuxième ensemble d’actions, voisin du premier, est la privatisation de toutes les sociétés d’Etat à activité industrielle et commerciale, qui est souvent une énorme source de profits pour les grandes entreprises. Ainsi en France de sociétés d’autoroutes ou d’industries aéronautiques, dont la privatisation a permis quelques acquisitions superbement attrayantes par des grands groupes. Les motifs invoqués sont souvent le manque de concurrence et d’efficacité ; le simple exemple français des trois sociétés de téléphonie mobile, condamnées en première instance (elles ont fait appel) à des amendes records pour entente illicite, montre la vanité de ces arguments.




    Le troisième ensemble de mesures est la baisse des charges des entreprises, à plusieurs niveaux.




    En premier lieu, les charges « pesant sur le travail » - expression imagée tendant à faire accroire que les salariés en subissent seuls les conséquences : cotisations sociales, d’assurance-chômage, etc. Le stade ultime est l’exonération totale, prônée par certains hommes politiques en France (heures supplémentaires, premières embauches). Deux points à noter : l’Etat devrait payer aux organismes sociaux les cotisations supprimées, mais souvent ne le fait pas ; les salariés, eux, continuent à payer les cotisations dites salariales.




    Le prétexte, souvent invoqué, de lutte contre le chômage, ne tient pas : toutes les enquêtes, les études et le simple bon sens montrent que les entreprises n’embauchent pas parce que les charges ont baissé, mais bien sûr en fonction de perspectives favorables d’activité et de bénéfices.




    Un deuxième domaine est celui des impôts payés par les entreprises : sur les bénéfices, déjà réduit en France de 50 à 33 % ; les diverses taxes, nationales ou locales, font l’objet d’aménagements périodiques.




    Enfin, la destruction progressive du Code du Travail, point très important pour les entreprises employant beaucoup de main-d’œuvre. La réglementation actuelle, protégeant les salariés en matière de contrats, de rémunération et de conditions de travail, est jugée très gênante par rapport aux pays de délocalisation ; le chantage est facile pour les moins scrupuleux. Ainsi en France CNE puis CPE ont-ils fait leur apparition plus ou moins réussie ; des projets de suppression du CDI sont avancés par certains.




    Diversions et paravents




    Toutes ces mesures, parfois électoralement délicates, sont en général insérées dans un contexte de politique globale caractérisé par unenécessité de rigueur et, en compensation, des actions de type plus ou moins démagogique.




    Ainsi, la nécessité de réduire les déficits, donc de faire des économies, de juguler l’inflation, de lutter contre le chômage, donc de modérer ses prétentions, fournit un cadre favorable aux désengagements de l’Etat et aux privatisations. Il faut ici noter que la réduction de l’endettement public, qui est parfois cité comme prioritaire de façon largement arbitraire, revientin fine à rembourser aux banques et aux institutions financières des emprunts à faible taux, libérant pour celles-ci des capacités pour des prêts ou des placements plus rémunérateurs.




    En sens inverse, la baisse de l’impôt sur le revenu des ménages, même si elle profite d’abord aux revenus les plus élevés, apporte une consolation bienvenue devant la stagnation du pouvoir d’achat malgré les profits records des entreprises.




    Un autre dérivatif réside dans l’encouragement aux créations d’entreprises, qui a pour but de persuader les salariés que, comme aux Etats-Unis, la fortune est au coin de la rue et que chaque deuxième classe a dans sa giberne son bâton de maréchal. C’est la version « ultralibérale » de l’espoir qui fait vivre. Mais c’est aussi et surtout un vivier destart-ups très intéressant pour les grandes entreprises : racheter, même cher, des PME bien lancées est meilleur marché et moins risqué que de se hasarder soi-même.




    En France, le vieux thème de l’actionnariat et de la participation des salariés vient aussi parfois mettre un peu de baume au cœur de ceux-ci. De baume seulement, comme on le voyait lors de l’intervention télévisée du Président Chirac le 14 juillet 2006, où il déclarait :« Il n’y aura pas, je le répète, de réponse au problème du pouvoir d’achat s’il n’y a pas d’actionnariat ouvrier. ». Ce qui signifie bien que le pouvoir d’achat n’a pas à être amélioré par une hausse des salaires : ces autres formes de rémunération des salariés sont nettement plus avantageuses pour les employeurs, au détriment des cotisations sociales.




    Causes et effets




    Mais le lecteur peut se dire : tout cela est une théorie économique, quelque chose de scientifique et de sincère, qui peut bénéficier à tous ; vous faites un procès d’intention.




    Il faut bien voir que la quasi-totalité de ces mesures ont pour effet direct et premier d’augmenter les bénéfices des entreprises ; ce ne peut être un hasard. Celles-ci choisissent ensuite l’affectation de ces surplus, entre investissement interne, actionnaires, salariés, éventuellement clients et fournisseurs. Mais elles peuvent parfaitement en distribuer l’intégralité à leurs propriétaires, à qui appartient la décision ; en pratique, la plus grande partie. Seules quelques-unes des diversions citées plus haut profitent directement aux ménages, mais d’autant plus qu’ils sont plus aisés ; quelques mesures ponctuelles pour les plus démunis sont réellementsociales, mais elles sont dans l’ensemble assez peu coûteuses, ce qui est justifié par la nécessité de rigueur.




    Ainsi ce système est-il bien, sous couvert de théorie économique, le cheval de Troie introduisant les mesures désirées par les grandes entreprises dans la politique des gouvernements.




    Certains messages, adressés périodiquement aux chefs d’entreprises par les hommes politiques sous une forme discrète, le confirment clairement : parler de « libérer les énergies », « l’initiative », de favoriser l’épanouissement des « forces vives » et des « talents » est bien manifester le souci d’avantager




    les entreprises, présentées comme les seules entités de progrès, par rapport aux salariés dans la conduite de la politique économique.




    Mais prenons donc le problème à l’envers : imaginons que nous soyons propriétaires d’une entreprise et que nous ayons la possibilité d’influencer la politique du gouvernement, que ferions-nous ?




    Nous savons trouver des clients, fixer nos prix et notre production ; mais maîtriser nos coûts externes est plus difficile. Or, nos bénéfices seront d’autant plus grands que nos charges seront basses : faisons-les baisser. Pour compenser les baisses de recettes de l’Etat ainsi provoquées, faisons privatiser ; de plus, les activités récupérées du secteur public sont très intéressantes et nous les aurons à vil prix. Ensuite, supprimons autant que possible les « freins à l’embauche » (mais surtout au licenciement) que constitue le Code du Travail. Pour feindre l’innocence, appliquons-nous à réprimander périodiquement le gouvernement pour son manque d’attention aux prétendues difficultés des entreprises, et le tour sera joué.




    Tout sera - est ? - pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
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    Message par Invité Lun 12 Mar - 22:08

    L’OMC DECERNE UN BREVET DE LIBERALISME A L’EUROPE !

    par Raoul Marc JENNAR, chercheur altermondialiste

    Tous les deux ans, l’Organe d’examen des politiques commerciales de l’Organisation Mondiale du Commerce procède à une analyse approfondie des politiques commerciales des quatre pays ou blocs de pays les plus importants en terme de volume commercial. Cet examen a lieu tous les quatre ans pour 16 autres pays et tous les 6 ans pour le reste des Etats membres. Un rapport est ensuite établi. Il se base sur un rapport rédigé par le pays lui-même et sur les réponses aux questions qui lui ont été adressées par les autres Etats membres de l’OMC. On vient de recevoir le rapport consécutif à l’examen des politiques commerciales de l’Union européenne en octobre 2006. Le précédent rapport concernait l’examen auquel il avait été procédé en octobre 2004.

    Ce rapport se réjouit des progrès accomplis dans l’approfondissement du marché unique européen et dans la libéralisation des services, en particulier suite à l’adoption de la fameuse directive Bolkestein qui élimine, selon l’OMC, les obstacles à la création d’un large marché européen des services.

    L’OMC par contre souligne la nécessité d’une libéralisation future du secteur agricole européen tout en reconnaissant que la réforme de 2003 de la Politique Agricole Commune et les propositions du négociateur européen pour les négociations agricoles à l’OMC vont dans le bon sens. L’OMC admet que ces propositions permettront d’éliminer les subventions qui produisent des distorsions à la concurrence commerciale ainsi que les subventions à l’exportation et de réduire les droits de douane européens sur les produits agricoles des pays tiers.

    L’OMC félicite l’Union européenne pour le rôle décisif qu’elle joue dans le système commercial multilatéral tant dans les négociations à l’OMC même que dans les négociations en cours avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

    Le rapport note avec satisfaction le lancement par l’Union européenne d’une nouvelle génération d’accords commerciaux bilatéraux avec les pays de l’Asie du Sud-Est, avec l’Inde et la Corée du Sud dans la mesure où ces accords vont au-delà des accords mêmes de l’OMC dans des domaines comme l’investissement, les droits de propriété intellectuelle et les marchés publics. Par l’application du principe de la nation la plus favorisée qui étend à tous les pays le traitement le plus libéral accordé à l’un d’eux, ces accords bilatéraux pourront être par la suite « multilatéralisés » c’est-à-dire étendus à tous les Etats membres de l’OMC.

    Cette nouvelle génération d’accords voulus par l’Union européenne, souvent appelés « accords OMC+ » ont été négociés avec l’encouragement du Parlement européen. Pourtant, ils introduisent des dispositions qui remettent radicalement en cause la souveraineté des Etats et leur capacité d’imposer des règles aux investisseurs étrangers. Dans le domaine des droits de propriété intellectuelle, ces accords renforcent le poids des multinationales agroalimentaires et des multinationales pharmaceutiques. En matière de marchés publics, ils obligent les Etats à traiter dans les appels d’offre les opérateurs étrangers de la même manière que les opérateurs nationaux. Ces accords OMC+ représentent un nouveau degré dans la recolonisation des pays du Sud.

    Devant ce satisfecit de l’OMC, le Commissaire européen au commerce international, le social-démocrate Peter Mandelson, s’est réjoui que l’Union européenne soit reconnue comme « une des économies les plus ouvertes dans le monde attachée au libre échange dans un économie globale ouverte ».

    Voilà qui vient rudement contredire ceux qui prétendent que l’Union européenne est un vrai rempart contre la mondialisation néolibérale et que loin d’être une partie du problème posé par cette mondialisation, elle serait une partie de la solution. On est loin du compte.
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    Message par Invité Jeu 15 Mar - 16:01

    http://agoravox.fr/article.php3?id_article=20712
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    Message par Invité Lun 19 Mar - 22:24

    L’ACCES A L’EAU EST UN DROIT HUMAIN !

    par Raoul Marc JENNAR, chercheur altermondialiste

    Ce 22 mars est consacré « journée mondiale de l’eau ». L’accès à l’eau potable est devenu un problème mondial. Non seulement du fait de l’augmentation de la population, de la déforestation, de la pollution, d’un usage intensif de l’eau dans certaines activités utiles ou qui le sont beaucoup moins, mais également du fait de la privatisation de la distribution d’eau. Ce phénomène mondialisé de privatisation impulsé sous la pression des firmes privées par les Etats-Unis et l’Union européenne remet radicalement en cause l’accès égal pour tous à un élément vital pour la vie. La vie des humains, mais également la vie de leur environnement végétal et animal. Lié aux revenus dont les humains disposent, cet accès privatisé représente aujourd’hui une menace majeure pour les conditions d’existence de milliards d’habitants de la planète.

    Or, l’Union européenne est le fer de lance de cette privatisation. Avec le soutien quasi inconditionnel des 27 gouvernements, la Commission Européenne utilise la problématique de la création d’un marché unique des services pour pousser à la privatisation de la distribution d’eau dans les différents pays de l’Union. Elle se sert des négociations commerciales internationales pour demander aux pays en voie de développement d’ouvrir leur secteur de l’eau aux multinationales européennes.

    Cela se passe par le biais des négociations à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) dans le cadre des négociations quasi permanentes sur la mise en œuvre de l’Accord générale sur le commerce des services (AGCS). Cela se passe aussi dans le cadre de négociations en vue de créer des zones de libre-échange avec les anciennes colonies européennes et en particulier avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique divisés arbitrairement par les Européens en six zones auxquels la Commission s’emploie à imposer ce qu’elle ose appeler des « accords de partenariat économique ». Il en va de même de négociations avec les pays du bassin méditerranéen et ceux de l’Asie du Sud-Est.

    L’argument selon lequel le processus de libéralisation stimulerait l’économie et serait bénéfique pour les consommateurs ne résiste pas à l’examen : dans la plupart des cas, on assiste à un transfert d’un monopole public qui assurait jusqu’ici une eau de qualité à un prix raisonnable distribuée sur l’étendue du territoire à un monopole privé qui fournit une eau de médiocre qualité à un prix supérieur sans garantir la distribution sur l’ensemble du territoire. Mais le capital privé s’est enrichi dans le même temps où la puissance publique a été affaiblie.

    Ce qui n’empêche pas la Commission européenne de poursuivre son offensive néolibérale : des pressions considérables sont faites avec son appui sur les collectivités locales en Europe pour qu’elles cèdent la distribution d’eau aux firmes privées ; les négociateurs européens exigent l’ouverture des marchés des pays du Sud aux firmes privées européennes ; l’argent de l’aide au développement est utilisé pour favoriser le secteur privé au détriment d’investissements publics dans la distribution de l’eau.

    C’est contre cette politique qui méprise le droit fondamental d’un accès à l’eau libre et égal pour tous que s’élèvent, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau des dizaines d’associations, d’ONG et de syndicats, en Europe et dans le reste du monde. Ils réclament l’arrêt immédiat des pressions de la Commission européenne en faveur de la libéralisation de l’eau ; ils réclament la reconnaissance de l’accès à l’eau comme un droit humain fondamental opposable. C’est-à-dire un droit qui justifie des actions en justice lorsque les conditions de son exercice ne sont pas réunies.

    Devant le tsunami du néolibéralisme, les résistances citoyennes s’organisent. Mais quels sont les partis politiques qui se soucient de ces questions ? Tous, libéraux de droite comme de gauche, soutiennent la Commission européenne. Tous refusent de remettre en question l’OMC, ses accords et les négociations en cours.
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    Message par Invité Mar 20 Mar - 16:01

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    Message par Invité Ven 23 Mar - 14:57

    Les démentis offusqués de Total

    Lorsque l'information de la mise en examen de trois cadres de Total, dont le nouveau patron Christophe de Margerie, est révélée hier matin par l'Est républicain, la direction du pétrolier fait aussitôt monter au créneau un porte-parole. Il confirme certes la convocation par la police financière, précisant qu'il s'agit "d'auditions qui s'inscrivent dans le cadre d'une information judiciaire contre 'X' ouverte en décembre 2006 relative à la mise en oeuvre du projet industriel de South Pars en Iran", et que Margerie "a été convoqué ce matin", mais le communiqué, cité par Le Monde dans son article mis en ligne à 10h47 - qui "omet" de citer l'Est républicain, entre parenthèses -, s'achève par la mise au point suivante : "il n'est pas placé en garde à vue". Or non seulement Margerie a bien été mis en garde à vue, mais il y a passé toute la journée, puis la nuit, et il est actuellement toujours entendu par les policiers, dans les locaux de la brigade financière situés à une adresse qui ne s'invente pas : rue du Château des Rentiers (Paris 13ème) ! Faut-il juger la position officielle de Total à l'aune de ce démenti immédiatement... démenti par les faits ? Du côté du pétrolier, "le groupe assure ses collaborateurs de sa complète solidarité et confirme que les accords ont été signés dans le respect de la loi". D'où viennent alors les 60 millions d'euros versés par une entité liée à Total sur les comptes bancaires suisses d'un homme d'origine iranienne, fils d'un homme d'Etat perse, selon Reuters, que la justice helvétique désigne comme intermédiaire d'une corruption ? Le nouveau patron de Total, société déjà scandaleusement embêtée par des écologistes rouges lui reprochant sa responsabilité dans la catastrophe de l'Erika, est donc mis en examen pour "abus de bien sociaux et corruption d'agents publics étrangers", en l'occurrence iraniens. Mais, pas de chance, il l'est aussi vis-à-vis de dirigeants irakiens, soupçonné d'avoir effectué des versements à des officiels du régime de Saddam Hussein, en marge de contrats obtenus dans le cadre du programme de l'Onu "Pétrole contre nourriture". L'Iran des ayatollahs, l'Irak de Saddam... Y-a-t-il encore une autre patrie des droits de l'Homme avec laquelle la multinationale française est en fructueuses affaires ? Oui da : la Birmanie, dont chacun sait que la junte au pouvoir est formée d'exemplaires démocrates... Huit travailleurs birmans se sont plaints devant la justice française d'avoir été réquisitionnés par l'armée pour participer de force au chantier du gazoduc de Yadana : Total emploierait donc des esclaves ? Qu'on se rassure, ils ont finalement retiré leur plainte, contre des indemnités et le financement d'un projet humanitaire. Coût pour la multinationale française : 5,2 millions d'euros. Une broutille, quand on connait le montant de ses bénéfices - record en 2006 : 12,585 milliards d'euros net. L'argent n'a pas d'odeur, même lorsqu'il sent très mauvais. Ajoutons enfin qu'outre l'affaire iranienne, Margerie est aussi entendu dans le cadre d'une enquête portant sur des versements suspects à un ancien ministre de la Justice du Cameroun. Cela ne fait-il pas un peu beaucoup ? Mais non : Total a des alliés de poids, par exemple en la personne des amis de Nicolas Sarkozy, parmi lesquels l'inénarrable "Peter" Lellouche, qui monte au créneau lorsqu'on évoque la possibilité de taxer ses profits : "En réalité, ce qu'il faudrait, c'est mettre les dirigeants de Total devant un peloton d'exécution, renationaliser et faire un grand soviet ! Arrêtons cette gué-guerre contre l'argent. C'est vrai qu'en dehors de la Corée du Nord et Cuba, tout le monde a compris ça quand même. Même les Chinois, même les Russes..." C'est cela même : vive le capitalisme libéral, qui détruit la planète et finance les dictatures qui asservissent les peuples ! Et vivent ses brillants défenseurs hexagonaux de l'UMP.
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    Message par Invité Ven 30 Mar - 19:47

    Chine : l’horreur économique, morale, et sociale
    A l’heure où il est de bon ton de s’extasier sur la vivacité de cette économie qui ” a su muter si rapidement”, qui “est un exemple d’adaptabilité pour nos vieilles civilisations rétrogrades”.... peu de voix s’élèvent pour lever le rideau du fond de scène. Peu, sauf celle de Claude Bébéar qui a pris position sur le sujet de la Chine. Je commençais à me demander si j’étais réellement le seul à avoir une position critique et à contre-courant concernant ce pays, où si dans l’uniformité ambiante de bon aloi personne n’osait exprimer tout haut ce que beaucoup pensent tout bas...

    M. Bébéar souligne ainsi les pratiques chinoises consistant à dire à leurs partenaires occidentaux “commencez par nous donner votre technologie, nous verrons plus tard pour d’éventuelles relations commerciales”. C’est là un aspect préoccupant, mais ce n’est pas le pire. Le pire réside probablement dans ce que M. Bébéar appelle la volonté chinoise de “conquérir le monde”. En soi, un tel objectif n’est pas condamnable. D’autres l’ont caressé par le passé ou le caressent encore, aucun n’y arrive vraiment, car la culture reste et restera locale, globalisationglobabalisation ou non, internet ou pas internet.

    Personne ne dominera jamais le monde.

    En revanche, les moyens mis en oeuvre pour tenter d’y parvenir peuvent engendrer de très graves dommages collatéraux. Parmi ces moyens, les méthodes chinoises figurent probablement au rang des pires observées depuis bien longtemps, et il est à mon sens stupéfiant que personne ne s’élève contre elles ni ne commence à parler de boycott.

    Comment peut on au 21° siècle tolérer :

    1) les pratiques de dumping social auxquelles ne livrent les entreprises chinoises

    2) les conséquences humaines que ces pratiques ont sur la vie de millions de personnes

    Ce sont là deux questions majeures qui devraient appeler à une mobilisation massive.

    En effet, un article des Echos de fin octobre 2006 décrivait par le détail les “enchères inversées” auxquelles procèdent tous les matins les entreprises chinoises en recherche de main d’oeuvre. C’est édifiant. Les postulants arrivent le matin du fin fond de leur campagne ou de leur taudis, pour proposer leurs services. L’offre de main d’oeuvre excède de très loin l’offre de travail, ce qui permet aux employeurs de choisir le salarié le moins cher, c’est à dire celui qui a tellement faim qu’il est prêt à travailler juste pour pouvoir payer son repas et celui de ses enfants si ceux-ci sont toujours vivants. Évidemment, il n’est pas question de protection sociale, de congés payés, d’allocations familiale, de mutuelle santé... quant aux droits à la retraite, en parler équivaut à proférer des insanités.

    Cette pratique constitue évidemment un avantage concurrentiel énorme : lorsque le coût du travail et de la protection sociale coûte 1 en Chine et 10 en France, dans quel pays trouve t’on les produits dont le coût de revient est le moins cher, dans quel pays trouve t’on les entreprises qui dégagent les marges les plus fortes et la capacité d’investissement la plus importante ?

    Cela s’appelle ni plus ni moins que la concurrence déloyale. Comment se fait il que l’OMC ne régule pas cette anomalie ? comment se fait il que les gouvernements s’extasient devant la clairvoyance et le pragmatisme chinois au lieu de comprendre que cette attitude cynique peut signifier la fin de systèmes économiques respectueux de principes moraux ?

    N’y a t’il donc personne pour aller au bout du raisonnement et pour expliquer une chose pourtant évidente et simple, sauf pour ceux qui ne veulent surtout pas la voir car cela dérange : les entreprises chinoises se développent au détriment de leurs salariés. Le sang d’individus honteusement exploités se transforme en moyens financiers dont seule une minorité de patrons bénéficie, avec la complicité de l’Etat Chinois. La complaisance de l’Etat se justifie par une approche propre à se faire retourner Mao dans sa tombe (quoique...) : l’Etat considère que les moyens financiers privés des entreprises sont ses propres moyens de rayonnement économique et politique.

    Alors bien sûr, aller faire des courbettes à Pékin permet d’espérer gagner des contrats de TGV et autres centrales nucléaires. Mais à quel prix !! “vendez nous vos centrales et les technologies qui vont avec, achetez en masse nos produits dont les prix défient toute concurrence, et nous serons amis”.

    Quelle imposture ! sacrifier les droits de l’hommes, bafouer les principes de l’OIT et réussir à faire croire en un miracle économique relève du prodige, à moins que notre propre crédulité ne soit suspecte. Peut être les dirigeants de nos grands groupes préfèrent-ils laisser penser qu’ils croient en cette version alors qu’en réalité ils savent pertinemment qu’ils échangent un accès à court terme à un marché chinois prometteur ( !) contre une colonisation à moyen terme de nos économies par les entreprises chinoises, qui auront entre temps tué leurs concurrents européens pour les raisons de coûts sus-évoquées. Cette histoire n’est pas sans rappeler le mythe faustien...

    Si l’on résume, pour conquérir le Monde, les entreprises chinoises violent toutes les conventions relatives au droit du travail et des personnes, développent des pratiques anti-concurrentiellesanti-concurrentielles au vu et au su de tous et affirment haut et fort leur souhait de conquête. Cela rappelle un peu des déclarations que personne ne prenait au sérieux dans les années 30, des pratiques sur lesquelles tout le monde fermait les yeux dans les années qui ont suivi... Tout cela a conduit à l’horreur et au cauchemar.

    Laisser se mettre en place des pratiques et des accords commerciaux iniques peut être aussi dangereux pour l’équilibre du Monde que le fait de laisser un pays s’armer et déclarer vouloir annexer ses voisins sans réagir. Le Munich économique n’est plus très loin...

    Up&Up Développement achète et revend des produits fabriqués dans des pays dont le taux de développement est similaire à celui de la Chine. A produit équivalent le prix d’achat est 3 fois plus élevé au Bangladesh qu’en Chine, alors que les matières premières coûtent le même prix, et que le coût du travail devrait être le même. Pourquoi ? parce que nous veillons à ce que les produits que nous achetons soient fabriqués dans des conditions équitables, c’est à dire garantissant le respect des droits des personnes qui les produisent. Ce ratio de 1 à 3 illustre bien l’écart entre l’équitable et le non-équitable à la chinoise. Car à l’arrivée, lorsque le client français a le choix entre un produit à 3 € et un produit similaire à 9 €, la raison de son porte-monnaie l’emporte dans 9 cas sur 10, c’est à dire que dans 9 cas sur 10 le client lui-même pérennise un système de fonctionnement dévoyé.

    Il est donc urgent de faire cesser ces pratiques. A l’heure où la thématique “développement durable” s’invite plus que jamais dans la campagne présidentielle, il est temps de dire qu’il faut réglementer le commerce et, surtout, les relations contractuelles. Il est anormal de laisser les entreprises s’approvisionner auprès de fournisseurs étrangers qui agissent en totale violation des règles internationales. C’est un peu comme si on laissait des entreprises acheter de l’ivoire pour les besoins de leur activité alors même que le commerce de ce type de matériaux est prohibé. Pourquoi parce qu’il ne s’agit “que” d’êtres humains maltraités personne ne réagit, alors que les défenseurs d’espèces protégées se seraient déjà enchaînés aux grilles du Palais Bourbon et auraient obtenu gain de cause pour la protection des éléphants en moins de 24 heures ?

    Il est urgent que le gouvernement rende obligatoire les audit sociaux et interdise de contractualiser avec des partenaires commerciaux qui violent les règles. A minima, il est urgent que le gouvernement “prime” les entreprises vertueuses qui se lancent d’elles-mêmes dans une démarche d’achats responsables en sélectionnant leurs fournisseurs sur la base de leur engagement à ne pas se comporter comme des voyous...
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    Message par Invité Ven 6 Avr - 14:02

    Peut-on encore critiquer le capitalisme ?

    Peut-on encore critiquer la mondialisation, l’économie de marché, le capitalisme ? On peut se poser la question tant il est devenu difficile d’émettre un regard critique sur le système économique actuel sans être pris à parti : dans le meilleur des cas, on vous traite d’utopiste naïf ou de doux rêveur ; mais on peut aussi vous taxer de gauchiste obscurantiste ou de contestataire stérile...



    Ainsi, gare à celui qui affirme que la finalité de l’économie ne devrait pas être l’extension illimitée du domaine de la marchandise (même si la tentation est grande...) mais la satisfaction des besoins fondamentaux de tous !



    Bienvenue en revanche à tous ceux qui réclament plus de marché, plus de déréglementation, plus de libre-échange, plus de Bourse, plus de privatisation, autant d’idées qui sont, elles, qualifiées de « pragmatiques »...


    Et si c’était le contraire ? Et si c’était ces idées qui étaient réellement dogmatiques ? On peut le penser tant sous leur apparence de vérité indiscutable et de parole d’Évangile, elles ne se fondent en réalité que sur peu d’arguments factuels, de preuves claires ou de résultats tangibles.



    L’analyse calme et raisonnée des faits1 montre en effet que l’application de ces idées ne garantit aucunement le bien-être du plus grand nombre, l’optimisation de l’intérêt général ou même l’efficacité économique. Leur application ne contribue souvent qu’à enrichir les plus riches, appauvrir les plus pauvres et précariser la masse anonyme des autres, coincés entre l’espoir incertain d’un avenir meilleur et la crainte réelle d’un déclassement social. C’est d’autant plus vrai quand ces idées sont appliquées de manière simpliste et rigide, ce qui hélas arrive fréquemment, notamment dans les pays en développement.



    Mais bon, avant qu’on ne me traite à nouveau de propagandiste bolchevik, je voudrais rappeler cette trivialité : critique du néolibéralisme n’est pas forcément éloge du communisme... (du reste, le libéralisme d’aujourd’hui emprunte beaucoup au communisme d’hier sur le plan des croyances et des postulats, comme le montre l’essayiste Jean-Claude Guillebaud dans ses livres La Force de conviction et La Refondation du monde. Pour lui, le libéralisme est devenu une sorte de « marxisme blanc2 »).



    Il ne s’agit pas de diaboliser le marché (encore moins d’idéaliser l’État !) mais plutôt de le remettre à sa juste place, celle d’un moyen au service du bien-être de la collectivité et de ses membres.



    Indéniablement, le marché permet de gérer efficacement les échanges de marchandises et de créer des richesses économiques. C’est vraisemblablement le meilleur système pour cela.



    Mais faire du business ne suffit pas à garantir la démocratie, à fonder des ambitions collectives ou à définir un projet de société. Si c’était le cas, ça se saurait... Pour paraphraser Lionel Jospin qui parlait, lui, de l’État3, le marché ne peut pas tout. Il ne peut pas lutter seul (sans intervention de la puissance publique) contre les inégalités socio-économiques et contre les problèmes environnementaux, deux maux majeurs que de surcroît il concourt largement à créer...



    Ces carences fondamentales du marché justifient un encadrement strict de son développement par les citoyens, c’est-à-dire - dans une démocratie qui fonctionne normalement - par le politique.



    Et qui dit encadrement du marché dit contraintes. Contrainte sur son périmètre d’abord, avec sa limitation aux seules vraies marchandises, excluant ainsi de son champ les biens communs et publics (santé, éducation, eau, énergie, culture,...) auxquels chacun devrait pouvoir accéder en fonction de ses besoins et non de ses moyens, ce que le marché est bien incapable d’assurer (ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande !). Contrainte aussi sur son mode de croissance, imposée par la finitude des ressources naturelles (notamment énergétiques) et impliquant des transformations profondes de nos façons de produire, de consommer... et de jeter.



    Les hommes politiques disposent d’un outil de choix pour appliquer et faire vivre ces deux contraintes essentielles : l’outil réglementaire (lois, normes, fiscalité...) qui dans notre monde « économisé » et « judiciarisé », peut s’avérer très efficace. Rien d’utopique ou d’irréaliste là-dedans. Qu’ils s’en saisissent alors !



    J’aime bien l’expression « économie de marché contrainte », je la préfère à celle d’« économie de marché régulée ». D’abord parce que le mot « régulé » est galvaudé : comme l’expression « développement durable », ce terme, victime de son succès (qui, aujourd’hui, est contre une économie de marché régulée4 ?), finit par ne plus rien dire du tout ou par servir de caution au statu quo. Ensuite, parce que le terme « contrainte » exprime mieux l’idée que ces limites à imposer au marché vont à l’encontre de sa logique naturelle d’accroissement illimité du profit dont la puissance tend à se retourner contre l’homme si elle n’est pas domestiquée...



    L’économiste Michel Husson formule cet « impératif de contraintes » en proposant de changer radicalement de perspective : « Les domaines où une société ne peut s’en remettre aux mécanismes de marché sont de plus en plus étendus, qu’il s’agisse de l’effet de serre ou des droits sociaux, en passant par la mise à disposition de médicaments contre le sida. Il faut, en somme, renverser l’ordre de la preuve : on pourrait très bien imaginer une société dont la constitution contiendrait un article déclarant que l’offre socialisée de biens publics est la règle et que le marché ne peut se développer que dans des secteurs où il n’induit pas de distorsion dans la satisfaction des besoins sociaux5. »


    Aujourd’hui, c’est plutôt le contraire qui se passe : au lieu de fixer des contraintes réelles et justifiées au marché, on fait tout pour favoriser son essor illimité, sans qu’aucune autre considération ne soit sérieusement prise en compte... Bien sûr qu’il faut créer des richesses économiques ! Mais est-ce une raison pour le faire sans se préoccuper de leur répartition ou de leur impact sur l’environnement ? Ou pire, en feignant de s’en soucier, saupoudrant ici et là quelques miettes pour sauver les apparences, se donner bonne conscience et endormir l’opinion ? Plus violent sera le réveil...



    *



    En même temps, je le répète, se questionner sur le marché n’implique pas pour autant de prôner un « tout-Etat » aussi dangereux que le « tout-marché »...



    Je suis ainsi profondément attaché à la liberté individuelle, à la mienne comme à celle des autres. Je crois à l’initiative privée, à l’intérêt de développer son autonomie, de défendre son indépendance, de prendre des risques pour se réaliser et s’épanouir dans la dignité, à travers par exemple la création d’activités (au sens large : économiques, sociales, culturelles,...).



    Je rejoins ainsi ceux qui œuvrent pour que l’envie d’entreprendre soit davantage encouragée, valorisée et soutenue. J’ai moi-même accompagné de nombreux entrepreneurs dans la concrétisation de leur projet. Entre parenthèses, on peut remarquer que la création d’entreprise est l’un des rares moyens permettant aujourd’hui de court-circuiter efficacement les nombreuses inégalités et discriminations qui minent en profondeur la société française et entravent la promotion sociale6.



    Ceci dit et c’est fondamental, l’entrepreneuriat doit être un choix et non une contrainte. Tout le monde ne se sent pas entrepreneur dans l’âme et il est évidemment totalement légitime de préférer être salarié. De ce point de vue, « inciter fortement » un chômeur à créer son entreprise sous prétexte qu’il rame pour retrouver un job, est le meilleur moyen de lui gâcher son futur. L’entrepreneuriat comme palliatif au chômage expose en effet souvent à d’amères désillusions.



    Si je suis un farouche défenseur de la liberté individuelle, il me semble aussi que cette dernière ne peut être illimitée : elle doit s’arrêter précisément là où elle commence à empiéter sur le bien-être collectif, notamment sur celui des personnes qui sont en difficulté, de manière temporaire ou permanente ; elle doit être, pour ainsi dire, bornée par l’impératif de réussite du « vivre ensemble ».



    Puisqu’on ne vit pas seul, chacun dans son coin, puisque nos destins sont imbriqués et interdépendants, chacun de nous a besoin de l’autre tout comme il a une responsabilité vis-à-vis de lui. Je ne peux gagner, je ne peux réussir si j’ai le sentiment que ce succès ne profite qu’à moi, ou pire, nuit aux autres.



    Sinon, la société finira par ressembler à cette vision prophétique d’Alexis de Tocqueville, qui fut en outre un brillant avocat des libertés individuelles : « Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde. Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun d’eux retiré à l’écart est comme étranger à la destinée de tous les autres. Ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie7. »



    Dans nos démocraties de marché, le « nous » ne saurait se réduire à la simple superposition des « je » qu’une main invisible (de qui vous savez) coordonnerait miraculeusement... En même temps, ce « nous » ne doit pas écraser les « je ». Il y a là une sorte de nœud gordien : comment trouver le bon équilibre, la bonne tension - la bonne conjugaison si j’ose dire - entre ce « nous » et la multitude des « je » ?
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    Message par Invité Ven 6 Avr - 14:03

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    L’essayiste Jeremy Rifkin exprime cet enjeu de la sorte : « Si l’intérêt matériel individuel n’est pas tempéré par un sens de la responsabilité sociale, la société s’expose à une fragmentation narcissique et à l’exploitation de la majorité par une minorité. Si le sens de la responsabilité collective ne ménage pas une place à l’intérêt individuel, nous perdrons tout sens de la responsabilité collective, au risque de voir triompher une terreur paternaliste exercée par un État tout-puissant. [...] La tâche est ardue mais Il importe de maintenir un cap subtil et intelligent qui sache préserver l’équilibre, c’est-à-dire la tension, entre l’esprit d’entreprise du capitalisme et la solidarité sociale du socialisme, sans jamais sacrifier une vision à l’autre. Après tout, chacun d’entre nous n’incarne-t-il pas à la fois ces deux tendances ? Nous souhaitons poursuivre notre intérêt personnel tout en reconnaissant nos responsabilités envers nos semblables8. »



    *



    Est-ce que penser tout ce qui précède fait de moi un idéaliste ? un naïf ? un ringard ? un passéiste ? un révolutionnaire ? un crypto-marxiste ? un obscurantiste ? un dogmatique ? un fanatique ?



    Les vrais fanatiques, les vrais dogmatiques ne sont-ils pas plutôt ces apôtres du « toujours-plus-de-marché », du « toujours-plus-de-profit », du « toujours-plus-de-dérégulations » ? Eux qui présentent comme des révélations divines ou des lois naturelles des idées qui sont loin d’avoir fait leur preuve, du point de vue de l’intérêt général comme du point de vue économique (qui est pourtant censé les fonder) ; des idées qui nous ramènent un ou deux siècles en arrière ; des idées qui ont conduit au krach de 1929, à la crise asiatique de 1997, à la ruine de l’Argentine à la fin du XXe siècle, à la bulle Internet du début du XXIe, à la banqueroute d’Enron en 2001, à celle de World Com en 2002, etc.



    Pour bien prendre conscience de l’ampleur de ce « grand bond en arrière9 » qui frappe nos esprits et notre inconscient collectif, il suffit de constater le caractère audacieux et progressiste qu’aurait aujourd’hui à nos yeux un projet politique comme le Programme du Conseil national de la Résistance (PCNR) adopté dans la clandestinité le 15 mars... 1944 !



    Ce programme prévoyait en effet (entre autres) : « L’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ; une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des États fascistes [...] Un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine [...] Un plan complet visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec une gestion appartenant aux intéressés et à l’État. »



    En voilà une ambition réellement moderne ! Et pourquoi diable cette ambition ne devrait-elle plus être à l’ordre du jour alors qu’elle est plus que jamais d’actualité et même plus que jamais à notre portée ?



    L’historien Serge Wolikoff met en relief ce contresens : « L’histoire avancerait-elle à reculons ? Si le programme du Conseil national de la Résistance (CNR), à la pointe du progrès économique et social, a pu s’appliquer à partir de 1944 dans un pays ravagé par la guerre, on ne voit pas pourquoi, dans une France et une Europe regorgeant de richesses, des changements de même ampleur ne seraient désormais qu’une aimable utopie incompatible avec les « contraintes » financières. En fait, tout dépend du rapport des forces politiques... [...] Le progrès vers plus de justice sociale ne vaudrait donc qu’en temps de pénurie, tandis que l’abondance de la production justifierait l’extension de l’inégalité à tous les domaines de la société10 ! »



    Alors, à quand un nouveau « Programme de Résistance », un « néo-PCNR » qui transcenderait les clivages politiques, rassemblerait les énergies de droite, de gauche et du centre pour transformer et dépasser ce système économique anthropophage aux relents totalitaires ? On peut toujours rêver...



    En tout cas, fait hautement symbolique, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire du PCNR en 2004, des grandes figures de la Résistance ont lancé un appel explicite à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un tel programme11... On doit toujours rêver !






    ________________


    1 Sur ce sujet, voir notamment les Éconoclastes, Le Petit Bréviaire des idées reçues en économie, La Découverte, 2003 et Jacques Généreux, Les Vraies Lois de l’économie, L’intégrale, Seuil, 2005.


    2 Jean-Claude Guillebaud, La Refondation du monde, Seuil, 1999 et La Force de conviction, Seuil, 2005. Pour l’auteur, le néolibéralisme a repris à son compte (au moins !) sept croyances qui structuraient l’idéologie communiste. Parmi elles : la prétention à la scientificité et la référence à des mécanismes naturels (et donc incontestables), la promesse (jamais tenue) de lendemains radieux, l’indifférence à l’égard des faits et la résistance aux leçons du réel (avec l’idée que si ça ne marche pas c’est qu’on en fait pas encore assez), la foi révolutionnaire et l’existence d’une avant-garde éclairée censée conduire les masses vers leur propre bonheur...


    3 À l’automne 1999, Lionel Jospin alors Premier ministre, se faisait interpeller par des ouvriers de Michelin victimes d’un « licenciement boursier » ; pour se justifier, il avait alors sorti cette fameuse sentence, rentrée depuis au panthéon des petites phrases françaises : « L’État ne peut pas tout. » Même s’il avait très mal choisi le moment pour le dire et même si sa formulation était plutôt maladroite pour un leader socialiste, son constat n’en demeure pas moins vrai : il est clair de toute façon que l’État ne peut pas tout, sauf à vouloir retourner au doux régime stalinien...


    4 Fait symbolique de ce consensus autour de la nécessaire « régulation » du capitalisme, on assiste depuis quelques années à une multiplication d’essais critiques sur le capitalisme écrits par des auteurs pleinement acquis à l’économie de marché et peu soupçonnables de dérive gauchiste, comme par exemple : Jean Peyrelevade, ancien patron du Crédit Lyonnais (Le Capitalisme total, La République des Idées/Seuil, 2005), Elie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS (Le Nouvel Age du capitalisme, Fayard, 2005) ou encore Patrick Artus, directeur des études économiques de CDC-IXIS et Marie-Paule Virard, rédactrice en chef d’Enjeux/Les Échos (Le Capitalisme est en train de s’autodétruire, La Découverte, 2005), etc.


    5 Michel Husson, Les Casseurs de l’État social, La Découverte, 2003.


    6 Sur ce sujet, voir par exemple Aziz Senni et Jean-Marc Pitte, L’Ascenseur social est en panne... j’ai pris l’escalier, L’Archipel, 2005.


    7 Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835 -1840.


    8 Le Nouvel Observateur, 16-22 juin 2005. L’équilibre entre ces deux forces peut prendre concrètement la forme de mesures comme le « capital-initiative » proposé par Jean-Baptiste de Foucauld, ancien Commissaire au Plan, fondateur de SNC (Solidarités nouvelles face au chômage) et fervent promoteur du « droit à l’initiative pour tous » : il s’agit de permettre à chacun de disposer, une fois dans sa vie et au moment choisi par lui, d’un « droit de tirage » financier sur un « capital-initiative », dans le but de réaliser un projet. Ce capital-initiative serait financé par ceux qui profitent des initiatives.


    9 Voir Serge Halimi, Le Grand Bond en arrière, Fayard, 2004.


    10 Serge Wolikoff, « L’Esprit de la Résistance toujours d’actualité", Le Monde Diplomatique, mars 2004.


    11 Les vétérans de la Résistance signataires de l’Appel sont : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. Le texte de l’Appel est disponible à l’adresse suivante : http://www.france.attac.org/IMG/pdf/appelpcnr.pdf.
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    Message par Invité Sam 7 Avr - 19:01

    en 1945, l'amérique avait besoin du relèvement économique de l'europe pour assurer son hégémonie d'ou le plan marshall , l'europe était inexistante au plan politique, l'aspiration à un monde fraternelle et solidaire immense après 4 années de barbarie, et puis les 3 pays vainqueurs de la seconde guerre mondiale (usa, gde bretagne, urss) se partagèrent le monde, à yalta.
    en 2007 , règne le fmi et l'omc l'aspiration au développement économique semble etre le seul moteur des pays- meme émergents-, les usa sont obsédés par le terrorisme ,le triomphe de la démocratie comme il l'entende surtout au moyen orient qui détient le pétrole, l'unité politique de l'europe ne les interesse pas d'ou leur préférence pour un élargissement qui divise.
    sans une europe unie poliquement et dépositaire des valeurs humanitaires universelles, cet esprit de la résistance aura du mal à triompher...
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    Message par Frantz Mar 10 Avr - 12:19

    Joli résumé historique JP... c'est exactement tout bon !!!
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    Message par Invité Mar 10 Avr - 14:18

    tt a fait c bien vrai ... mais encore faudrait il avoir des gens qui s occupe de l europe correctement et non a la botte des gdes multinationales , et qui ne pense pas uniquement au profit tjrs plus gd ... les lobbies des 500 plus gdes multinationales qui generent 80% des profits ds le monde sevicent a l echelle mondiale , l europe et les etats unis ne st que des terrains de jeu diffferents pr eux ...


    Aux aaaaaaaarmes !!!!!!!
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    Message par Invité Mar 10 Avr - 14:35

    Le FMI avoue que la mondialisation fait beaucoup de perdants
    Les altermondialistes auraient-ils un nouvel allié? Le Fonds monétaire international (FMI) vient de reconnaître que tout ne va pas pour le mieux dans le merveilleux monde de la mondialisation. Le rapport entre les salaires et les autres sources de revenus est de moins en moins favorable aux salariés. La solution: maintenir le cap avec quelques petits ajustements. On croit rêver.




    Voici, en termes techniques bien pesés, ce que recommande le FMI : « Un soutien adéquat en matière de revenu devrait exister pour amortir les effets du processus de changement sans pour autant lui faire obstacle. » (L’Expansion. Le FMI appelle à mieux partager les fruits de la mondialisation).
    Le changement souhaité par l’institution internationale qui a imposé les tristement célèbres ajustements structurels va dans le sens d’une ouverture au marché mondial, d’une libéralisation interne et d’une restructuration des dépenses de l’Etat. (Pour mieux comprendre ce que sont les ajustements structurels, lire une synthèse de ces politiques ( http://www.businesspme.com/articles/economie/218/ajustement-structurel.html )faite par le milieu des affaires, ce qui est ironique vu que le FMI reconnaît ses erreurs.)

    Ce qu’il y a d’incroyable dans la prise de position du FMI, c’est que ce sont les salariés qui paieraient la note, par leurs impôts, des mesures d’accompagnement de la libéralisation des marchés qu’il prône. Il faut savoir que les revenus des États (du moins les plus riches, qui ont des systèmes d’impôt un tant soit peu potables) proviennent de plus en plus des salaires. Il faut aussi savoir, petit détail en passant, que les plus hauts salariés profitent largement de mesures d’exemptions fiscales.

    La palme du sophisme va à L’Institut international de la finance (IIF) pour lequel l’économie mondiale connaît « un sentiment peu courant de malaise et d’angoisse sur fond de prospérité ». (Les entreprises veulent plus de place au FMI).

    Je sens une larme vous monter à l’oeil face à cette angoisse des milieux financiers.

    L’IIF demande que les entreprises du secteur financier soient davantage associées aux décisions du FMI. On les comprend : elles jouent tellement avec le feu qu’elles ont besoin du pompier 24 heures sur 24.

    Au Sud, le pompier en question distribue des allumettes et recommande de mettre le feu à tout ce qui n’est pas conforme à une certaine vision du développement économique.

    Cela ne vous rappelle pas ces barbiers-chirurgiens d’autrefois qui saignaient encore plus le malade en soutenant que cela allait l’aider à se rétablir ?

    Il se pourrait bien que l’approche chirurgicale du FMI gagne bientôt l’ensemble de l’ONU, si une réforme proposée par le Groupe de haut niveau sur la cohérence du système des Nations Unies voit le jour.

    Parmi les recommandations du groupe d’experts, contenues dans le document Delivering as One, se retrouve la création d’une commission de l’ONU formée du secrétaire général, du président de la Banque mondiale et du directeur du FMI dont l’objectif serait de s’entendre formellement sur leurs rôles respectifs tant au niveau global que dans chaque pays où l’ONU est présente.

    Les pays non alignés et le groupe des 77 sont très sceptiques envers toute approche unifiée du développement (South Faults One-Size-Fits-All Approach).

    On les comprend. Devinez qui fixerait l’agenda de l’ONU ?




    Mais combien temps cela va t il encore prendre pr que l on envoit valdinguer tout ce systeme et ses privilegiés qui ne se genent pas pr faire les pires horreurs ds le monde mais en meme se font beau precheur !!!
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    Message par Invité Mer 11 Avr - 12:00

    La prime au mauvais patron

    Noël Forgeard, ex-patron d'Airbus puis d'EADS démissionnaire en juillet dernier, peut sourire jusqu'aux oreilles : laissant derrière lui une entreprise qui s'apprête à supprimer 10 000 emplois, en plus d'avoir réalisé une plus-value de 2,5 millions d'euros sur laquelle une enquête est ouverte, en raison de forts soupçons de délit d'initié, il aura perçu comme indemnité de départ la somme totale de 8,56 millions d'euros, selon une information révélée hier soir par l'agence AP. Ce qui fait dire à la candidate communiste Marie-George Buffet : "Airbus invente la prime au mauvais patron". Ah, au fait : le CAC 40 a atteint hier, à la clôture de la bourse de Paris, son plus haut niveau depuis 2001. Et la France serait quasiment en faillite ?
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    Message par Frantz Jeu 12 Avr - 14:19

    Le numéro un mondial Citigroup réduit ses effectifs et délocalise

    Citigroup a réalisé, en 2005, 21,5 milliards de dollars (près de 16 milliards d'euros) de bénéfice et a dépensé, en frais fixes, plus du double, soit 52 milliards. Le déséquilibre entre ces deux chiffres a amené les dirigeants à rendre public, mercredi 11 avril, un plan de réorganisation qui passe par la suppression de 17 000 postes – un peu plus de 6 % de ses 275 000 salariés – et la délocalisation de 9500 postes hors des Etats-Unis et d'Europe de l'Ouest.

    Le but de ce plan n'est pas de modifier la stratégie. Etre présent sur tous les métiers de la finance – de la banque de détail à celle d'affaires en passant par l'immobilier, les cartes de crédit ou le capital-risque – reste l'axe directeur du groupe.

    En revanche, la taille de l'ensemble doit cesser de générer des charges indues. Bien que les résultats 2006 soient demeurés confortables – Citigroup arrive en tête du classement Forbes devant Bank of America et HSBC –, les profits ont néanmoins diminué de 12 % quand le chiffre d'affaires augmentait de 21 % à 146 milliards de dollars et les frais généraux croissaient de 15 %.

    Citigroup vise une économie de 2,1 milliards de dollars en 2007, de 3,7 milliards en 2008 et de 4,6 milliards en 2009. En attendant, une provision exceptionnelle de 1,38 milliard de dollars sera inscrite dans les comptes du premier trimestre pour financer les départs.

    Les pertes d'emplois auront lieu à 43 % aux Etats-Unis et à 57 % à l'international. En Europe, la place de Londres – une des plus chères du monde – se sent particulièrement visée par les réductions d'effectifs. Les pays qui pourraient hériter des fonctions délocalisées ("back office" et gestion) pourraient être l'Inde et la Pologne, où Citigroup contrôle l'important réseau de la Bank Handlowy acheté en 2001.

    Cette réduction des effectifs se veut le prélude à une réflexion sur l'organisation du travail. A l'avenir, les responsables dirigeront des équipes plus importantes et leurs décisions seront appliquées plus rapidement.

    Les services juridiques, les ressources humaines, les opérations financières internes seront plus concentrés encore. Le service des achats, qui fournissait déjà 65 % des besoins du groupe, devra passer à 80 % d'ici à 2007 et à 100 % d'ici à 2009. Enfin, des investissements informatiques seront réalisés pour accélérer la réduction des coûts et augmenter la productivité de chacun.

    Le prix de l'immobilisme Ce programme est d'autant plus sévère que Citigroup paie, sans doute, le prix d'un certain immobilisme. Tandis que d'autres grandes banques américaines, comme Bank of America, donnaient la priorité à la rationalisation de leurs coûts, le géant financier privilégiait son développement à l'international. Citigroup rappelle volontiers qu'il a 200 millions de clients dans 100 pays.

    Les analystes américains ont dans l'ensemble jugé positivement un plan qui allait accroître les profits sans remettre en cause la stratégie.

    Vue d'Europe, la restructuration du groupe américain "donne le ton des évolutions futures sur le marché des services bancaires. La pression à la délocalisation se fera d'autant plus vive que le niveau de qualification dans les pays émergents augmente rapidement, estime Olivier Pastré, professeur à Paris-VIII. On n'y délocalise plus seulement les centres d'appel mais aussi l'analyse financière". M. Pastré estime, à ce titre, qu'une réflexion devrait s'engager sans tarder en Europe.



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    Message par Invité Jeu 12 Avr - 14:59

    ce genre de pratique est detestable au plus haut point , cela devrait etre rendu illegal , interdit , car socialement criminel ...ses dirigeants qui ont fait nimporte quoi , 52 milliards de faux frais devraient etre immediatement arretter et envoyer en prison ...

    parfait exemple du pourquoi ,il faut revoir l ensemble de la copie du systeme economique actuel mondial , et effectuer un gd virage a gauche ....

    merci Frantz pr cet article tres interessant qui demontre encore une fois (si cetait necessaire) que ce ne st pas des reformettes qui vont changer mais plutot un re amenagement economique a l echelle mondiale qui devrait etre imposer par la corrompue OMC ....
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    Message par Frantz Jeu 12 Avr - 17:48

    AUX AAAAAAARRRRRRRRRMMMMMEUUUUHHH CITOYENS !!!!!
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    Message par Frantz Ven 13 Avr - 10:14

    Les employés de la Banque mondiale demandent le départ de M. Wolfowitz

    La situation de Paul Wolfowitz n'a jamais été aussi fragile à la tête de la Banque mondiale. L'association des employés de l'institution a demandé, jeudi, son départ :"Il doit agir avec honneur et démissionner", estime l'association, dans une lettre adressée aux employés de la Banque. "Le président doit reconnaître que sa conduite a compromis l'intégrité et l'efficacité du groupe Banque mondiale et a détruit la confiance du personnel en son autorité", juge-t-elle.

    Vendredi, le conseil d'administration de la Banque mondiale a indiqué qu'il n'avait pas été informé par son président Paul Wolfowitz des augmentations de salaire que ce dernier a personnellement octroyées à sa maîtresse, Shaha Riza, qui sont à l'origine des tourments actuels de l'ancien numéro deux du Pentagone, âgé de 63 ans.

    Selon le Financial Times daté du 13 avril, Paul Wolfowitz a personnellement ordonné que son amie bénéficie d'une importante augmentation de salaire. Deux personnes citées par le quotidien disent avoir vu un mémo sur lequel étaient précisées les conditions salariales de Shaha Riza, les détails de sa promotion et la base qui doit servir au calcul de ses augmentations salariales à l'avenir.

    MIEUX PAYÉE QUE CONDOLEEZZA RICE

    Ex-responsable de la communication de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, Mme Riza aurait reçu, selon des documents internes de la Banque mondiale, plus de 60 000 dollars d'augmentation de salaire portant ses émoluments à quelque 200 000 dollars par an, soit plus que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice elle-même. Six mois après l'arrivée à la présidence de M. Wolfowitz, elle avait été détachée de cette institution en septembre 2005 pour rejoindre le département d'Etat,. M. Wolfowitz avait lui-même informé le conseil d'administration de sa liaison avec Mme Riza et celui-ci avait recommandé qu'elle soit détachée dans une autre administration pendant la durée du mandat de M. Wolfowitz.

    La Banque mondiale doit tenir ce week-end à Washington son assemblée semestrielle. La question de l'avenir de Paul Wolfowitz au sein de la Banque devrait être évoqué, sinon tranché. Le président de l'institution a reconnu son erreur – "J'ai fait une erreur et je m'en excuse", a-t-il déclaré – et a remis son sort entre les mains du conseil d'administration de la Banque. "J'accepterai tout remède qu'il proposera", a-t-il dit.
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    Message par Frantz Ven 13 Avr - 10:15

    c'est quand mm un bel enfoiré celui-là et le pire, c'est qu'il y en à foisons des types comme lui !!!!
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    Message par Frantz Ven 13 Avr - 10:19

    et voici la france de SARKOSI, vous y rajoutez une touche de FN !


    Le "parachute doré" de Noël Forgeard continue de faire parler de lui

    La polémique sur la rémunération de l'ancien PDG d'EADS, Noël Forgeard, continue de faire réagir les candidats à la présidentielle, jeudi 12 avril, au premier rang desquels Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, qui a promis la suppression pure et simple des "parachutes dorés".

    En déplacement à Toulouse pour rencontrer les syndicats d'Airbus, le candidat de l'UMP, qui ne s'était pas encore prononcé sur la question, a déclaré qu'il ferait voter une loi interdisant le versement d'indemnités aux patrons d'entreprise qui partent après avoir échoué à la tête de leur société. Sans vouloir faire "de cas particulier", Nicolas Sarkozy a dit qu'il ne "pouvait pas accepter qu'on dise qu'il n'y a pas les moyens de payer les sous-traitants comme des 'airbusiens' mais qu'il y a les moyens de payer des 'golden parachutes' pour le patron."

    L'entourage de Noël Forgeard a "catégoriquement" démenti, jeudi, les informations de l'hebdomadaire Marianne selon lesquelles l'ancien PDG d'EADS touchera, en plus de ses indemnités, un salaire mensuel de 100 000 euros. "Nous démentons formellement et catégoriquement le montant de retraite calculé par Marianne", a indiqué un membre de l'entourage de M. Forgeard. "Noël Forgeard touchera une retraite complémentaire conforme aux règles contractuelles du groupe et applicables à l'ensemble des cadres supérieurs, au titre de ses huit années passées chez Airbus puis chez EADS, mais qui n'a rien à voir avec les montants exorbitants avancés" par l'hebdomadaire, a-t-on ajouté de même source, sans toutefois préciser le montant de cette retraite.

    "La grosse rémunération, elle est légitime parce qu'il y a un grand risque. Avec le 'golden parachute', il n'y a plus de risque", a ajouté M. Sarkozy, ajoutant qu'il souhaitait également élargir l'attribution des stock-options au sein des entreprises. "Je n'accepte pas des plans de stock-options réservés à des groupes de dix personnes dans des groupes de plusieurs milliers", a-t-il expliqué.

    LES INDEMNITÉS DOIVENT ÊTRE "REVERSÉES" À EADS

    La candidate socialiste, Ségolène Royal, qui avait qualifié l'affaire de "scandale" et de "provocation", mercredi, a demandé que les plus-values réalisées par l'ex-PDG et par Arnaud Lagardère, ainsi que les indemnités "exorbitantes" perçues par M. Forgeard, "soient reversées" au groupe aéronautique. Elle rappelle également qu'elle s'engage à "encadrer par la loi le montant et les conditions de versement des rémunérations des dirigeants" et à "assurer la pleine transparence de ces avantages en rendant obligatoire leur publication".

    Hormis ses indemnités, à hauteur de 6 millions d'euros, Noël Forgeard a également perçu 2,5 millions d'euros grâce à ses titres dans la société après son départ de la société mère d'Airbus, en juillet, en pleine tourmente pour retard de production de l'A380.

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