Le Forum de la Famille Bagoe et cie ...

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Point de Contact de la Famille Bagoe

Derniers sujets

» footing
Economie I_icon_minitimeJeu 17 Aoû - 11:52 par rene

» rentrée
Economie I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 15:06 par maelis

» LE DESERT
Economie I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 14:19 par maelis

» THEO
Economie I_icon_minitimeVen 20 Mar - 19:23 par rene

» PSG
Economie I_icon_minitimeLun 9 Mar - 12:31 par rene

» TIFFANY
Economie I_icon_minitimeLun 9 Mar - 12:29 par rene

» CHARLIE ET VINCENNES
Economie I_icon_minitimeDim 11 Jan - 13:07 par rene

» 2015
Economie I_icon_minitimeMer 31 Déc - 20:27 par rene

» Lily
Economie I_icon_minitimeMar 30 Déc - 19:36 par rene

Navigation

Partenaires

forum gratuit
Tchat Blablaland
-45%
Le deal à ne pas rater :
Four encastrable Hisense BI64213EPB à 299,99€ ( ODR 50€)
299.99 € 549.99 €
Voir le deal

+5
rene
tof
daniel lily
Frantz
brice
9 participants

    Economie

    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Economie

    Message par Invité Mar 24 Oct - 2:50

    ...
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 27 Oct - 14:36

    Les bateaux ivres de la finance

    Il y a vingt ans, le montant quotidien des transactions boursières était égal au capital d’une grande banque américaine; aujourd’hui, il est de l’ordre du capital cumulé de leurs cent premières banques! Aujourd’hui, les "Hedge Funds" ou ce que nous appelons pudiquement les"fonds d’investissement spéculatifs à hauts risques", dominent de plus en plus les marchés financiers



    Ils ont leur siège social pratiquement tous dans des paradis fiscaux, et 400 d’entre eux réalisent, à eux seuls, 80% des transactions financières mondiales. Leur chiffre d’affaires quotidien, tenez-vous bien, approche les 6000 milliards de dollars ! C’est-à-dire environ la moitié du PIB des USA.(1) Les Hedge Funds gèrent en « actifs » 847 milliards d’euros dans le monde, dont 285 milliards en Europe (40 milliards en France) avec un ticket d’entrée rarement inférieur à un million d’euros (2).

    Ces fonds d’investissement spéculent sur les PDC, « produits dérivés de crédit ».(3) Selon G. Tett, journaliste financier au Financial Times : « L’opacité de ce marché est telle que personne ne sait ce que sont exactement les PDC ». En 2004, le marché des PDC représentait 5000 milliards de dollars (4), il atteignait fin juin 2006 la somme gigantesque de 26 000 milliards de dollars (5) dans l’anarchie totale, sans surveillance réelle des organismes officiels du marché (6).

    Cette année, l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) a révélé que 20% des transactions concernant des dérivés de crédit comportaient des erreurs majeures, et qu’aux USA plus de 90% des contrats conclus sur ces produits étaient consignés sur des bouts de papier, au point qu’en 2004, le président de la Réserve fédérale s’est dit « franchement choqué » par cette situation. Selon un article paru dans le Financial Times daté du 17/07/2006, « Les dérivés de crédit n’existent que dans le cybermonde et sont seulement des moyens permettant aux riches d’échapper au fisc. » Pour le célèbre investisseur Warren Buffet, les dérivés de crédit sont « des armes financières de destruction massive ». Même le FMI, pourtant grand défenseur du libéralisme et du consensus de Washington (7), paraît très préoccupé par cette gestion d’apprentis sorciers. La Banque des règlement internationaux (BRI), dans son rapport annuel publié fin juin 2006, évoque « le triomphe des comportements économiques prédateurs et ces orientations auxquelles il est difficile de trouver une explication logique », estimant « qu’il est prudent de s’attendre au meilleur, tout en se préparant au pire ».

    Les Hedge Funds et leurs méthodes spéculatives auraient été imaginés il y a une dizaine d’années par les dirigeants de la banque Morgan and Boca Raton entre deux cocktails (Cool. Ces banquiers de l’extrême sont réputés pour leurs pratiques de pillards, leur gestion scandaleuse, les manipulations boursières diverses qu’ils orchestrent, et le mépris avec lequel ils traitent les entreprises dont ils prennent le contrôle. Ces nouvelles racailles sans foi ni loi du capitalisme mondialisé blanchissent des milliards de dollars de la mafia (9). Ils sont, par ailleurs, grevés d’un ratio d’endettement criminel (de 6% à 8%) qui démultiplie artificiellement leur capacité d’autofinancement, en faisant peser les risques de leurs stratégie au jour le jour sur le dos de la société tout entière (10). Récemment, ces fonds ont été accusés de faire chuter l’action EDF et, dans le passé, d’avoir déstabilisé le cours en Bourse d’entreprises comme Alcatel ou encore France Télécom, sans parler des scandales WordlCom, Tyco, Xeros. En septembre dernier, Amaranth Advisors a ainsi perdu 5 milliards de dollars en une semaine, ce qui a entraîné la ruine de leur clientèle et l’intervention de la BCE (11).
    Chers amis, chers électeurs, les formes de capitalisme pratiquées il y a quarante ans pouvaient comporter des préoccupations sociales ou éthiques qui apparaissent complètement désuètes aujourd’hui. Depuis, les visées des grandes entreprises se sont enfoncées dans un entonnoir au bout duquel il n’y a plus que les intérêts des dirigeants et des actionnaires, au nom d’une liberté bafouée. Et l’appétit vient en mangeant : à force de viser des objectifs de rentabilité de plus en plus élevés (+20% quelquefois sur capital d’investissement et +40% pour les Hedge Funds), les dirigeants d’entreprise et d’institutions financières en viennent à travailler sur les apparences en spéculant sur le virtuel, en misant sur une économie de façade, en fabricant un monde artificiel cauchemardesque pour une moitié de la planète et misérabiliste pour l’autre, en invoquant, sans la moindre pudeur, le réalisme et la fatalité comme seules justifications. J’aime à penser que nous serons capables de réitérer notre refus d’un capitalisme de catastrophe, comme nous l’avons fait courageusement et lucidement à l’occasion du Traité constitutionnel, en nous opposant une seconde fois en 2007 à cette régression humaine dans laquelle la liberté, la dignité et le respect des individus sont rabaissés au fond du caniveau...


    1.Le monde diplomatique, octobre 2006 : « Une économie d’apprentis sorciers »
    2.Ces chiffres sont extraits d’une étude sur le développement des fonds spéculatifs en France publiée, jeudi 24 novembre, par Asterias, une société de conseil britannique
    3.Il s’agit de parier sur un risque prévisible en misant sur une créance plus ou moins douteuse.
    4.http://www.pwc.fr/fr/pwc_pdf/pwc_g648578.pdf
    5.Le monde diplomatique, octobre 2006 : « Une économie d’apprentis sorciers »
    6.Gillian Tett, The Dream machine. Lire aussi : http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/Investir/articleDetail.php ?articleID=278333
    7.Il s’agit des recommandations néolibérales à la sauce étasunienne : baisse des impôts, libre-concurrence, déréglementation, etc. Le FMI conditionne ses prêts au respect de ces recommandations, participant ainsi à la ruine des pays pauvres forcément très endettés.
    8.Gillian Tett, The Dream machine.
    9.http://www.monde-diplomatique.fr/2000/04/DE_BRIE/13634
    10.http://www.lesaffaires.com/fr/Aujourdhui/detail.asp ?id=241481&id_section=808,809,810,82 Lire aussi cet excellent exposé au Parlement italien, en français : http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3 ?id_article=1684
    11.http://www.lexpansion.com/art/15.0.147697.0.html
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 27 Oct - 14:42

    Kelk'un peux lui dire que nous ont regarde PPDA le soir en mangeant
    et qu'on se tiens au courant de l'actualité
    Je crois qu'il cherche des journalistes en RUSSIE !!
    Par contre fait gaffe Wink
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 27 Oct - 14:58

    moi jregarde le PPDA esopagnol , c est le meme mais avec une moustache !!!
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Sam 28 Oct - 15:01

    Tu te fait pousser la moustache !!
    Je me souviens qd tu l'avais fait !! tu l'a garder environ 3 minutes, mais on avait bien rigoler
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Sam 28 Oct - 18:32

    La moustache , je reve d en avoir une , quelle prestence extraordianire qd tu en as une !!!!! lol!


    j en reve !!!

    s il vs plait Fred , cette partie du forum est serieuse ... Cool
    brice
    brice


    Nombre de messages : 1600
    Age : 52
    Localisation : Annet sur Marne
    Réputation : 7
    Points : 315
    Date d'inscription : 23/10/2006

    Economie Empty Re: Economie

    Message par brice Sam 28 Oct - 18:38

    Monsieur BAZOT,

    pouvez-vous nous faire des résumés très courts sur les sujets que vous nous soumettez ? Les sujets sont absolument captivants mais les gens qui ont un métier (pas d'apprendre les langues à des petits cons même pas français ....)ne trouvent pas forcement le temps de jeter un oeil attentif à ces articles.

    Merci d'avance
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Sam 28 Oct - 19:00

    Monsieur Bagoe , dit "Brice"

    Si je ne m abuse le texte poster ci dessus au vu de sa longeur prend , pr en moyenne 2 minutes a lire , 2minutes 45 pr les plus lents !!! auriez vous des difficulter innavouer !!!!!???? lol!
    j ai tt de meme bien autres choses a faire que de condenser l information deja que grace a ma personne vous avez acces a la VRAIE information sur un plateau ...! Very Happy

    Mr Bagoe Brice , j ai un contact d origine Italienne a l URSSAF que l on appellera Florenzo qui apres quelques recherches m a indiquer qu il n avait aucunes traces de votre entreprise ds ses fichiers de compte en terme de cotisations , qu avez vous a redire a ca ???
    brice
    brice


    Nombre de messages : 1600
    Age : 52
    Localisation : Annet sur Marne
    Réputation : 7
    Points : 315
    Date d'inscription : 23/10/2006

    Economie Empty Re: Economie

    Message par brice Sam 28 Oct - 20:15

    Monsieur BAZOT (si c bien votre nom d'ailleurs ....),

    Vos incessants voyages, déplacements ou autres déménagements douteux à travers l'europe m'ont conduit à effectuer une petite enquête à l'aide de personnes TRES TRES BIEN PLACEES !!!

    donc afin de préserver vos petits trafics plusque douteux je me garderais bien, à votre place, de faire ce type de remarques sans fondement !

    D'autre part, ce fameux contact urssafien aurait quant à lui intérêt à la jouer profil bas car sinon je balance tout concernant son présumé apprentissage de la guitare qui, à n'en pas douter, cachent des activités on ne peut plus douteuses ! Car j'ai moi même eu la possibilité de constater que je joue de la guitare bien mieux que lui !
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Sam 28 Oct - 20:53

    Messieurs Bagoe Brice et Bazot JB,

    Je soussigné, MR Bagoë florent,démens par la présente toute relation, filiation, quelconque affaires, sans rapport ni de près, ni de loin, avec les nommés ci-dessus.
    Aussi, et a compter de la lecture par vous mème de ce courrier, je n'admettrai aucune citation informel, dénué de preuve et sans intérêt, à mon encontre et à celle de mes collaborateurs.
    A défaut, vous me verrai obliger de vous attaqué en justice pour " dénonciation calomnieuse, outrage, et mis en danger d'autrui".
    Veuillez agréés, Messieurs, mes sentiments les meilleuirs.
    brice
    brice


    Nombre de messages : 1600
    Age : 52
    Localisation : Annet sur Marne
    Réputation : 7
    Points : 315
    Date d'inscription : 23/10/2006

    Economie Empty Re: Economie

    Message par brice Sam 28 Oct - 23:52

    Monsieur Florent,

    quand vous cesserez de nous montrer vos parties génitales sur ces photos vous pourrez parler !!
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Dim 29 Oct - 23:34

    lol! lol! lol!
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Dim 29 Oct - 23:48

    Mr Brice,

    Mes incessants changement de domicile entre l Irlande et ses avantages fiscaux ainsi que l Espagne et sa porte ouverte sur l´Afrique n ont absolument rien de frauduleux !!! Mais pr qui me prenez vous ????

    SCANDALEUX , que de diffamations !!!!!!
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Lun 30 Oct - 14:59

    La Bolivie fait plier les compagnies pétrolières
    Par La Tribune

    lun 30 oct, 12h00


    Une vingtaine de groupes étrangers, dont Total, ont signé un accord avant la date butoir. Ils acceptent de céder le contrôle de la commercialisation des ressources énergétiques.
    C'est le français Total avec l'américain Vintage qui ont ouvert la voie, en fin de semaine dernière, à la mise à exécution de la nationalisation des ressources énergétiques boliviennes. Les deux compagnies pétrolières ont en effet signé dès vendredi soir, alors que la date butoir était fixée à samedi, un nouveau contrat d'exploitation avec la compagnie pétrolière nationale, Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos (YPFB).

    Désormais, et comme l'avait promis Evo Morales, élu président l'an dernier, le partage des revenus tirés des ressources énergétiques du pays, principalement le gaz, sera plus équitable. De fait, selon les nouveaux accords - outre Total, une vingtaine d'autres " majors " opérant en Bolivie ont signé au cours du week-end -, les groupes pétroliers remettront leur production à YPFB, qui la commercialisera. La législation fixe à 82 % la participation d'YPFB dans ces nouveaux contrats.

    Dès son élection, celle du premier président indien depuis l'indépendance de la Bolivie, en 1825, Evo Morales avait lancé la nationalisation des ressources énergétiques du pays, en commençant par la principale, le gaz. Les ressources gazières boliviennes prouvées (1.550 milliards de mètres cubes) sont les deuxièmes en Amérique latine, derrière celles du Venezuela. Mais la décision, officiellement annoncée le 1er mai dernier, s'était vite heurtée à une série de difficultés, parmi lesquelles le manque de préparation des responsables de la compagnie pétrolière nationale et le manque de financements pour mener à bien la nationalisation. Si l'opération avait été quasiment suspendue, il n'empêche qu'Evo Morales n'avait pas l'intention de s'arrêter en chemin. Depuis, d'ailleurs, il a décidé qu'un nouveau plan minier, visant le même objectif, celui d'un meilleur partage des ressources, qui appartiennent " au peuple bolivien ", serait mis en place. L'annonce devrait avoir lieu le 31 octobre.

    Lutte contre la pauvreté. Sur le gaz, deux irréductibles, l'espagnol Repsol et le brésilien Petrobras - ce dernier ayant, semble-t-il, résisté jusqu'au bout - ont finalement signé samedi peu avant minuit. Ils contrôlent respectivement 26,7 % et 47,3 % des réserves prouvées de gaz du pays. L'opération devrait rapporter, sur quatre ans, le quadruple de ce qu'YPFB récoltait jusqu'à présent (1 milliard de dollars). Des fonds qui doivent servir à la lutte contre la pauvreté, endémique, dans le pays.


    Morales Morales Morales !!!! ds le meme esprit que Chavez !!! Belles victoires sur les multinationales !!! Bel exemple a suivre , cela montre si besoin en etait , qu il ne faut surtt pas privatiser certains secteurs essentiels a l economie d un pays et au bien etre de ses citoyens (Energie , Transport , Education) !!!!! Un vent anti liberalisme et societe de consommation a tt va est un train de souffler en amerique latine !!!
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Lun 30 Oct - 15:05

    Les bénéfices records des pétroliers américains suscitent la polémique
    Par Par Justin COLE

    sam 28 oct, 10h58


    Agrandir la photo
    WASHINGTON (AFP) - Les compagnies pétrolières américaines viennent encore de présenter des bénéfices faramineux, suscitant l'ire de l'opposition démocrate avant les élections parlementaires du 7 novembre.
    Le bénéfice de la première compagnie pétrolière américaine ExxonMobil au 3e trimestre a ainsi dépassé celui de toutes les autres grandes entreprises américaines leader dans leur secteur, que cela soit la banque, la technologie ou l'alimentation.

    Il a atteint 10,49 milliards de dollars, soit 114 millions par jour, pour un chiffre d'affaires de 99,6 milliards de dollars.

    Sur un an, la progression est de 26% grâce notamment à la hausse des prix du pétrole pendant l'été qui a vu le baril d'or noir atteindre des records, dépassant 78 dollars avant de retomber autour des 60 dollars actuellement.

    Ces quelque 10 milliards de dollars gagnés entre juillet et septembre représentent plus que les 5,5 milliards engrangés par le numéro un de la banque Citigroup (NYSE: C - actualité) , les 773 millions gagnés par celui de l'internet Google (NASDAQ: GOOG - actualité) et les 1,5 milliard de bénéfice de Coca-Cola réunis.

    La deuxième compagnie pétrolière américaine Chevron a elle gagné sur le trimestre 5 milliards de dollars (+40%) et la troisième, ConocoPhillips (NYSE: COP - actualité) , 3,87 milliards de dollars (+1,8%).

    Si de tels bénéfices plaisent à Wall Street et aux actionnaires, il font frémir l'opposition démocrate. Elle dénonce les avantages fiscaux consentis aux compagnies pétrolières alors que les prix de l'essence à la pompe sont à des niveaux historiquement élevés aux Etats-Unis (environ 2,20 dollars pour un gallon soit 3,8 litres).

    Les dirigeants des compagnies préfèrent citer d'autres raisons à leurs bénéfices records citant, comme le PDG d'ExxonMobil, un meilleur marketing et un secteur chimique plus rentable ou comme celui de Chevron une meilleure rentabilité des raffineries.

    "Plus de 10 milliards de bénéfices réalisés pendant ce seul trimestre proviennent des avantages que le +Big Oil+ a reçus pour avoir participé directement à la rédaction de la loi sur l'énergie, profité de programmes payés avec de l'argent public et obtenu le droit d'exploiter commercialement le domaine public", s'est insurgé John Kerry, candidat démocrate malheureux à l'élection présidentielle de 2004.

    "Mais peut-on s'en étonner quand Exxon a versé aux républicains 89% de sa contribution au financement des partis politiques?", a-t-il accusé.

    Le débat n'est pas neuf et resurgit chaque trimestre. L'été dernier, la sénatrice démocrate Barbara Boxer avait même accusé les compagnies pétrolières de "manipuler l'offre" de pétrole pour faire grimper les prix de l'essence.

    Leurs dirigeants invoquent eux, pour expliquer le montant astronomique de leurs bénéfices, les effets d'échelle et soulignent que l'exploitation du pétrole dans des zones de plus en plus difficiles d'accès coûte cher.

    Ils rappellent également que la hausse des prix du pétrole provient aussi de la demande accrue de pays comme la Chine et l'Inde.

    Hillary Clinton, qui est une candidate démocrate potentielle à l'élection présidentielle de 2008, demande à ce que les avantages fiscaux consentis aux compagnies pétrolières soient supprimés et que l'argent ainsi obtenu soit reversé à un "fonds stratégique" destiné à développer les énergies alternatives.

    Chevron se retrouve également la cible d'un mouvement syndical réclamant que compte tenu des bénéfices dégagés, toutes les personnes travaillant pour l'entreprise bénéficient d'une couverture sociale, y compris les femmes de ménages contractuelles qui nettoient ses bureaux à Houston (Texas, sud) et menacent de se mettre en grève.


    Quand on connait le genre de vermines a la tete de ses compagnies , je ne peux m empecher de penser que la vie de 3000 personnes ds deux grattes ciel , la guerre en irak et afghanistan , n est finalement pas important qd on voit les profits honteux que cela a engranger ...et que le jeu en valait bien la chandelle
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 3 Nov - 15:25

    7 % des locataires ont du mal à payer leur loyer
    Par La Tribune

    ven 03 nov, 13h00


    Environ 7 % des locataires ont connu des retards de paiement de leur loyer en 2001 et en 2002, selon une enquête de la Drees (ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement) publiée hier.
    Environ 7 % des locataires ont connu des retards de paiement de leur loyer en 2001 et en 2002, selon une enquête de la Drees (ministère de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement) publiée hier. Les couples avec enfants et les familles monoparentales sont les foyers les plus concernés par ces retards de loyers. Si les difficultés de ces ménages sont liées à la faiblesse de leurs ressources et à une situation de chômage, elles font aussi souvent suite à des événements familiaux. Pour près de la moitié de ces ménages, enfin, cela s'est traduit par un retard de paiement d'au moins deux mois. La Drees remarque néanmoins que les proportions de locataires ayant déclaré en 2002 à avoir du mal à payer leur loyer (14 %) ou ayant connu des retards de paiement (6,7 %) sont " légèrement inférieures " à celles observées en 1996 (respectivement 16,6 % et 6,9 %). Parmi les 24 millions de ménages pris en compte dans l'enquête Logement de 2002, 39 % étaient locataires, 57 % propriétaires et 4 % étaient logés gratuitement.


    Je pense que c est bien plus que 7% , en comptant tt les celibataires qui habitent sur paname et qui gagnent entre 1000 et 1500 euros ... c est la lutte tt les mois ... tiens ca mrappelle des souvenirs Boulonnais !!!!
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 17 Nov - 21:07

    tiens une petite apparté sur le cac 40 : les benefices sont tellement enorme qu'une grande partie de ces sociétés ne savent plus quoi faire de leurs liquidités alors elles rachetent leurs propres actions pour ameliorer encore et tjs les dividendes et fideliser les actionnaires
    c'est de l'auto vampirisation et economiquement un suicide...
    entre 2000 et 2003 les entreprises francaises auront consacrés plus de 52 milliards d'euro soit la bagatelle de 340 milliards d'anciens francs !!!!!

    et ces chiffres ne sont rien par rapport a ceux bientot dispo et posterieur a 2003

    340 Milliards bordel , ca me donne envie de gerber.... alors amis de l'hemisphere sud ??? on vous avait pas dit que la mondialisation serait une vraie goinfrade ??? c est pas genial ???
    a ca , pas besoin de chercher longtemps pour voir a qui ca profite..... pale
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 17 Nov - 21:56

    Comparaison de modèles sociaux, tout est relatif
    «Si nous pouvions avoir ensemble un enfant avec ma beauté et votre intelligence...», disait une starlette à Albert Einstein. «Oui, mais que ferions-nous si c’était le contraire?», aurait-il répondu. En effet, croiser deux modèles est toujours un pari.



    Dans bien des domaines, les administrations ne se comparent pas assez entre elles, avec le secteur privé ou avec leurs homologues étrangers, et les comparaisons réalisées par la Commission européenne, l’OCDE ou par les expatriés du Cercle d’outre-Manche apportent des informations qui doivent être lues avec intérêt, même lorsqu’on ne partage pas les conclusions qu’elles étayent. Mais à calquer rapidement certaines caractéristiques d’un modèle étranger, ou sans tenir compte des différences de contexte, on risque fort d’en importer les inconvénients sans bénéficier des avantages.

    Prenons un exemple. Les Etats-Unis redistribuent peu (et contrairement à une idée reçue sur le rêve américain, les riches y restent riches et les pauvres y restent pauvres). Ils ont un grand nombre d’immigrés (notamment dans la recherche). Ils ont également une croissance forte. Ils présentent enfin des inégalités (cf. annexe) et une insécurité nettement plus élevées qu’en France (7150 prisonniers et 43 meurtres annuels par million d’habitants contre 950 prisonniers et 17 meurtres en France). On pourrait affirmer que c’est la faiblesse de la redistribution qui crée la croissance, et choisir « d’importer le modèle américain » en baissant fortement le niveau d’imposition et d’allocations-chômage ... pour finir avec une croissance toujours aussi faible, et un niveau d’inégalité et d’insécurité à l’américaine - et comprendre alors que la croissance américaine trouvait sa source ailleurs (par exemple dans le dynamisme lié aux chercheurs étrangers).

    De la même façon, on pourrait souhaiter s’inspirer du modèle britannique en matière de chômage pour résoudre le problème de la faiblesse de l’emploi en France... à condition de bien comprendre l’origine de la baisse du chômage en Grande-Bretagne : est-elle liée à la politique monétaire britannique ? Aux emplois publics créés par Blair ? Aux mécanismes de workfare (job centers) ? A la faiblesse des allocations-chômage (aucun droit en cas de patrimoine supérieur à 8000 livres) ? Au fait que la langue anglaise et la plaque d’influence britannique (Inde et Chine) permettent de bénéficier de la croissance mondiale et de la mondialisation plus facilement que la langue française ? La réponse n’est pas simple, et elle doit évidemment être analysée avant de reprendre l’une ou l’autre de ces caractéristiques...

    Notons que l’impact de la flexibilité, souvent invoqué, est pour le moins contesté, notamment par l’OCDE : ainsi dans les Perspectives de l’emploi 2004, affirme-t-elle que “ l’impact de la réglementation du travail sur le niveau de chômage et sur l’emploi est ambigu (...) ”. Notons également que le nombre de travailleurs handicapés a progressé au Royaume-Uni de plus de deux millions depuis les années 1980. Notons également que la démographie française a été très différente. Signalons que de 1992 à 2000, le Royaume-Uni, dispensé de la convergence vers les critères de Maastricht, a eu une croissance forte et a amélioré sa position relative par rapport à la France. Enfin, le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté est bien inférieur en France (6,5 % contre 17 % au Royaume-Uni, soit plus que l’Indonésie, autant que la Pologne et un peu moins que la Russie) selon le CIA World Factbook, qui n’est pas édité par une ONG gauchisante.

    Autrement dit, et comme l’a appris la starlette citée en introduction, tout est relatif...

    Annexe : classement des pays du monde en fonction de la fraction de la population vivant sous le seuil de pauvreté (Source : CIA World Factbook, liste citée par NationMaster)

    #1 Zambia : 86 %
    #2 Gaza Strip : 81 %
    #3 Zimbabwe : 80 %
    #4 Chad : 80 %
    #5 Moldova : 80 %
    #6 Haïti : 80 %
    #7 Liberia : 80 %
    #8 Guatemala : 75 %
    #9 Suriname : 70 %
    #10 Angola : 70 %
    #11 Mozambique : 70 %
    #12 Swaziland : 69 %
    #13 Sierra Leone : 68 %
    #14 Burundi : 68 %
    #15 Tajikistan : 64 %
    #16 Bolivia : 64 %
    #17 Mali : 64 %
    #18 Niger : 63 %
    #19 Rwanda : 60 %
    #20 Comoros : 60 %
    #21 Nigeria : 60 %
    #22 Turkmenistan : 58 %
    #23 Malawi : 55 %
    #24 São Tomé and Príncipe : 54 %
    #25 Georgia : 54 %
    #26 Senegal : 54 %
    #27 Peru : 54 %
    #28 Honduras : 53 %
    #29 Afghanistan : 53 %
    #30 Madagascar : 50 %
    #31 Kenya : 50 %
    #32 Ethiopia : 50 %
    #33 Nicaragua : 50 %
    #34 South Africa : 50 %
    #35 Djibouti : 50 %
    #36 Eritrea : 50 %
    #37 Colombia : 49.2 %
    #38 Lesotho : 49 %
    #39 Azerbaijan : 49 %
    #40 Cameroon : 48 %
    #41 Venezuela : 47 %
    #42 West Bank : 46 %
    #43 Yemen : 45.2 %
    #44 Bangladesh : 45 %
    #45 Burkina Faso : 45 %
    #46 Armenia : 43 %
    #47 East Timor : 42 %
    #48 Ecuador : 41 %
    #49 Kyrgyzstan : 40 %
    #50 Cambodia : 40 %
    #51 Mauritania : 40 %
    #52 Guinea : 40 %
    #53 Sudan : 40 %
    #54 Mexico : 40 %
    #55 Philippines : 40 %
    #56 Iran : 40 %
    #57 Argentina : 38.5 %
    #58 Papua New Guinea : 37 %
    #59 Côte d’Ivoire : 37 %
    #60 Panama : 37 %
    #61 Mongolia : 36.1 %
    #62 El Salvador : 36.1 %
    #63 Tanzania : 36 %
    #64 Uganda : 35 %
    #65 Laos : 34 %
    #66 Belize : 33 %
    #67 Benin : 33 %
    #68 Togo : 32 %
    #69 Grenada : 32 %
    #70 Paraguay : 32 %
    #71 Pakistan : 32 %
    #72 Ghana : 31.4 %
    #73 Nepal : 31 %
    #74 Botswana : 30.3 %
    #75 Serbia and Montenegro : 30 %
    #76 Cape Verde : 30 %
    #77 Jordan : 30 %
    #78 Dominica : 30 %
    #79 Macedonia, Republic of : 29.6 %
    #80 Ukraine : 29 %
    #81 Uzbekistan : 28 %
    #82 Lebanon : 28 %
    #83 Belarus : 27.1 %
    #84 Micronesia, Federated States of : 26.7 %
    #85 Fiji : 25.5 %
    #86 Algeria : 25 %
    #87 Burma : 25 %
    #88 Romania : 25 %
    #89 India : 25 %
    #90 Albania : 25 %
    #91 Dominican Republic : 25 %
    #92 Bosnia and Herzegovina : 25 %
    #93 Guam : 23 %
    #94 Anguilla : 23 %
    #95 Uruguay : 22 %
    #96 Brazil : 22 %
    #97 Sri Lanka : 22 %
    #98 Israel : 21 %
    #99 Trinidad and Tobago : 21 %
    #100 Egypt : 20 %
    #101 Turkey : 20 %
    #102 Syria : 20 %
    #103 Vietnam : 19.5 %
    #104 Jamaica : 19.1 %
    #105 Kazakhstan : 19 %
    #106 Bermuda : 19 %
    #107 Morocco : 19 %
    #108 Chile : 18.2 %
    #109 Costa Rica : 18 %
    #110 Russia : 17.8 %
    #111 Poland : 17 %
    #112 United Kingdom : 17 %
    #113 Indonesia : 16.7 %
    #114 Canada : 15.9 %
    #115 Korea, South : 15 %
    #116 Bulgaria : 13.4 %
    #117 United States : 12 %
    #118 Croatia : 11 %
    #119 Thailand : 10 %
    #120 Ireland : 10 %
    #121 China : 10 %
    #122 Mauritius : 10 %
    #123 Bahamas, The : 9.3 %
    #124 Hungary : 8.6 %
    #125 Malaysia : 8 %
    #126 Tunisia : 7.4 %
    #127 France : 6.5 %
    #128 Austria : 5.9 %
    #129 Belgium : 4 %
    #130 Taïwan : 0.9 %
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Jeu 30 Nov - 15:46

    Mensonges à durée indéterminée
    Réussite professionnelle, assise sociale, respectabilité et reconnaissance par le mérite et le travail, lauriers, prestige et éclat par la fortune: les pires leurres du siècle passé éblouissent encore les membres les plus faibles, les moins évolués de notre société.



    Le profit matériel avant toute chose, la performance dans l’entreprise, la quête inlassable de la croissance économique à l’échelle nationale, la prospérité matérielle sur le plan individuel, la tentative d’épanouissement par les satisfactions les plus primaires, toutes ces aspirations futiles, immatures, irresponsables restent l’idéal de vie pour beaucoup de nos semblables encore englués dans leurs rêves de confort matériel.

    Comme l’a si bien dénoncé le professeur Albert Jacquard, la poursuite d’une croissance économique sans fin est une pure aberration, une parfaite ineptie vouée au néant. Comme si un système économique pouvait indéfiniment courir après sa propre expansion, sans autre but que de s’étendre pour s’étendre... La recherche et l’entretien d’un équilibre économique au service de l’homme a plus de sens que la quête insatiable de croissance toujours plus effrénée, plus stérile au service de l’économie. L’évidence de cette sagesse pourtant élémentaire n’effleure même pas les esprits pollués par le conditionnement ambiant.

    Sous nos molles latitudes les agences pour l’emploi, agences de travail intérimaire et autres sanctuaires dédiés à la cause socio-économique sont plus vénérés que les flèches de nos cathédrales désignant de célestes conquêtes. Une tête bien faite est avant tout une tête pour l’emploi. Le système ne reconnaît le salut que par l’effort dans le travail rémunéré, le sacrifice pour l’entreprise, le mérite professionnel. Celui qui s’écarte du chemin de l’emploi est un paria, un paresseux, un parasite, un rêveur improductif.

    Subvenir à ses besoins superflus et à ceux de sa famille, partir au bord de la mer, offrir une cuisine équipée à sa femme, acheter une voiture neuve : le summum de la gloire. De nos jours le statut d’honnête homme s’obtient par les huit heures quotidiennes de travail rémunéré. Rien de moins, rien de plus.

    Espoir des indigents, les agences pour l’emploi sont des boîtes à mirages qui font rêver le chômeur moyen persuadé que son salut est dans l’accès à l’automobile, à la propriété, aux loisirs... Vanité, insanités, misère de l’âme ! Ces promesses de bonheur sont aussi trompeuses que les images de nos écrans plasma qui, pour flatteuses qu’elles soient, ne changent en rien la qualité des programmes télévisés. Les bienheureux (les élus du système définitivement satisfaits de leur sort car sauvés de "l’enfer Chômage") auront beau posséder les écrans les plus chers, les plus plats, les plus vastes, les plus performants, invariablement ils applaudiront de sotte béatitude devant l’inanité de leurs émissions favorites... Peu importe, leur but sera atteint : faire partie des travailleurs. Un privilège. Une grâce. Un idéal.

    Que l’on me permette de ne boire définitivement pas à cette fontaine de mensonges.

    Raphaël Zacharie de Izarra
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Mer 6 Déc - 22:20

    Près d'un Français sur deux craint de devenir SDF


    agrandir la photo
    PARIS (Reuters) - Près d'un Français sur deux (48%) pense qu'il pourrait devenir un jour SDF.

    Un sondage BVA pour l'Association Emmaüs-La Vie-L'Humanité montre que cette crainte de l'exclusion touche 62% de la population des 35-49 ans et jusqu'à 74% chez les ouvriers.

    D'après cette enquête, 35% des personnes interrogées pensent qu'il est peu probable qu'elles se retrouvent à la rue et 17% estiment que devenir un sans-abri ne leur arrivera jamais.

    L'enquête a été présentée mercredi par Emmaüs lors d'une conférence de presse et sera publiée jeudi dans l'hebdomadaire La Vie et le quotidien L'Humanité.

    L'association Emmaüs, en première ligne dans la lutte contre l'exclusion, préconise "six idées neuves et concrètes" auxquelles elle demande aux pouvoirs publics et aux candidats à la présidentielle de 2007 de "réfléchir".

    Elle réclame ainsi davantage de centres d'hébergement d'urgence de proximité, une mobilisation pour l'emploi des plus exclus, des lieux d'accueil adaptés aux SDF qui travaillent, plus de logements sociaux et un financement des associations à la hauteur du problème.

    Il y a en France au moins 86.000 sans-abri, selon la dernière enquête nationale, réalisée en 2001.

    La ministre de la Cohésion sociale, Catherine Vautrin, a récemment demandé un recensement de cette population, difficile à comptabiliser car composée non plus seulement de clochards mais de nouveaux pauvres sans domicile fixe, qui disposent d'un salaire insuffisant pour se loger. L'Insee évalue à 6,9 millions le nombre de Français vivant avec moins de 800 euros par mois.

    Les Français, comme les SDF, estiment que 11% des personnes qui sont à la rue travaillent, selon cette enquête.

    A la question de savoir que font les sans-abri de leur journée, 66% des Français les perçoivent comme des gens qui sont à la recherche d'un emploi et effectuent diverses démarches auprès des services sociaux.

    Une écrasante majorité (96%) des personnes interrogées se disent favorables à l'ouverture de centres d'hébergement d'urgence, y compris dans leur propre quartier (88%). Les sondés sont 99% à penser que pour réduire le nombre de SDF il faut prendre des mesures coercitives, développer le travail social et orienter les centres d'hébergement vers la réinsertion.

    Cette enquête, réalisée pour la seconde année consécutive, a été menée en novembre auprès d'un échantillon de 1.008 personnes âgées de 15 ans et plus. Une partie des questions ont été posées aux SDF en 2005.



    Bonjour le moral des francais ...
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Jeu 14 Déc - 22:54

    Face à la mondialisation, Emmanuel Todd prône une "rupture radicale"


    PARIS (AFP) - L'historien et démographe Emmanuel Todd a appelé à "une rupture radicale" face à la mondialisation et invité jeudi syndicats et patronat, réunis par le gouvernement pour une Conférence sur l'emploi et les revenus, à "contester le libre-échange".

    "Les discussions que vous allez avoir sont prisonnières d'un système économique mondial qui tend à asphyxier la société française", a déclaré M. Todd, invité à prendre la parole par le Premier ministre lors de la Conférence.

    Utilisant une expression chère au présidentiable UMP, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Todd a exposé la "nécessité d'une rupture radicale".

    "J'en suis arrivé à la conclusion que le protectionnisme est la seule conception possible, et que la seule bonne échelle d'application possible est l'Europe", a-t-il dit, en invitant à engager des "discussions" avec l'Allemagne, premier exportateur européen.

    "Il faut vraiment être à côté de ses pompes pour se raconter qu'il n'est pas possible d'organiser un monde décent dans un ensemble de 450 millions d'habitants", "un espace dans lequel on pourrait faire remonter les salaires, et donc la demande", a insisté Emmanuel Todd.

    M. Todd avait en 1995 inspiré au président Chirac le thème de sa campagne présidentielle sur la "fracture sociale".

    Revendiquant un "rôle de chercheur mal élevé", Emmanuel Todd s'en est pris aux économistes "qui se refusent à réfléchir à ce que serait une économie européenne protégée". "Il me semble tout à fait possible de commencer à discuter avec l'Allemagne qui souffre aussi de la mondialisation et ne trouve pas la solution", a jugé M. Todd, en estimant que la France avait "un rôle particulier à jouer dans la contestation du libre-échange".

    "Il est possible d'expliquer aux Allemands qu'un espace de 450 millions d'habitants, dans lesquels on pourrait faire remonter les salaires et donc la demande intérieure, serait un projet tout à fait acceptable", a-t-il ajouté. Sinon, a-t-il dit, "dans un système où toutes les entreprises finissent par considérer les salaires comme un coût pur", le risque est d'"entrer dans une logique globale de compression de la demande".

    "Je ne vois pas comment on pourrait sortir de ce monde d'asphyxie sans se mettre à réfléchir à ce que pourrait être, face à la concurrence chinoise, un marché européen de 450 millions d'habitants", a-t-il affirmé.
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Ven 15 Déc - 14:54

    Variables d’ajustement
    Ils ont pour prénom André, Françoise, Farid, Leila, Maurice, Franck, et ils ont tous en commun d’avoir perdu ce mois-ci leur travail en même temps.



    Pour eux, les lumières et les décorations des fêtes de fin d’année n’auront certainement pas l’aspect joyeusement niais que nous présentent les journaux télévisés. Derrière ces prénoms, il y a des situations différentes : CDI, CDD ou CNE. On ne les a pas gardés pour des raisons similaires : baisse d’activité, compression d’effectifs, remplacement par un plus jeune, « embauche » d’un stagiaire...
    Entre le travailler plus de Nicolas Sarkozy et le travailler différemment de Ségolène Royal, aucune réponse immédiate ou à moyen terme ne sera apportée à leur problème. Retour ou découverte des Assedic et à l’ANPE pour tous.

    Que peuvent nos politiques face à ce problème qui, à la différence des grandes théories économiques, est totalement concret ?

    Si l’on en croit le programme de l’UMP, il faudrait privilégier le travail. Explications : pour augmenter le pouvoir d’achat, il suffit de supprimer les 35 heures et de permettre aux salariés de faire des heures supplémentaires. Ce qui signifie que ceux qui ont un emploi « pourront choisir » de travailler plus. Donc, création de poste = zéro.

    Nicolas Sarkozy se propose de privilégier « ceux qui se lèvent tôt », ce qui signifierait qu’il existe une France des courageux et une des fainéants ? Perdre son emploi, et ne pas en retrouver un autre, malgré des heures et des jours de recherche, vous classerait-il dans le clan de ceux qui adoptent une attitude de rentier ?

    La candidate socialiste, adepte de la flexsécurité chère aux pays nordiques, nous propose tout simplement d’apporter un filet de sécurité, qui n’est, ni plus ni moins, que l’institutionnalisation du chômage partagé mais réparti (encore faudrait-il y consacrer une part du budget de la nation aussi importante que ces pays).

    Quel est, au fond, le problème ?

    La logique qui veut que l’inflation soit jugulée est une bonne chose, mais lorsqu’elle est portée par les banques centrales comme un dogme, cela peut devenir dramatique. La lutte contre l’inflation impose que l’augmentation des prix et des salaires soit dans un premier temps contrôlée. Dans l’étape suivante les prix doivent diminuer pour permettre aux salariés de continuer à consommer autant avec un salaire qui augmente peu ou n’augmente pas.

    Comment réussir un tel tour de force ?

    Une baisse des prix pourrait indiquer que les fournisseurs fixaient auparavant des marges tellement importantes qu’ils prenaient les consommateurs pour des imbéciles. Ce n’est bien entendu quasiment jamais le cas. En réalité, la production s’oriente vers des pays où les coûts du travail sont les moins élevés (délocalisations).

    Il faut néanmoins noter qu’alors que la baisse du prix des textiles (100% fabriqués en Chine) est de 15 à 20 % pour les consommateurs britanniques, elle ne dépasse pas 2 % en moyenne en France. Etonnant, non ?

    Qui doit, en ce cas, payer l’addition ?

    Les salariés sont, bien entendu, les seuls à subir ce changement de donne par une remise en cause de leurs conditions de travail, ou en devenant des variables d’ajustement.

    Un salarié licencié pour cause de faible activité est, immédiatement ou à court terme, un consommateur de moins, ce qui entraînera sans nul doute des ajustements dans d’autres entreprises.

    Les organismes ou confédérations d’entrepreneurs proposent, comme à l’accoutumée, une énième baisse des charges sociales, des concepts nouveaux, comme la « séparabilité », sans pour autant refuser les aides massives à l’emploi.

    En clair, rompre le pacte qui lie les salariés à leur entreprise, en sachant que le différentiel entre les conditions de travail et de salaire avec les pays d’Asie est tellement important qu’une suppression des charges et des licenciements sans indemnités ne changerait strictement rien.

    Le capitalisme est-il en train de s’autodétruire, demandent Patrick Artus et Marie Paule Villard ?

    « La question peut sembler saugrenue, voire provocatrice, au moment même où les grandes entreprises de la planète, y compris en France, affichent des profits insolents, rémunèrent très confortablement leurs dirigeants et distribuent des dividendes records à leurs actionnaires... Alors que la croissance économique - en Europe en tout cas - stagne, que les délocalisations se multiplient et que chômage et précarité s’aggravent, on comprend que le débat devienne vif sur la légitimité d’une telle captation de richesses. »

    Quant à André, Françoise, Farid, Leila, Maurice et Franck, qu’ils se rassurent, les candidats à la présidence de la République ont déjà dans leurs programmes mille et une façons de les escamoter dans les statistiques au travers de "stages parking" ou de classification « grand âge » les dispensant de recherche d’emploi. Cela semble être, ces derniers temps, le sort réservé aux variables d’ajustement.

    Sources
    Medef
    Evene
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Dim 17 Déc - 20:56

    Euro : Ségo et Sarko, démagos !
    Avec les contre-performances économiques nationales, l’Europe en prend pour son grade. Comme à leur habitude, nos leaders politiques cognent contre l’Union européenne. En ligne de mire, l’euro fort. Le bouc émissaire de service fait recette à nouveau! Une sale manie, fruit d’une démagogie obligée en ces temps de campagne. Et révélatrice de calculs à court terme, au lieu d’une vision à long terme.



    Décidément, la classe politique française est incorrigible. Une fois de plus, l’Europe revêt les habits du bouc émissaire dans les problèmes économiques que rencontre la France. Après Nicolas Sarkozy qui avait émis des doutes sur la pertinence d’un euro fort, c’est au tour de Ségolène Royal de remettre en cause l’indépendance de la Banque centrale européenne (BCE).
    Bien sûr, l’institution européenne n’est pas exempte de reproches. Et son orthodoxie peut agacer, surtout quand l’économie européenne connaît des ratés. Néanmoins, comme l’a rappelé, fort à propos, son président, Jean-Claude Trichet, la BCE s’occupe de monnaie, et non d’économie.


    Cependant si l’euro a eu indiscutablement un effet inflationniste, il n’a pas que du mauvais. Comme tout événement économique d’ailleurs. Tout dépend si on regarde le verre à moitié plein ou à moitié vide. Et tout dépend des priorités du moment !


    Certes, un euro fort pénalise nos exportations. Mais si la France faisait preuve d’une meilleure spécialisation industrielle, l’effet serait moindre.


    Comme le rappelle Laurence Boone, chef économiste pour la France chez Barclays Capital, dans une interview donnée au Figaro : ‘"Un euro un peu fort permet de maîtriser l’inflation et permet à la BCE de limiter la hausse des taux. De fait, les importations sont moins chères, ce qui est important par les temps qui courent pour la facture énergétique. L’euro fort aura contribué à atténuer le choc pétrolier (...) Une monnaie forte avec des perspectives haussières attire les investissements étrangers : si elle s’apprécie, le rendement de l’investissement s’apprécie d’autant. Un bon point pour l’attractivité de l’Europe !"


    Par ailleurs parler de « toute-puissance », comme le fait la candidate socialiste, qui en vient à « casser la croissance », c’est faire croire que notre avenir économique est exclusivement entre les mains de la banque européenne ! Nos politiques seraient pieds et poings liés ! Faux, bien sûr ! C’est tout de même le politique qui décide des mesures économiques (comme on dit de la demande ou de l’offre, pro et contre, cyclique) et financières, jusqu’à preuve du contraire ! Le budget, à ce que je sache, se vote à l’Assemblée nationale.


    Avec ces attaques calculées et non fondées, comment s’étonner que les Français soient sceptiques sur l’Europe, quand nos dirigeants s’acharnent à la rendre responsable de tous nos maux ? Et qu’ils entretiennent la confusion ? Dans le même temps, Ségolène Royal souhaite relancer la constitution européenne ! Comprenne qui pourra.



    L’Union européenne n’est pas une auberge espagnole où l’on se sert en fonction de ses intérêts ! Ou alors, c’est avoir une bien curieuse conception de la construction communautaire, et qui sent à plein nez la démagogie. La candidate socialiste pose ses filets dans les eaux de l’extrême gauche, animée d’un puissant courant anti-européen, dans l’espoir d’une pêche miraculeuse. Enfin, elle profite d’une méconnaissance, chez la plupart de nos compatriotes, faute d’une pédagogie insuffisante, de la chose économique et de ses mécaniques complexes, où le manichéisme n’a pas sa place.


    Une telle attitude est condamnable. Décidément, un vent mauvais anti-européen souffle sur la France. Scandaleux pour un pays qui a été, et qui devrait l’être encore, un des fers de lance de cette aventure collective sans pareille dans le monde, et avec la réussite qu’on lui connaît : paix, prospérité et modernité. D’où son effet d’attraction et surtout d’inspiration ou d’imitation dans d’autres régions du monde. Ses pères fondateurs doivent s’en retourner violemment dans leurs tombes.


    Certes, l’Europe, depuis le début de ce nouveau siècle, connaît des couacs, voire des dérapages importants, qui nuisent à son efficacité, et donc minent, légitimement, la confiance placée en elle. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est pourtant la tangente prise par certains leaders politiques, non responsables car leurs discours et attitudes sont loin de l’être. Une tangente dangereuse, car nul ne sait où elle nous mène ni jusqu’où les candidats sont prêts à aller pour gagner les faveurs de nos concitoyens.


    Des candidats se jouent des réalités le temps de la campagne. Et, donc, jouent aussi au feu, car c’est prendre le risque de décevoir, sachant qu’ils ne pourront pas tenir leur engagement, contraints qu’ils seront de se plier au principe de réalité une fois au pouvoir.


    La campagne est bel et bien lancée. Quant à la démagogie, elle se porte bien, merci !
    avatar
    Invité
    Invité


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Invité Dim 17 Déc - 21:03

    Longue vie au libéralisme chinois, et tant pis pour les Européens !
    Ah, la Chine ! Sa croissance à deux chiffres ! Son marché de plus d’un milliard de consommateurs ! Ses futures ménagères de moins de cinquante ans à ne plus savoir qu’en faire ! Ses nouveaux riches qui se goinfrent de produits de luxe occidentaux ! Ses investisseurs étrangers qui pressentent un nouvel Eldorado ! Ses villes qui dament le pion aux grandes cités internationales, Shanghaï, Hongkong ! Ses destinations touristiques pour des voyageurs en recherche de cultures millénaires ou exotiques ! Beijing et ses jeux olympiques, miroir aux alouettes des nantis de ce monde ! Hé ! Réveillez-vous ! La Chine entre dans la grande marche des nations dominatrices.





    Aïe, la Chine ! Ses cours d’eau pollués par des entreprises insouciantes ! Son atmosphère encrassée par des consommations énergétiques effrénées ! Son droit du travail négligé en l’absence de service étatique intègre ou conséquent ! Ses neuf millions d’enfants de dix à quatorze ans qui fabriquent vos articles de sport ou vos feux d’artifice ! Ses notables corrompus à l’idéologie communiste ! Ses milliers de mineurs qui meurent faute de mesures de sécurité draconiennes ! (1) Ses trafics d’organes récupérés sur les cadavres de condamnés à mort ! Ses opposants persécutés sans ménagement ! Ses millions de paysans contraints à la misère des bidonvilles ! Son prolétariat qui soixante heures par semaine fabrique vos radios ou vos vêtements ! Hé, réveillez-vous ! Les produits chinois de grande consommation arrivent sur vos étals de Noël à un prix défiant toute concurrence.





    Ainsi va le monde. Le libéralisme sauvage, avec son coup de barre à droite, s’impose gaillardement au pays du grand timonier. Vous allez me dire : « En Europe, nous avons déjà connu cela... Les crimes et la répression de la Commune... Les catastrophes minières de Courrières ou du Bois du Cazier... Les enfants curant des peaux dans les tanneries... Les taudis dénoncés par l’abbé Pierre... Les médecins criminels réalisant des expériences sur des prisonnier... Nous nous en sommes sortis. Alors, tant pis pour les miséreux de l’autre bout de la terre ! Le progrès et le temps feront leurs effets. »




    En attendant, le nivellement de nos droits par le bas et de nos devoirs par le haut pointe son nez sous la pression du libéralisme chinois. Comment pourra-t-on maintenir nos échanges politiques, culturels et économiques avec ce pays, si les capitaux et les emplois fuient notre zone ? Comment, à l’avenir, nos enfants et nos petits-enfants pourront-ils éviter un retour vers le XIXe siècle ?




    Nous ne inquiétons pas pour les héritiers de nos administrateurs financiers, politiques ou économiques. Ces derniers trouveront toujours des arrangements à leur profit, si nécessaire avec les élites chinoises. Mais, avec l’avenir que nous préparent ces décideurs, une certaine idée française et européenne de la vie en société va se déliter. Alors, en Europe, à quand des mesures cohérentes de sauvegarde de nos modes de vie ?(2) Quand de courageuses décisions politiques s’imposeront-elles aux lecteurs d’indices ou de ratios et aux accumulateurs de millions d’euros, peu concernés par la vie quotidienne de leurs concitoyens ?




    Oiseau de mauvaise augure, déclinologue, empêcheur d’avancer, ce sont les qualificatifs couramment utilisés par certains pour répondre aux remarques précédentes. Les défenseurs ukrainiens de l’environnement ont aussi été critiqués de la même façon avant l’effondrement du cœur nucléaire de la centrale de Tchernobyl. Aujourd’hui, les principaux responsables de cette installation et leurs opposants ne débattent plus. Fortement irradiés, ils sont morts ou souffrent le martyr de leur inconséquence, de leur manque de clairvoyance ou de l’inefficacité de leurs protestations.




    Ne nous laissons plus déposséder de nos responsabilités, notre avenir collectif et celui de nos enfants en dépend !
    Frantz
    Frantz


    Nombre de messages : 794
    Age : 52
    Réputation : 4
    Points : 47
    Date d'inscription : 29/10/2006

    Economie Empty economie

    Message par Frantz Dim 17 Déc - 22:45

    Le Conte De Roseland - Un article de Ekopedia.

    Ceci se passait en des temps fort anciens:

    Dans le comté de Roseland vivait une population industrieuse. La prospérité et la convivialité régnaient.

    Nicolas, le cinquième fils d'un fermier venait d'atteindre sa majorité. Il vint trouver son père et lui dit: "Père, la ferme n'a pas besoin d'une cinquième paire de bras pour continuer à prospérer. Or, on entend bien des habitants du comté regretter l'absence d'habits de fête. Aussi souhaiterais-je m'établir tisserand".

    "Bonne idée", répondit son père. "Je peux te donner la petite grange pour y installer ton échoppe. Mais tu sais que je n'ai pas trop d'argent pour nos achats aux foires. Et il t'en faudra pas mal. Va donc voir, de ma part, le Grand Argentier du comté, le sieur Doré".

    Ce qui fut dit, fut fait. Nicolas fut tout étonné, lors de son entrevue, de voir le Grand Argentier si ouvert et les choses si faciles. "Il te faut 250 écus? Tu vas les avoir. Porte ce billet au trésorier. Il va te les donner immédiatement. Bon courage, Nicolas!..."

    Nicolas se confondit en remerciements; mais dans le couloir, il fut pris d'un doute: "Il ne m'a fixé, ni échéance de remboursement, ni taux d'intérêt", il revint donc frapper à la porte pour demander les conditions de ce prêt.

    "Nous ne te prêtons pas ces écus, nous te les donnons. L'équilibre de la circulation monétaire est actuellement atteint dans notre Comté. il faudra donc un peu plus de pouvoir d'achat à nos sujets pour acheter tes beaux habits. L'argent que nous te donnons pour acheter tes bois, tes laines, tes teintures, mais aussi pour que tu puisses créer une famille, va aller dans leurs poches par tes achats. Tu serviras la collectivité et l'équilibre subsistera.

    C'est simple! Va! Et que Dieu te bénisse!..."

    Moralités de cette histoire :

    La masse monétaire doit rester liée aux évolutions du progrès technique et à celles de la population d'une nation. Si la population s'accroît ou si les activités augmentent, la masse monétaire en circulation doit s'accroître aussi, ce n'est pas de l'inflation. Par exemple, pour pouvoir travailler, les femmes doivent se faire aider à domicile; il y a ainsi deux emplois créés ce qui augmente le PNB et nécessite une émission monétaire.
    La monnaie est la propriété de la communauté. Elle est émise par son représentant mandaté. Elle ne coûte que le prix du papier et des salaires pour la fabriquer. Mais aujourd'hui l'Etat ayant abdiqué son pouvoir régalien de battre monnaie, l'accroissement nécessaire de la masse monétaire est réalisé sous forme de déficit budgétaire. il est financé par l'emprunt et coûte des intérêts exorbitants. L'argent créé, l'est sous forme de dettes, il est devenu propriété des banques et non plus de la communauté. Le peuple a perdu sa souveraineté. Elle lui a été reprise par ceux qu'il avait élus pour le représenter.
    Que se serait-il passé pour Nicolas, si l'argent, au lieu de lui avoir été sagement donné, lui avait été prêté, et de plus avec intérêt? En dépensant les 250 écus prêtés, il aurait bien accru la masse monétaire de la communauté. Mais en les remboursant, c'est à dire en s'en privant, il aurait cette fois diminué la masse monétaire qui serait revenue à son niveau initial. De plus, en payant des intérêts (qui auraient pu être d'un même montant, soit 250 écus, si son prêt avait été de 8% en 20 ans ou de 11% en 15 ans), il aurait alors diminué la masse monétaire. Finalement sa nouvelle activité, au lieu d'enrichir la communauté, l'aurait appauvrie. C'est bien ainsi que les choses se passent aujourd'hui!... Plus vous travaillez, plus vous vous appauvrissez.

    Contenu sponsorisé


    Economie Empty Re: Economie

    Message par Contenu sponsorisé

      Sujets similaires

      -

      La date/heure actuelle est Sam 28 Sep - 20:29

      Ne ratez plus aucun deal !
      Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
      IgnorerAutoriser