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    Message par Frantz Dim 17 Déc - 22:47

    Économie du libre

    Tux: mascotte du noyau LinuxL'économie du libre est apparue avec l'informatique. Les informaticiens au début de cette révolution technologique créaient de nouveaux logiciels, désiraient pouvoir modifier les logiciels existants afin que ces outils s'adaptent à leur utilisation dans le cadre professionnel et personnel. Ce mouvement en est venu à partir de 1983 (Richard M. Stallman lance le projet GNU et la license publique générale ou GPL[general public licence] en anglais) à produire un système d'exploitation libre appelé GNU ainsi que la documentation lié à ces projets. Actuellement le noyau (programme offrant une interface logiciel pour pouvoir exploiter le matériel) du projet GNU n'est pas achevé, c'est pourquoi le projet utilise actuellement le noyau différent, le noyau Linux. Depuis la fin du siècle dernier, le libre s'est étendu à des suites bureautique dont la plus connu est OpenOffice.org, et plus récemment le navigateur Firefox de la Fondation Mozilla ainsi que des encyclopédies libres telle Ekopedia ou Wikipédia (encyclopédie généraliste). Dernièrement ce mouvement s'est étendu aux milieux artistiques notamment dans la musique, la photographie, les arts numériques, la littérature etc... grâce à des licences telles que Creative commons ou Artlibre. Enfin, des projets en biotechnologies dans le domaine biomédicale et agronomique semble émerger avec l'intitiative appelé bios de Cambia qui a élaboré une license (bios) et mise en place une plate-forme internet de coopération entre les scientifiques. site internet de l'initiative: bioforge.net


    proposition en vue de la futur version de l'environnement graphique KDE pour le système d'exploitation GNU/LinuxHoward Rheingold (auteur du livre Smart Mobs) pense comme Marx que les systèmes économiques sont la conséquence des conditions technologiques et sociales d'une époque (« modes de production », en terminologie marxiste), mais en tire des conclusions très différentes : si la société industrielle du XIXe siècle a créé la notion de capitalisme, alors selon lui les conditions nouvelles de production créées par l'Internet (entre autres le partage de fichiers) changent la donne économique et pourraient préluder à l'apparition de nouveaux systèmes économiques concurrents à la fois du capitalisme et du socialisme, coexistant tant bien que mal avec eux, et entrant en conflit avec eux au passage. Des mouvements comme celui de l'open source ou des Logiciels libres avec le système d'exploitation GNU/Linux, ainsi que les escarmouches qui se multiplient au sujet des échanges de fichiers MP3 et DivX en seraient selon lui les signes avant-coureurs.

    Sans aller jusque là, on peut tout de même affirmer que le libre critique de manière fondamentale la propriété intellectuelle, et les brevets logiciels, remettant en cause le fait selon lequel la propriété est source de créativité. Enfin il nous oblige à redéfinir la notion de privé et de public dans la mesure ou ce sont des personnes n'ayant aucun lien avec un État qui produisent des biens qui appartiennent pourtant au domaine public. Espérons que la bataille du libre sera gagné par les logiciels ouverts et libres face au géant du logiciel propriétaire: microsoft.

    Utilisateurs que nous sommes Soyons libres !! Adoptons linux et les logiciels libres !!!
    Et un message aux ingénieurs en informatique: c'est grâce à vous que l'on peut changer la donne ! Entreprenez dans le libre !!!
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    Message par Invité Lun 18 Déc - 15:11

    tres bonne morale concernant ton post sur les flux monetaires , j adhere completement !!!!

    et pr le second concernant linux , j avoue le concept est bien , chez moi , j ai la suite openoffice installer et c est tres bien , voir mieux que office de chez crosoft sous certains aspects , et surtt c est gratuit !!!!
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    Message par Invité Lun 18 Déc - 16:01

    Téhéran veut remplacer le dollar par l'euro
    Par La Tribune

    lun 18 déc, 12h41


    L'Iran marque son irritation vis-à-vis de Washington. Les revenus pétroliers, essentiels pour la république islamique, seraient libellés en euros, ce qui contribuerait aussi à maintenir les recettes énergétiques face à l'érosion du dollar.
    En décidant de remplacer le dollar par l'euro dans ses échanges extérieurs et pour ses avoirs à l'étranger, Téhéran a effectué "un geste plus politique qu'économique", estime ce lundi Moncef Kaabi, analyste chez Natixis, qui se déclare "pas étonné" par cette annonce. L'Iran cherche ainsi à limiter sa dépendance envers le billet vert et marque son irritation vis-à-vis de la politique américaine à son égard. Pour autant, "avec l'érosion du dollar, changer la facturation de ses échanges en adoptant l'euro revient aussi à maintenir le pouvoir d'achat de Téhéran", souligne l'expert.

    "Les sources de l'étranger et les revenus pétroliers seront calculés en euros, et nous les recevrons en euros pour mettre fin à la dépendance à l'égard du dollar", avait annoncé plus tôt dans la matinée le porte-parole du gouvernement iranien, Gholamhossein Elham. "Nous procéderons aussi à ce changement pour ce qui concerne les avoirs iraniens à l'étranger (...) Le gouvernement a ordonné à la banque centrale de remplacer le dollar par l'euro pour limiter les problèmes des organes exécutifs dans les échanges commerciaux pour l'ouverture de lettres de crédits", a poursuivi le porte-parole.

    Sans surprise, celui-ci s'est référé ainsi implicitement aux difficultés croissantes des organismes iraniens pour conclure des contrats à l'étranger en raison des pressions américaines sur les banques pour ne plus traiter avec des clients iraniens. Le porte-parole a aussi indiqué que "la base de calcul du budget, qui reposait sur les rentrées en devises en dollars, est en train d'être changée".

    Les exportations pétrolières représentent jusqu'à 80% des rentrées en devises de l'Iran. Et les recettes tirées des hydrocarbures constituent la moitié des revenus de l'Etat. La hausse des cours du brut a eu un effet direct sur les recettes pétrolières iraniennes, ce qui permet à Téhéran de disposer de réserves de change estimées aujourd'hui à 58,5 milliards de dollars. Selon Moncek Kaabi, si ces réserves basculent en euros, il faut prévoir "entre 0,1% et 0,2% d'appréciation" de la monnaie européenne à terme. Mais la hausse pourrait être nettement plus importante si d'autres pays producteurs suivaient Téhéran. "Plusieurs pays pétroliers ont déjà envisagé de le faire", poursuit l'expert de Natixis. Pourraient ainsi être tentés d'emboîter le pas à l'Iran les "durs" de l'Opep, comme la Libye, qui détient des réserves de change à hauteur de 57 milliards de dollars, le Venezuela (32 milliards) ou l'Algérie (69 milliards).

    Enfin, le passage à l'euro facilitera les échanges commerciaux de l'Iran, qui se font déjà à 40% avec l'Union européenne. Si le premier fournisseur de Téhéran demeurait, en 2005, les Emirats Arabes Unis, avec 17,2% de part de marché, l'Allemagne, longtemps au premier rang, suit avec 12,7% de part de marché, devant la France (7,3%) et l'Italie (6,9%).
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    Message par Frantz Mar 19 Déc - 19:33

    ça risque de remettre en cause l'équilibre actuel mais c'est pas plus mal si ça bouscule un peu les states ! il risque aussi d'y avoir une phase de transition, ce qui n'est pas très bon pour la bourse, donc pour mon PEE (entre autre...).
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    Message par Invité Mar 19 Déc - 22:05

    Ds le fond , je pense que ns sommes tous d accord , cela ne peut etre qu une bonne chose et emmerder les ricains , et rien que pr ca c est bon ... cheers
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    Message par Frantz Mar 19 Déc - 23:08

    j'ai qd mm hate de voir ce qu'il va se passer si les démocrates passent lors de la prochaine élection présidentielle aux states...
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    Message par Invité Mer 20 Déc - 15:00

    pr ma part , je considere que le clivage republicain/democrate est encore pire qu en france avec la droite et la gauche ...

    c est la meme banane a la fin , sauf que les democrates la font passer plus en douceur et polimment ... mais encore une fois , j espere me tromper ... rabbit
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    Message par Frantz Mer 20 Déc - 21:15

    malheureusement, je crois que tu as raison...disons que les démocrates font plus dans le social, après, niveau économique et guéguerre, c'est la mm !
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    Message par Invité Mer 20 Déc - 22:33

    ca sonne tres pesimiste mais bon , a force de m interesser a ce genre de choses ca n aide pas a croire que les choses vont changer , a part peut etre qd il sera trop trad !!! Sad

    heuresement que l on garde tjrs nos convictions ...
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    Message par Invité Ven 22 Déc - 19:36

    en cette période ou on peut croire au père Noel, souhaitons à chacun de trouver au pied du sapin le cadeau auquel il reve depuis sa plus tendre enfance ...ou presque.
    un grand salut a Rodolphe et Alexandra pour leur arrivée
    bravo à Brice pour la prouesse technique démontrée ( c'est l'impossible réalisé comme dirait JB)
    bisous à tous et bon Noel
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    Message par Frantz Mar 26 Déc - 22:57

    L'euro, "une mauvaise chose" pour plus d'un Français sur deux
    LEMONDE.FR avec Reuters | 26.12.06


    Les Français ont désormais une vision majoritairement négative de l'euro. Selon un sondage TNS Sofres pour l'hebdomadaire Le Pèlerin à paraître jeudi 28 décembre, 52 % des Français estiment que la monnaie unique a été "une mauvaise chose" pour la France en général. Seuls 46 % pensent que le remplacement du franc par l'euro, le 1er janvier 2002, a été une bonne chose. Le sondage a été réalisé les 23 et 24 novembre auprès de 1 000 personnes représentatives de la population française et âgées de 15 ans et plus. En décembre 2003, les opinions négatives sur ce sujet ne représentaient encore que 45 % des sondés, selon une enquête réalisée pour le Nouvel Observateur.

    Aujourd'hui, les ouvriers sont particulièrement négatifs sur l'euro, que ce soit pour la France en général (66 %), pour la croissance économique (61 %), pour l'emploi (62 %) et pour eux personnellement (71 %). A l'inverse, les cadres et professions intellectuelles voient la devise européenne d'un bon œil pour la France en général (67 %), pour la croissance économique (61 %), pour eux personnellement (56 %). Mais ils ne sont que 48 % à estimer que l'euro a été une bonne chose pour l'emploi. Seule la catégorie des commerçants, artisans et chefs d'entreprise estime à 52 % que l'euro a eu une influence positive sur l'emploi.

    En termes d'appartenance partisane, les sondés sympathisants de la droite parlementaire se montrent le plus favorables à l'euro et les sympathisants d'extrême droite les plus négatifs. En revanche, les Français sont d'accord à la quasi-unanimité – à 94 % – pour estimer que l'adoption de l'euro a eu pour conséquence "une aggravation de la hausse des prix". Malgré tout, les Français ont fini par s'adapter peu à peu à la monnaie unique : ils ne sont plus que 25 % à convertir systématiquement les prix affichés en euros en francs. Ils étaient près de 50 % en décembre 2003.

    Bonne chose ou non, il est claire que pour moi, mon pouvoir d'achat a baissé !!!

    Mad
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    Message par Invité Ven 29 Déc - 15:39

    entierment d accord , la seule chose positive c est qd on bouge a l etranger , c est pratique , mais hormis ca , c est une banane complete
    .....
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    Message par Invité Ven 29 Déc - 23:32

    Bilan en demi-teinte pour l’euro
    Selon les résultats d’un sondage publié dans l’édition du Pèlerin du 28 décembre, 52 % des personnes interrogées sont déçues par le passage à l’euro. Cinq ans après son introduction, la monnaie unique présente un bilan en demi-teinte.



    94 % des personnes interrogées estiment que le passage à l’euro s’est traduit par une hausse du prix du panier de la ménagère. Un sentiment partagé par tous les Européens qui ont adopté l’euro, et qui ne manque pas de réjouir les enfants de la perfide Albion qui se félicitent de leur positionnement hors Euroland. Au fond, la monnaie unique symbolise bien de quelle façon le citoyen ordinaire ressent l’Union européenne : avec résignation et un certain pessimisme.
    Et il est vrai que si l’euro est une réussite technique incontestable, ses conséquences sur la vie courante des Européens ont été mal appréhendées. Il est loin, l’enthousiasme du 1er janvier 2002, et le plaisir de tenir entre ses mains nouveaux billets et nouvelles pièces. L’alignement systématique au demi ou à l’euro supérieur s’est concrètement traduit par une hausse remarquée des produits les plus courants. Avec un taux de conversion de l’euro en francs à 6,56, autant dire que la progression a été conséquente, alors que dans le même temps l’évolution des salaires s’est faite au centième d’euro près.


    Les avantages sont beaucoup plus difficilement saisissables. Pour les eurocrates, l’euro a pour fonction d’apporter, à travers la monnaie unique, une cohésion des politiques économiques des membres de l’Union européenne, et de favoriser les échanges intracommunautaires. Il constitue de ce fait à leurs yeux un outil politique de l’intégration européenne.


    Succès économique, l’euro n’est pas pour autant un succès populaire. L’Europe, ce n’est pas seulement celle des entreprises, mais aussi celle des citoyens. Faute d’avoir suscité une réelle dynamique économique, et, par ricochet, créé un enrichissement collectif, l’euro n’a pas renforcé le sentiment d’appartenance à un même territoire, et son corollaire, le désir de vouloir vivre ensemble.
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    Message par Frantz Sam 30 Déc - 23:00

    ça c'est clair !!! où en est ce fameux projet Europe ??? parceque là, c'est pire qu'avant et rétrospectivement, si ç'avait été le OUI qui avait remporté les votes pour la constitution européenne, ç'aurait été pire socialement parlant...
    mais finalement, le but inavoué des politicards n'était ce pas de créer une nouvelle sphère de pouvoirs afin de pouvoir y accéder ???
    malheureusement, le pouvoir mène au pouvoir, il est loin le temps où la Révolution avait été faite pour que le Peuple gouverne ! Il n'existe plus bcp d'esprit révolutionnaire désormais...où cela nous mènera t il ?
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    Message par Invité Dim 31 Déc - 0:57

    saddam est mort il a ete pendue (gros old school les arabes lol)
    Samedi a 4 heures du matin heure de PARIS
    Et ba ca rigole pas !!!
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    Message par Invité Mar 2 Jan - 16:01

    Le monde est encore plus inégal
    Le produit mondial brut augmente, donc le monde s’améliore, serait-on porté à croire. Il y a pourtant quelque chose qui cloche quand on y regarde de plus près. On doit bien alors se rendre à l’évidence: les riches sont plus riches, et les pauvres toujours aussi pauvres. Une étude exhaustive du patrimoine mondial, parue au début du mois de décembre (communiqué de presse), vient de le démontrer.



    L’Institut mondial de recherche sur l’économie du développement de l’université des Nations unies (UNU-WIDER), à Helsinki (Finlande), révèle que 2% des adultes les plus riches du monde possédaient la moitié du patrimoine mondial des ménages en 2000. La concentration de la richesse est à ce point que 1 % des adultes en possédaient à eux seuls plus de 40 %.
    Au même moment, 50 % des adultes avaient l’immense privilège de détenir 1% de la richesse mondiale.

    Je suis allé voir sur PopulationMondiale.com où j’ai constaté, vendredi 29 décembre 2006 à 10 h 45 min et 2 sec, qu’il y avait 6 584 201 923 personnes sur notre bonne vieille planète Terre. Environ 4,7 milliards ont plus de quinze ans. Considérons donc qu’il y a environ 1,8 milliard d’adultes.

    En chiffres ronds, disons que 38 M d’adultes se partagent la moitié de la richesse globale des ménages. Selon les chiffres d’UNU-WIDER, qui ne doivent pas avoir beaucoup changé depuis six ans, cela leur fait un patrimoine familial de 18 500 000 000 000 000 USD, soit un demi-million USD chacun.

    Pas mal, quand on sait que pour faire partie du 10% les plus riches de la Terre, il faut un patrimoine minimal de 61 000 USD, et qu’avec un patrimoine de 2 200 USD on se hisse parmi les 50% les plus riches.

    Pour établir la valeur de la richesse mondiale, les auteurs de l’étude ont calculé la valeur nette du patrimoine, c’est-à-dire la valeur des actifs physiques et financiers, déduction faite du passif. Le patrimoine mondial valait 125 trillions USD en 2000 selon l’étude, soit 20 500 USD par personne.

    L’étude révèle une répartition très inégale de la richesse de ce patrimoine. La valeur globale du Gini de la richesse des adultes (équivalent du coefficient de Gini des revenus) s’établit à 0,89. Cela veut dire que sur dix personnes, une seule s’approprie 99 % du gâteau.

    De fait,10 % des adultes détiennent 85 % du patrimoine mondial.

    Les co-auteurs de l’étude, James Davies (de l’Université de Western Ontario), Anthony Shorrocks et Susanna Sandström, de l’UNU-WIDER, et Edward Wolff, de l’Université de New York, ont pour la première fois étudié « tous les pays du monde et la totalité des composantes principales du patrimoine des ménages, dont les actifs et passifs financiers, les biens immobiliers et les autres biens corporels ».

    Les écarts varient considérablement dans le monde, le Japon venant en tête avec un patrimoine moyen de 181 000 USD, tandis que les actifs par habitant sont d’à peine 1 100 USD en Inde. Le Japon et les États-Unis ont un rapport passablement différent vis-à-vis l’accumulation de la richesse : le Japon a un Gini de 0,55 alors que celui des États-Unis approche 0,80.

    Fait à noter, écrivent les auteurs, « dans les pays nordiques [Europe du Nord], le système de sécurité sociale assure un généreux niveau de retraite publique, qui réduit probablement l’accumulation de richesse ».

    L’étude confirme ce dont on se doutait : le patrimoine immobilier est proportionnellement beaucoup plus important dans la richesse des pays en développement , alors que les comptes d’épargne sont très répandus dans les économies en transition et dans certains pays riches d’Asie.

    Les participations et d’autres types d’actifs financiers sont plus fréquents dans les pays riches occidentaux où les régimes de retraite privés pèsent énormément, révèlent les auteurs.

    Certes, diverses analyses indiquent une répartition inégale des revenus dans le monde et qui va en se dégradant (les auteurs le soulignent dans leur introduction). Cette nouvelle étude démontre pour sa part à quel point la répartition de la richesse est encore plus inégale que ne l’indiquent les revenus.

    James B. Davies, Susanna Sandstrom, Anthony Shorrocks, and Edward N. Wolff, The World Distribution of Household Wealth, 5 December 2006, 70 pages.
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    Message par Frantz Mar 2 Jan - 21:54

    tu peux pousser l'analyse et extrapoler sans trop te gourrer d'ailleurs : je fais une prédiction...d'ici une 50aine d'années, la richesse va encore plus se concentrer sur un nombre encore plus réduit de personnes !

    MAIS !!! car il y a toujours un "mais", toujours un côté "pile", toujours un "yang"... les choses s'inversent invariablement et ce, quelque soit la manière. Donc, d'une manière ou d'une autre, ça partira en sucette.
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    Message par Invité Mar 2 Jan - 21:57

    oui , l effet boomerang , et qd le boomerang leur reviendra ds la tronche , aie aie aie !!!! mais je ne sais pas si ns serons tjrs de ce monde pr voire cela !!! scratch
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    Message par Invité Mar 2 Jan - 22:40

    c'est un truc de ouf quand mème l'augmentation des prix!!
    tout le monde devrait être dans la rue bordel.
    "Pays de merde !"
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    Message par Frantz Mar 2 Jan - 22:51

    ça c'est clair !

    en finlande, les amendes sont proportionnelles au salaire...ça l'fait grave ça !
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    Message par Invité Mer 3 Jan - 14:35

    tant que les gens se preocuperont plus du coup de boule de zidane que de ce genre de choses , ils auraient tort de ne pas ns traiter comme des moutons ...
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    Message par Invité Mer 3 Jan - 22:37

    J ai trouver cet article interessant ...étant moi meme a l étranger ... haaaaaa , l eternelle fuite de la matiere grise !!!! lol lol!

    Faut-il quitter la France ?

    On ne sait pas précisément combien de Français quittent chaque année le pays pour s’expatrier, on n’en connaît même pas toujours précisément les raisons, mais ce dont on est absolument certain, c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux, et que cela concerne désormais toutes les catégories de personnes, dans tous les milieux.
    Le ministère des Finances annonce un chiffre de trois cents contribuables très fortunés qui s’exilent ainsi chaque année pour raisons fiscales, mais il est fort probable que le nombre total de candidats au départ, quels que soient leur niveau de richesse et leurs motivations, dépasse largement plusieurs dizaines de milliers d’expatriés annuellement. D’après tous les observateurs, la tendance n’est ni à la stabilisation ni à la baisse. Au contraire.

    Le problème nécessite d’être pris très sérieux, et nul ne sait réellement l’impact qu’il peut avoir sur la société française, encore moins sur l’économie française.

    Ceux qui partent sont généralement des forces vives, des individus potentiellement proactifs, des investisseurs, des entrepreneurs, des ingénieurs, des scientifiques, des étudiants de haut niveau, des chercheurs, des cadres dirigeants, des cadres supérieurs, des créatifs, des inventeurs, des visionnaires. La nouveauté, c’est qu’ils ne sont plus seulement issus de la “matière grise”, de plus en plus de “travailleurs”, des gens dynamiques et actifs qui n’ont pas forcément fait de longues études, trouvent des opportunités ailleurs. Tous ces gens sont simplement déçus par la “décroissance” de la France, et décident de partir chercher ailleurs ce qu’ils ne trouvent pas dans leur pays.

    Gardons bien à l’esprit que le modèle français est considéré partout à l’extérieur comme très qualitatif, il est perçu comme un système sans faille, parfait, idéal, envié même, où tout le monde semble vivre heureux dans le meilleur environnement possible, bref une idée vieille de trente ans.

    Par conséquent, le Français sera toujours accueilli de la meilleure manière qui soit partout ailleurs, le capital sympathie est tellement important qu’on ne voit plus très bien où sont les freins au départ.

    Quand on regarde les choses en face, ou de l’intérieur, on est bien obligé de constater qu’il y a un écart absolument énorme entre ce que le pays est censé être, et ce qu’il est vraiment, ou encore ce qu’il est censé apporter, et ce qu’il apporte vraiment. Pendant longtemps, cet écart pouvait être supporté, mais à force de se creuser davantage, il est devenu suffisamment inacceptable pour déclencher chez certains l’impulsion du projet de départ.

    On ne peut pas reprocher le manque d’objectivité de ceux qui quittent le navire avant qu’il ne sombre. On ne peut pas non plus critiquer leur manque de patriotisme, ou d’honneur. Dans un monde global, où l’individualisme est un mode de vie largement répandu et même plébiscité, il n’est pas anormal de penser qu’on puisse trouver mieux ailleurs, surtout quand cela devient criant de vérité, et qu’il suffit de voyager un peu (réellement, ou simplement sur l’Internet) pour s’en rendre compte.

    La France donne des signes incontestables de déchéance. Le pays est “techniquement” en situation de faillite, et le terme n’est pas exagéré. Faillite économique et financière, d’abord, et faillite sociale ensuite. Dans tous les domaines, il est devenu très difficile de trouver des raisons valables pour rester vivre en France. Tous les indicateurs sont dans le rouge. Certains affirment même que dans bien des cas, il n’est plus possible de faire machine arrière sans une rupture brutale, et forcément toujours dramatique.

    On pourrait évoquer quelques domaines où le malaise est fortement présent.

    Le système éducatif français n’est plus à la hauteur, il est complètement à la dérive, à tous les niveaux. Le corps enseignant est démobilisé et rendu inefficace, les infrastructures sont inadaptées, les résultats sont catastrophiques. Quand le ministère de l’Éducation annonce 82% de réussite au baccalauréat, les professeurs, eux, affirment qu’on ne dépasserait pas 30 ou 40% si l’on appliquait les mêmes règles qu’il y a dix ans. Nos universités sont des dortoirs à étudiants qui n’ont aucune vocation à y entrer. Pour bénéficier d’un environnement éducatif un peu meilleur, il faut pouvoir intégrer des établissement privés, qui ne sont donc pas à la portée de toutes les bourses.

    Les nouvelles générations de Français sont des individus formatés pour être systématiquement et lourdement assistés, qui n’ont aucun goût pour le travail ou l’action proactive. Des idées simples, telles que “l’effort amène la récompense”, “le travail est un mal nécessaire” ou “la réjouissance passe par le travail” ont disparu de leur système de pensée.

    La France disposerait a priori d’un bon réseau de santé et offre une bonne couverture sociale. Malheureusement, l’accueil qu’on nous réserve dans les hôpitaux se dégrade. Le niveau des équipements et des technologies n’est plus pertinent. On ne peut pas facilement être pris en charge dans des unités spécialisées pour bénéficier des meilleurs soins, on entend même ici ou là que pour se faire opérer par un spécialiste, il faut pouvoir payer des honoraires supplémentaires... plus ou moins discrétionnaires.

    On ne cesse de le répéter, la France est championne du monde de la fiscalité la plus lourde, mais aussi la plus injuste. Cette seule raison pourrait suffire à tous nous faire fuir, parce que partout ailleurs la charge qui pèse sur le fruit de notre travail serait inférieure.

    Dans le domaine de l’entreprise, créer une société ou se “mettre à son compte” implique désormais des risques qui peuvent rapidement s’avérer insurmontables, les gens sont découragés lorsqu’ils observent l’expérience de ceux qui s’y sont essayés. Les “mauvaises surprises” s’accumulent quotidiennement, sans compter la dégradation de l’image du “patron” dans le pays. L’entrepreneur devrait être valorisé avec la plus haute distinction, puisqu’il est l’unique maillon de la chaîne économique qui est à l’origine de la création des richesses, et qui œuvre surtout pour les autres, en définitive.

    La France offre une grande liberté de façade, mais en réalité la complexité de ses règles, et la multiplicité des associations dont le but est d’augmenter les droits de certains en diminuant ceux des autres font qu’il devient de plus en plus difficile d’évoluer librement, ou d’entreprendre librement.

    En France, la Justice est à deux vitesses, voire à trois vitesses (on observe un traitement différent pour les riches, pour les pauvres, et pour les affaires médiatisées). Quand on interroge les Français au sujet de la Justice, ils sont 75% à penser qu’elle est injuste dans leur pays.

    On pourrait passer des heures à lister tous les problèmes qui s’accumulent en France, on pourrait parler du pouvoir d’achat qui baisse du fait de l’augmentation des prix, de l’impact de l’euro, de l’augmentation des charges directes et indirectes inévitables sur les individus, de la situation des entreprises qui étouffent et se retrouvent souvent au bord du gouffre, et de tout ce qui est soutenu artificiellement, on pourrait encore parler d’injustice, de criminalité en hausse, d’insécurité, et de la dégradation de la qualité de vie en général.

    Certains se demandent s’il ne faudrait pas tout recommencer à zéro, en mettant tout à plat une fois pour toute, en tapant du poing sur la table. Politiquement, le pays ne devrait-il pas être dirigé par un “dictateur visionnaire et sage” plutôt que par des alternances de droite et de gauche qui l’ont mené où il est aujourd’hui, et qui continueront dans une voie similaire, probablement dans un cadre démocratique qui n’en porte plus que le nom ?

    Pourquoi reste-t-on en France aujourd’hui ? Pour une majorité d’entre nous, il est encore difficile d’admettre qu’on puisse laisser derrière soi l’endroit où on a toujours vécu, son travail, sa famille, sa maison, ses projets, son pays, ne serait-ce que par principe. Le véritable frein aujourd’hui, ce n’est pas le patriotisme, mais plutôt un facteur psychologique lié à la peur de l’inconnu, qui s’estompe néanmoins.

    Par ailleurs, je ne suis pas persuadé que ceux qui quittent la France le font exclusivement pour des questions financières, la majorité des expatriés que je rencontre partout dans le monde (en Amérique du Nord, en Asie, au Moyen-Orient ou un peu partout en Europe) certifient qu’ils ont surtout cherché une meilleure qualité de vie, plus de tranquillité, plus de liberté, moins de criminalité, plus de visibilité à long terme, plus de sécurité, moins de pressions diverses, plus de joie de vivre. L’argent vient souvent après toutes ces considérations naturelles et humaines.

    Un autre élément troublant est que la plupart de ces gens qui partent ne souhaitent pas revenir en France si la situation s’améliore, certains garantissent même qu’ils ne reviendraient pour rien au monde.

    J’ai bien peur que par la force des choses, de plus en plus de gens vont trouver évident de quitter la France pour trouver mieux ailleurs, ils découvrent que ce projet personnel est finalement assez réaliste et plutôt facile à faire aboutir.

    Nous sommes à un seuil où les Français les plus actifs, vivant seuls, et ils sont nombreux, n’auront plus aucun complexe à quitter la France, et pourquoi pas l’Europe. Ce mécanisme me paraît inéluctable et hautement dangereux, et je ne vois pas bien ce qui pourrait le limiter ou l’inverser ; il résulte naturellement d’une politique nationale et européenne déplorable dans bien des domaines.
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    Message par brice Jeu 4 Jan - 12:04

    J'ai jamais interprété ton départ à l'étranger comme une fuite de matière grise !
    Une bonne fuite d'eau c'est tout !


    hihihihihihihihihihihi
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    Message par Invité Jeu 4 Jan - 15:08

    lol!
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    Message par Invité Jeu 4 Jan - 15:36

    Encore un tres tres bon article trouver sur agoravox.fr ...

    La concurrence, une nécessité naturelle ?
    La notion de concurrence est au centre de la théorie économique libérale. Les libéraux les plus ultra l’idéalisent, la rêvent parfaite, et veulent qu’elle s’étende à tous les niveaux de la vie économique. Mais interrogeons un peu les fondements de cette conception de la concurrence parfaite...



    Pour faire accepter leurs conceptions du monde économique tel qu’il devrait être, les libéraux les plus acharnés utilisent souvent le parallèle avec les lois qui régissent la vie naturelle. Ainsi, la concurrence serait forcément bonne, quelle que soit l’importance qu’on lui accorde, parce que la nature, système parfaitement rôdé, fonctionne sur le mode de la concurrence.




    Cette analyse du fonctionnement de la nature repose sur la théorie de l’évolution des espèces de Darwin. Selon Darwin, les espèces auraient évolué, en se perfectionnant, par sélection naturelle, par concurrence entre les espèces, les plus résistants ou les plus malins s’adaptant, tandis que les espèces plus faibles ou moins chanceuses disparaissaient. Appliquée au domaine de la politique économique, cette théorie prend le nom de « darwinisme social » ; c’est par la concurrence, si possible parfaite, que nos sociétés humaines, comme les espèces animales et végétales, pourront se développer, évoluer vers de meilleurs horizons.




    Or, cette application d’une règle « naturelle » aux sociétés humaines pose problème :




    - d’une part, l’évolution des espèces dans leur globalité s’est faite au prix de sacrifices innombrables d’espèces plus handicapées que les autres, ou jouissant d’un environnement moins favorable. Transposer ce principe aux sociétés humaines suppose que pour faire progresser nos sociétés, il faille en passer par le sacrifice des plus faibles. Ceci n’est pas acceptable. D’ailleurs les libéraux devraient mieux lire Darwin, qui pensait que ce fonctionnement concurrentiel de la nature, à cause des sacrifices qu’il impliquait, ne devait pas s’appliquer aux sociétés humaines.




    - ajoutons que les espèces ont évolué sur une échelle de temps bien plus considérable que nos sociétés humaines ; quand bien même la majorité acceptait de se sacrifier pour le bien de la société, on ne sait pas en combien de temps les bénéfices pour la société entière finiraient par apparaître. Les libéraux donnent souvent l’argument, de manière plus ou moins voilée, que les sacrifices (sous-entendu « des plus faibles ») paieront, « à plus ou moins long terme », sans qu’on sache vraiment à quel terme ils paieront vraiment. Keynes, le théoricien de l’Etat-Providence répondait en son temps à Messieurs les libéraux : « A plus ou moins long terme, nous serons tous morts. »




    - précisons également que le fait de transposer de façon brute le fonctionnement de la nature à la société traduit une méconnaissance totale des rapports entre nature et culture. Si les hommes se sont constitués en société, c’est justement pour se protéger de l’hostilité de l’environnement naturel. En élaborant des lois, ces sociétés ont tenté de réguler les pulsions naturelles animales des hommes. Le contrat élaboré entre les hommes pour vivre ensemble n’est pas « naturel », comme le prétendent les libéraux ultra, c’est un contrat « social », élaboré, construit par la société. Il est vrai que cette idée de contrat « naturel » entre les hommes est bien pratique pour justifier l’idée que l’Etat (garant de la loi) n’est pas nécessaire au bon fonctionnement des sociétés humaines. Cette idée selon laquelle les hommes s’entendraient ensemble de manière « naturelle » est tout bonnement stupide.




    - enfin, il faut tout de même avouer que les libéraux restent branchés sur la théorie de Darwin, qui date quand même du XIXe siècle ! Et ils se disent modernes ! Or il s’avère que l’étude des systèmes biologiques a évolué depuis Darwin. Aujourd’hui il est clairement démontré que les espèces n’ont pas seulement évolué par concurrence, mais aussi par symbiose, par coopération. Il peut s’agir d’une coopération entre espèces différentes (le requin et le poisson pilote, qui se nourrit des bactéries du premier et jouit de sa protection contre les prédateurs, l’abeille qui utilise le sucre des fleurs pour produire son miel, mais qui aide les fleurs à la pollinisation), ou entre membres d’une même espèce (si les fourmis fonctionnaient sur le mode de la concurrence, et non de la coopération, la fourmilière aurait bien du mal à être construite et l’espèce fourmi ne survivrait pas). En clair, si on veut vraiment rapprocher le fonctionnement de la nature de celui de la société, il serait plus judicieux de dire que la concurrence seule ne peut pas faire progresser les sociétés humaines, il faut aussi faire une place importante à la coopération, qui permet de mutualiser les efforts, ce qui entraîne un gain d’énergie et d’efficacité. Il est évident en effet que dans le cas d’une situation de concurrence entre entreprises commercialisant le même type de produit, chaque entreprise fait des recherches sur la même chose dans son coin, dépensant beaucoup plus d’énergie et de capital que si elles effectuaient ces recherches en coopération.






    Je finirai en abordant la notion de compétitivité. On nous dit souvent qu’on ne peut pas échapper au monde extérieur (le monde économique), mondialisation oblige, et que, comme ce monde est hostile, il faut bien s’adapter, en devenant « compétitif », au risque de s’affaiblir. Quand les libéraux ont épuisé toutes les justifications face aux critiques qu’on leur adresse, il leur reste l’argument suprême : il faut être compétitif, même si cela coûte beaucoup de sacrifices, car c’est le seul moyen pour nos sociétés de survivre.


    Voyons donc ce qui se passe dans la nature. Certains animaux laissent mourir une partie de leur progéniture, ou bien tuent leurs petits. S’ils font cela, ce n’est pas par cruauté, mais parce que ces sacrifices sont nécessaires à la survie du groupe dans un environnement hostile. Les libéraux qualifieraient l’action de ces animaux de « réaliste » ; ainsi, s’ils demandent des sacrifices sociaux, ce n’est pas par cruauté (personne n’a le monopole du cœur, vous savez !), mais par « réalisme », pour assurer la survie du groupe. Outre que cette conception n’est pas acceptable d’un point de vue éthique, elle est hypocrite. En effet, à la différence des animaux, qui ne peuvent pas agir pour transformer l’environnement global, les hommes peuvent agir sur l’environnement économique, ils peuvent transformer, en agissant au niveau international sur cet environnement, pour le rendre moins hostile, car cet environnement ne dépend pas de causes naturelles, il a été élaboré en grande partie de manière politique. Et ce que le politique a fait, le politique peut le défaire.


    La compétitivité, l’adaptation nécessaire, c’est de la poudre aux yeux pour nous cacher les mécanismes qui, à l’échelle internationale, rendent le monde extérieur hostile.

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