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    Message par Frantz Ven 6 Avr - 9:52

    Jacqueline Gourault, la "belle affaire" de Bayrou

    Blois, mercredi 4 avril, François Bayrou était dans son fief. Sous le chapiteau dressé devant la Halle aux grains où se pressaient 3 000 personnes bravant une bise frigorifiante, il était entouré à la tribune du maire de la ville, Nicolas Perruchot, 40 ans, du sénateur du Loir-et-Cher Pierre Fauchon, 76 ans, du président du conseil général, Maurice Leroy, 48 ans. Et, faisant le lien entre ces deux générations, celle à qui il a rendu un hommage appuyé : Jacqueline Gourault, 56 ans, elle aussi sénatrice du Loir-et-Cher et, surtout, un des rouages essentiels de la famille centriste.

    Entre cette professeure d'histoire-géographie et l'agrégé de lettres, une relation de près de trente ans : "Une amitié exceptionnelle, originale et forte, une des chances de ma vie, décrit volontiers le candidat de l'UDF, se remémorant leur première rencontre. C'était un soir au début des années 1980, j'avais 30 ans. Pierre Fauchon m'avait demandé d'animer une réunion, à la Gerbe d'or. Il y avait du brouillard, je suis arrivé avec une heure trente de retard. Déjà... Ce soir-là, il y avait douze personnes et, parmi les douze, Jacqueline Gourault. Eh bien, si j'avais dû faire 1 000 kilomètres pour venir, s'il y avait eu moitié moins de monde à l'arrivée, j'aurais quand même réalisé une sacrée belle affaire !"

    Depuis lors, "Jacqueline" n'a cessé d'accompagner le parcours de "François". C'est une groupie, une inconditionnelle, qui jamais n'a laissé le doute s'insinuer dans sa foi envers celui auquel elle voue un véritable culte. Avec Hervé Morin, président du groupe UDF de l'Assemblée nationale, Michel Mercier, son homologue du Sénat, et Marielle de Sarnez, présidente de la délégation de l'UDF au Parlement européen, elle forme le quatuor desvice-présidents de l'exécutif centriste. Elle préside la fédération des élus.

    Après la saignée qui a accompagné le départ d'une bonne partie de l'UDF, de ses cadres et de ses élus, entre les deux tours de la présidentielle de 2002, pour créer l'UMP, c'est elle qui a reconstitué presque intégralement le réseau des élus, intégré et fait émerger une nouvelle génération de militants susceptibles de former la relève. Il n'était qu'à voir comment, lors de la dernière université d'été de l'UDF, en septembre 2006, ces jeunes recrues se bousculaient autour d'elle, buvant ses conseils, pour comprendre la place qu'elle occupe et la reconnaissance dont elle jouit dans la maison centriste.

    Au siège de campagne, rue de l'Université, à Paris, Jacqueline Gourault est à la fois la gardienne du temple, une sorte de "mère supérieure", celle qui apaise les conflits, qui tient aussi fermement les rênes de l'escouade de jeunes bénévoles engagés dans la campagne. Sans jamais hausser le ton, elle parvient à obtenir de sa couvée un engagement immodéré au seul service du candidat.

    Ce travail de fourmi, c'est aussi celui qui a permis à François Bayrou, pour sa deuxième candidature à l'élection présidentielle, d'obtenir plus de 1 600 parrainages d'élus, alors qu'en 2002, avant la partition de l'UDF, il n'en avait recueilli que 1 066. Et, bien entendu, parmi les départements qui lui ont apporté le plus de signatures figure le Loir-et-Cher.
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    Message par Invité Lun 16 Avr - 14:33

    Lettre ouverte aux chefs d’entreprise à la suite de la prise de position de leur "patronne" concernant l’affaire Forgeard
    Laurence Parisot, en défendant le système permettant aux patrons de "très grandes entreprises" de disposer d’indemnités de départ "gigantesques" lorsqu’ils sont mis à pied par leur conseil d’administration, nous fait l’exacte démonstration du théorème dit "de l’argent fou", qui veut que l’argent, au-delà d’un certain seuil de "gigantisme", isole les individus qui y ont accès à un point tel qu’ils en perdent tout sens des réalités. Chefs d’entreprise, il est urgent de rappeler votre patronne à la réalité si vous ne voulez pas que ce soit la rue qui le fasse pour vous en vous mettant dans le même sac.



    « (...)Il est important d’expliquer ce qu’est le job d’un chef de très grande entreprise ; je crois que personne ne sait exactement ce que ça veut dire : c’est une pression gigantesque ! » Laurence Parisot, France Inter, dimanche 15 avril 2007, 8h50-8h59.


    Mais de quelle pression parle-t-on ?


    Dans cette interview réalisée par Roland Mihaïl sur France Inter, la présidente du MEDEF se reconnaît, non pas choquée, mais "très étonnée" par le montant des indemnités de départ touchées par M. Forgeard, et nous fait surtout part de sa "stupéfaction" devant "le déferlement d’anathèmes d’ignorance et de démagogie qui a suivi la révélation de l’affaire". Elle déclare quant à elle ne pas savoir si ces indemnités sont ou non justifiées, et estime que seuls le conseil d’administration et l’assemblée générale des actionnaires disposent des éléments permettant d’en juger. Cela s’appelle bien perdre tout sens des réalités.


    En effet, la question n’est pas véritablement de savoir si M. Forgeard a été un bon ou un mauvais PDG d’Airbus, s’il est ou non responsable des milliers de suppressions d’emplois qui ont suivi son départ et s’il est ou non impliqué dans un délit d’initié. Elle est bien plus de savoir si l’énormité du montant de ses indemnités est, non pas seulement justifiable, mais tout simplement tolérable. Un simple petit calcul élémentaire aurait dû permettre à madame Parisot de savoir : 8,5 millions d’euros, c’est l’équivalent de 100 ans de salaire à plus de 7 000 euros par mois, c’est également environ 1 000 fois plus que l’indemnité de licenciement d’un salarié payé environ 1 500 euros par mois qui aurait plus de vingt ans d’ancienneté ; cherchez l’erreur !


    Quelle est donc cette pression gigantesque qui serait susceptible de justifier des indemnités aussi monstrueuses ? Qui peut croire que la pression à laquelle est soumis un grand patron puisse être 1 000 fois supérieure à celle à laquelle est soumis couramment un individu moyen ? Si le commun des mortels a du mal à imaginer la "pression gigantesque" à laquelle est soumis un grand patron au point qu’il faille lui "expliquer le job", Laurence Parisot semble quant à elle totalement incapable d’imaginer la pression quotidienne à laquelle peuvent être soumis un grand nombre de ses contemporains.


    Imagine-t-elle par exemple la pression à laquelle peut être confrontée une mère célibataire payée au SMIC, avec un jeune fils dont elle n’a pas le temps de s’occuper autant qu’il le faudrait, qui est en train de sombrer dans la délinquance, tandis qu’elle risque de perdre son travail parce qu’elle y manque de disponibilité ? Harcelée par le collège qui la convoque à chaque nouvelle incartade de son fils, harcelée par sa banque pour des fins de mois qu’elle n’arrive pas à boucler et par de nombreux autres créanciers, harcelée par son chef d’atelier qui lui reproche un absentéisme en hausse et une assiduité en baisse, harcelée par ses voisins d’immeuble qui lui reprochent les incivilités de son fils, harcelée bientôt par la police et la justice avec lesquelles son fils commence à avoir des ennuis, harcelée enfin par son propre fils qui lui reproche inconsciemment son manque de disponibilité et ne respecte plus aucune autorité, encore moins celle d’une mère que la société ne respecte plus. Madame Parisot imagine-t-elle vraiment que la pression à laquelle cette femme est quotidiennement soumise sans aucune chance de trêve soit mille fois moindre que celle subie par un grand patron qui peut, lui, régulièrement s’évader en vacances dans de nombreux paradis dorés grâce à un argent dont on finit par se demander ce qu’il peut bien en faire ?


    Imagine-t-elle également la pression à laquelle peut être soumis un patron de PME aux revenus très inférieurs à ceux de M. Forgeard, dont les conditions financières et la situation familiale peuvent aussi parfois être très difficiles, confronté à une menace de faillite et conscient de sa responsabilité vis-à-vis des dizaines de collaborateurs dont l’avenir dépend de sa capacité à sortir l’entreprise du marasme ? Imagine-t-elle aussi la pression pluriquotidienne à laquelle est soumis un chirurgien qui tient au bout de ses doigts la vie de son patient ? Imagine-t-elle encore la pression à laquelle peut être soumis un commandant de bord lorsque son avion est soumis à des conditions météorologiques dangereuses et que la vie d’une centaine de passagers dépend de la rapidité et de la qualité de ses réactions ? Imagine-t-elle enfin le job de millions de gens qui vivent dans le monde réel ? Son incapacité avouée à juger de la justification du montant des indemnités allouées à M. Forgeard et sa stupéfaction face aux réactions qu’il a suscitées permettent d’en douter.


    Chefs d’entreprise révoltez-vous ! Oui, votre patronne semble bien avoir perdu tout sens des réalités. Vous qui pour la plupart êtes restés dans le monde réel, en deçà du seuil d’application du théorème de l’argent fou, ressaisissez-vous ! Débarquez vite cette présidente qui dans son incapacité à savoir si 8,5 millions d’euros d’indemnités de départ sont justifiés (et donc justifiables) vous décrédibilise tous !
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    Message par Frantz Sam 21 Avr - 20:58

    [POLITIQUE ETRANGERE :

    b]La construction d'un mur à Bagdad signe "l'échec des plans américains", selon Al-Qaida[/b]

    La construction par l'armée américaine d'un mur de cinq kilomètres en plein cœur de Bagdad suscite colère et incompréhension. Depuis le 10 avril, l'armée américaine achemine en effet des blocs de béton dans le quartier sunnite d'Adhamiyah, l'une des dernières enclaves sunnites dans l'est chiite de Bagdad.

    Selon l'armée américaine, ce mur, construit dans le cadre du plan de sécurisation de la capitale irakienne, est destiné à empêcher d'éventuels escadrons de la mort chiites de commettre des attentats pour faire fuir les sunnites du quartier, mais aussi les insurgés sunnites d'utiliser cette poche comme base pour commettre des attaques dans les quartiers chiites. "Le but n'est pas de diviser la ville entre les différentes communautés" mais de fournir "davantage de sécurité aux gens qui vivent dans les quartiers où le niveau de violence augmente", explique le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl.

    Dans un communiqué mis en ligne sur Internet, dont l'authenticité n'a pu être établie, une alliance de groupes sunnites chapeautée par la branche irakienne d'Al-Qaida, l'Etat islamique en Irak, estime que le recours à de tels procédés dénote "l'échec de tous ses précédents plans visant à briser la volonté des moujahidines".

    L'EFFICACITÉ D'UNE TELLE MESURE N'EST PAS DÉMONTRÉE

    Les habitants et des commerçants du quartier, eux, ont accusé samedi les forces américaines de les emprisonner. "Eriger de véritables murs entre quartiers n'est pas une solution pour faire face à l'échec de la sécurité et à la violence rampante", a protesté Oum Haider, 54 ans, qui se dit "consternée". "Si c'en était une, les Bagdadis se retrouveraient du jour au lendemain dans un dédale de murs", assure-t-elle. "Nous ne voulons pas voir de mur de la ségrégation entre nous et dans le reste de Bagdad", proteste pour sa part un vendeur de parfums.

    Alors que des parachutistes américains plaisantent sur ce projet qualifié par certains de "Grande muraille d'Adhamiyah", en allusion à la Grande muraille de Chine, les habitants du quartier le comparent plutôt aux protections de certains quartiers des riches banlieues américaines. Ce mur risque aussi d'être comparé à celui construit par l'Etat hébreu entre Israël et la Cisjordanie.

    Adhamiyah n'est pas le seul quartier à être entouré de murs, dont l'efficacité contre les attaques n'a pas pu être démontrée jusqu'à présent. Ainsi, la zone verte ultra protégée du centre de Bagdad, qui abrite notamment l'ambassade américaine et de nombreux ministères irakiens, est délimitée par des murs en béton et surveillé par des gardes armés. Ce qui ne l'empêche pas d'être la cible quotidiennes d'attaques au mortier. Et, le 12 avril, un kamikaze s'est fait exploser dans la cafétéria du Parlement, au cœur même de cette zone.
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    Message par Frantz Lun 14 Mai - 10:17

    François Hollande se prononce pour la formation d'un "grand parti de la gauche"

    Invité de l'émission "France Europe Express", dimanche 13 mai, François Hollande a plaidé pour la formation d'un "grand parti de la gauche". "Les radicaux de gauche, les amis de Jean-Pierre Chevènement y sont prêts, et nous allons le faire avec tous ceux qui le voudront", a expliqué le premier secrétaire du Parti socialiste. M. Hollande a indiqué vouloir s'atteler à ce projet "après les élections législatives".

    Après ces échéances, "il y aura des assises qui permettront de refonder un grand parti de la gauche". Et d'expliquer : "On ne peut pas avoir un grand Parti socialiste" avec "des petites forces, des satellites autour de lui". "La droite a su le faire" en créant l'UMP, a observé le numéro un socialiste.

    "ON VA PRENDRE TOUT L'ESPACE"

    Quel serait l'espace politique de la nouvelle formation ? "Tout l'espace qui va de la gauche, sans aller jusqu'à l'extrême gauche, jusqu'au centre gauche ou au centre", a affirmé M. Hollande. Selon lui, "on ne va pas sous-traiter, ni à une gauche radicale qui n'existe plus, ni à un centre qui, lui, existe. On va prendre tout l'espace".

    "Il faut que nous fassions l'effort, les socialistes, de dire 'maintenant nous allons discuter' (...), mais il faut le faire sur une ligne politique", a-t-il insisté. A ses yeux, cette "ligne" ne saurait être sociale-démocrate, comme le propose Dominique Strauss-Kahn. La social-démocratie est "un modèle assez vieillissant, c'est un vocabulaire qu'on utilisait dans les années 70 ou 80", a-t-il dit. Quant au "social-libéralisme", il "est peut-être déjà passé de mode". "Il faut inventer", a lancé M. Hollande.

    Interrogé sur le nom de ce futur parti, M. Hollande a répondu : "Cela ne troublerait pas de s'appeler 'la Gauche', c'est même plutôt un honneur."



    et sans Ségolène ni Hollande !!![/i]
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    Message par Invité Lun 14 Mai - 12:02

    pkoi pas effectivement , de tte facon ca ne pourra pas etre pire qu a lheure actuelle ...
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    Message par Invité Lun 14 Mai - 12:09

    Royal, la catastrophe socialiste
    Plutôt bien remise de sa «non-victoire», Ségolène Royal a déjà demandé un ticket pour 2012 au Parti socialiste. Les éléphants, pas plus que monsieur Hollande, ne l’entendent de cette oreille, et préfèreraient que la madone du Poitou retourne chez BHL.



    A l’origine, le récent « Conseil national » du PS n’avait pour objectif que de clarifier les positions en vue des législatives. L’ordre (juste) du jour : après la débâcle, comment reconstruire pour ne pas enchaîner sur une déroute ? Manque de bol, la perdante du 6 mai dernier ne l’entendait pas ainsi : Ségolène est rapidement montée en chaire pour expliquer qu’après sa splendide campagne elle souhaitait rempiler et mener les éléphants et tous ceux de gauche qui les détestent à la victoire en 2012 ! Ni plus ni moins ! "Il faut que le candidat ou la candidate soit désigné beaucoup plus tôt, qu’il ne soit pas épuisé dans des querelles et conflits internes". Cette phrase est superbe, de la part d’une candidate socialiste tout juste sortie d’une raclée comme rarement la gauche en a ramassé depuis le début de la Ve République. Au moins, on avait déjà pu s’en rendre compte durant la campagne, Ségolène Royal ne manque pas de toupet, sinon d’audace.
    Est-ce BHL (dont on sait depuis la « Femme fatale » que c’est le gourou de la gourou) qui lui a soufflé dans un dîner à Saint-Germain d’attaquer ainsi d’emblée de front le PS ? Ou est-ce que c’est une tentative improvisée de la dame de Hollande pour prendre le contrôle du parti à la hussarde ? On peut raisonnablement pencher pour cette seconde hypothèse, tant l’improvisation, l’amateurisme et l’à-peu-près (ce que d’autres appellent « démocratie participative ») semblent être la règle d’or de Royal depuis de longs mois.

    Quel est son raisonnement ? Simple : j’ai réuni sur mon nom 17 millions d’électeurs, j’ai ramené des électeurs de gauche aux urnes, et si j’ai perdu c’est la faute des éléphants qui n’ont pas arrêté de me critiquer pendant toute la campagne. Donc, ce n’est pas ma faute, donc je suis légitime, la seule à avoir une chance d’être élue dans cinq ans. Voilà en substance ce que pense, ce que dit Ségolène Royal. Le seul problème, c’est qu’elle est la seule à le penser, la seule à le dire au sein du PS. DSK, lui, le premier d’entre ses ennemis, pense qu’elle est grandement responsable de son échec, que sa politique du flou permanent a fini par égarer les électeurs qui n’ont rien compris à son programme, si programme il y avait, ce dont Strauss-Kahn se permet de douter, parfois à voix haute. Mais Hollande non plus ne soutient pas Royal dans son nouveau combat pour 2012 : pas à l’ordre du jour, pas d’actualité, trop précipité. Hollande, très visé aussi par DSK, qui préfère que le PS, en vue des législatives, maintienne une ligne claire, lisible, en ne mélangeant pas les échéances. Même désapprobation chez Laurent Fabius, qui dénonce les « arrière-pensées » déplacées de certain(e)s. Idem chez Elizabeth Guigou, qui, sur Canal + dimanche, a « salué » le « travail » de Royal avant de préciser que maintenant il fallait « passer à autre chose ».

    Personne, en fait, n’a suivi Ségolène dans son envolée, sauf ses lieutenants, qui, pour l’instant, les braises chaudes, la suivent encore sans trop ouvrir les yeux, Bianco, Dray, Montebourg, de plus en plus gênés aux entournures quand même.

    Il faut dire que le problème Royal n’est pas mince, pour les socialistes. La dame, bien que défaite (elle préfère parler de « non-victoire »), reste très populaire auprès des sympathisants du parti. L’éjecter comme une malpropre est impensable. De plus, le problème Royal est aussi un problème Hollande : le premier secrétaire, compagnon de la « non-présidente » demeure entre deux chaises, plus proche de la sortie de secours que de celle des artistes. Enfin, quand Royal affirme que pendant la campagne elle a été critiquée à chaque prise de position, elle n’a pas tort. Mais elle inverse les rôles : le problème n’est pas qu’elle ait été critiquée, le problème est qu’elle était effectivement critiquable. Moins pour son incompétence, d’ailleurs, que pour cette espèce de suffisance qui lui faisait prendre ses décisions sans jamais en référer à la rue de Solferino. C’était pas « La France présidente », c’était « Qui m’aime me suive », sans réfléchir, sans poser de questions. De quoi faire barrir le plus rose des éléphants !

    L’ennui avec les socialistes, c’est qu’ils cultivent une sorte d’amour-haine envers madame Royal, qui les empêche de la remettre à sa (juste) place. On peut se demander si certains d’entre eux n’espéraient pas qu’après les résultats de dimanche elle se retirerait de la « vie politique » comme son frère de déroute Jospin. Royal vaincue rentrerait dans le rang, on la remercierait et on passerait à autre chose. Manque de pot, et avant même que DSK, le soir du second tour, n’allume les premiers contre-feux, miss Melle était déjà en train de remotiver ses électeurs pour repartir au combat. Une fois de plus, les éléphants et d’autres à gauche auront sous-estimé la capacité d’encaissement de Royal. Non seulement elle ne s’est pas retirée, mais elle envisage bien plus sérieusement de s’ancrer pour longtemps, et de préférence sans partage, à la proue du navire socialiste. Elle y croit, elle sent que « quelque chose s’est levé qui ne s’arrêtera pas », elle a 2012 « chevillée au corps ». Elle veut y aller, et elle veut qu’on lui dise oui, tout de suite. Les socialistes n’ont alors plus trop le choix : soit ils cèdent et ils prennent un pari fou sur l’avenir, soit ils refusent de céder et ils s’engagent dans un bras de fer qui ne peut que les diviser, donc les affaiblir encore plus.

    Présentée il y a quelques longs mois, mais pas une éternité non plus, comme une « chance magnifique », un « signe de renouveau » pour la gauche, au sortir de primaires très surestimées, Ségolène Royal pourrait bien s’avérer en fait la pire catastrophe qu’ait connu le Parti socialiste depuis la fin de l’ère Mitterrand. Même Jospin n’aura pas fait autant de dégâts. Et ce n’est pas fini.
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    Message par Invité Lun 14 Mai - 12:13

    tte cette affaire symbolise bien le pb du PS ,une bande d elephant carrieriste qui ne pensent quau pouvoir , car les dsk , fabius et autres , ds tt ca , pensent ils vraiment aux francais , j en doute fort ...
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    Message par tof Lun 14 Mai - 21:17

    Pendant que la gauche se déchire, la droite travaille...tout un symbole !
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    Message par Invité Lun 14 Mai - 21:39

    gros fan !!!! hihihihi lol!
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    Message par tof Mar 15 Mai - 0:09

    Moi, je verrais bien sarko président...du FC NANTES Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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    Message par Invité Mar 15 Mai - 12:26

    lol! hihihihihii

    et pourquoi sege Dassault ministre de la coherence sociale ???? lol!
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    Message par Invité Mer 16 Mai - 13:51

    Le homeland security français déjà en place
    On savait N.Sarkozy proche du président G.W.Bush sur des points précis, comme le soutien inconditionnel à l’état d’israël, une option géopolitique très dangereuse vis à vis du Proche-Orient. On apprend aujourd’hui que le spectre de l’équipe de Georges W Bush hante déjà les couloirs de l’Elysée, qui s’aligne beaucoup plus vite que prévu sur le "tout sécuritaire" dans le pays, en renforçant en priorité la structure et l’organisation de sa police.



    Comme G.W.Bush, N.Sarkozy est en train en effet d’agiter le spectre du terrorisme international devant nos yeux, afin de mieux reprendre en main le pouvoir policier à l’intérieur même du pays. Le ministre de l’intérieur est toujours présent en lui, à part qu’il se voudrait aussi désormais l’un des gendarmes du monde, en même temps. Plusieurs symptômes très récents nous conduisent à cette conclusion. Il ne manque ce soir qu’un Ben Laden à N.Sarkozy pour nous imposer un Patriot Act et un Homeland Security à la française. En vérité, nous y sommes déjà, en ce 15 mai 2007.
    Acte 1 : une dissolution.
    Le premier élément peut passer inaperçu au sein de ce mouvement général : aujourd’hui, le président à dissous Le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR), cette unité composée de gendarmes et de policiers chargé de protéger sa propre personne. On s’en doutait un peu, le soir même de son élection des gendarmes, des militaires, rappelons-le, ayant fait le forcing auprès de lui pour garder leur emploi, ce que déteste notre homme, qui n’aime pas être bousculé (mais qui bouscule, chez lui ça ne peut être qu’à sens unique). le GPSR ne comptait à sa création par François Mitterrand, en 1983, que des gendarmes. Sous Jacques Chirac, en 1995, le groupe de 52 hommes se compose pour moitié de gendarmes et de policiers. Il ne comptera plus désormais que des policiers. Cet abandon d’hommes liés à l’armée révèle quelque chose : ce n’est pas de ses voyages à l ’extérieur, protégé par l’armée, dont a peur le président élu. C’est l’ennemi de l’intérieur qu’il craint avant tout. On appellera ça chez lui "le syndrome de Meaux", du nom de cette visite à une banlieue calme devant une cinquantaine de personnes, dans une salle fermée, avec un déploiement surréaliste de 326 CRS comptabilisés par les journalistes. Le traumatisme vécu par un candidat qui se veut autoritaire, ce jour là ("monsieur, quand je vous vois à la télévision, je vomis", lui assène un des participants), un candidat qui a passé son temps à s’éponger le front, nous allons le payer au prix fort.

    Acte2 : retour en corse
    La veille du scrutin, deux villas ont explosé en Corse (pour 8 attentats au total entre les deux tours). Exactement à Prunelli di Fiumorbo, en Haute Corse... Un village euh... particulier : l’endroit a toujours été le repaire des plus célèbres bandits d’honneur, et la région alentour a été la seule province à refuser le rattachement à la France en 1769. Du village, on voit la plaine d’Aleria qui rappelle aussi quelques souvenirs douloureux à l’état français (en 1975). Or, à Flumorbio, le maire, Jean Charles Martinetti est signataire de la liste de soutien à Yvan Colonna. Oui, le même qui a été arrêté par les policiers de Mr Sarkozy. Un Yvan Colonna dont on attend le procès avec impatience pour qu’il nous révèle qui l’a caché et qui l’a protégé, et pourquoi aussi sa sœur a été vue raccompagnant en voiture chez lui... l’un des fils de Mr Sarkozy, alors qu’Yvan était déjà en cavale et que le ministre de l’intérieur de l’époque courrait partout après. L’autre reprise en main tourne un peu dans le même sens. Le patron de la DST devrait bientôt quitter son poste pour laisser place à Bernard Squarcini, actuel Préfet délégué pour la Sécurité et la Défense de la région PACA. Squarcini, surnommé "Le Squale", est... corse. Il a été le numéro deux pendant dix ans de la Direction centrale des Renseignements Généraux, la DCRG, organisme à l’origine de l’arrestation... d’Yvan Colonna en juillet 2003. Le Squale, ennemi juré de Roger Marion, remplacerait un vieil ami à lui, Joël Bouchité, son ancien bras droit aux RG, et que Mr Sarkozy avait réussi à placer en 2005 en révoquant des RG Pascal Mailhos, un préfet choisi par Jacques Chirac.


    Ce faisant, Sarkozy pourrait ainsi rassembler la DST, les RG et la DNAT, la Division Nationale Antiterroriste. C’est déjà en cours, puisque l’immeuble qui devrait habiter ses services regroupés à déjà été sélectionné : Un immeuble de Levallois, réaménagé et ultra-sécurisé, situé en face du siège de Thales, ancien Thomson CSF, et qui fut, en son temps, celui du groupe publicitaire RSCG... Le rassemblement de l’ensemble s’intitulerait le Conseil national de sécurité (CNS), auquel on ajouterait quelques militaires... ceux de la DGSE. En Angleterre aussi on a regroupé... enfin on a surtout taillé dans la masse en supprimant 50 000 fonctionnaires. Dégraisser le mammouth, comme disait l’autre.

    Acte 3 : de l’extérieur vers l’intérieur, la sécurité.
    Ce faisant aussi, Nicolas Sarkozy déplace le débat de la sécurité du pays essentiellement et exclusivement sur le terrain de la sécurité intérieure. Ce que Georges Bush appelle le Homeland Security. C’est de la paranoïa pure et simple, certes, mais c’est aussi un acte prémédité. Dans une lettre du 2 mai, 4 jours avant les élections, le candidat affirmait au syndicat de police alliance, sa branche de droite (très à droite) qu’il souhaitait "la mise en place d’une direction unifiée du renseignement intérieur en France pour mieux lutter contre le terrorisme ". Cela, on est encore capable de l’admettre, voire de l’entendre. Le problème, c’est plutôt le reste du courrier : "Je n’exclus pas une adaptation des structures de la police nationale pour mieux répondre à l’évolution de la délinquance ", ajoute le président "de tous les français". Le lien entre terrorisme et délinquance de banlieue n’est même plus opaque, dans la tête de l’homme que les français viennent d’élire. Le rapprochement est scandaleux, mais personne ne s’en est ému. Encore moins aujourd’hui qu’il vient d’être élu. Pour bien faire appliquer les consignes gouvernementales, il fallait, avant le départ du ministère de l’intérieur, obtenir une adhésion totale aux méthodes qui seraient mises en place. C’est chose faite, N.Sarkozy ayant scientifiquement disposé ses hommes à la tête des services les plus importants de la police française. Même la police des frontières est désormais assurée d’apporter un soutien sans faille à une politique d’immigration qui s’annonce dure.

    Acte 4 : trouver un élément déclencheur pour obtenir l’adhésion.
    Pour obtenir gain de cause auprès des derniers français qui ne seraient pas convaincus que tout ce que va faire notre président serait bien (et j’en suis, vous l’avez deviné), il manque encore un élément. Un Ben Laden, disait-on en exergue, puisque visiblement N.Sarkozy veut être un président à l’américaine . George Bush a toujours agité l’épouvantail Ben Laden quand il le fallait, en particulier juste avant les élections. Un Ben Laden simple créature, au départ, de la CIA, cela tout le monde s’accorde à le dire, devenu invisible depuis qu’il n’y plus d’échéances électorales américaines. Un Ben Laden dirigeant une nébuleuse appelée Al Quaida, dont nul ne sait la composition et encore moins les motivations exactes, tant la diversité des attentats dans le monde révèle de factions différentes.

    Or, bizarrement, ce 15 mai, en France le même groupe terroriste qui a annoncé être responsable des attentats de Madrid et de Londres, les mystérieuses Brigades Abou Hafs al-Masri a envoyé un communiqué aux rédactions de plusieurs journaux et radios français et mis son texte sur internet, et ce, par une toute nouvelle "Division Europe" du groupe. Un groupe qui avait aussi, par le passé annoncé des attaques qui ne se sont jamais produites. La coïncidence tombe à pic, je trouve. On voudrait afficher le spectre de la Tour Montparnasse emboutie par un Airbus qui lui serait tombé dessus qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Acte 5 : s’appuyer sur des rapports délirants :
    On pourrait s’en inquiéter, si l’on avait constamment en tête cet amalgame bien trop rapide fait entre banlieue et islamisme. On vous a déjà parlé ici des thèses véhiculées par des gens comme Bauer, de l’Observatoire national de la délinquance. Celle des "classes banlieusardes, classes islamistes", qui remplacerait la classique analyse marxiste "classe laborieuse, classe dangereuse". On la retrouve intégralement dans un rapport récent des RGs, qui affirme sans sourciller qu’il faille faire attention à des « signaux simples » comme "les prières sauvages sur les lieux de travail", ou « le changement de comportement avec les femmes » qui aboutit parfois à « l’identification d’individus pouvant basculer dans la radicalisation ». On prie et on pose des bombes dans la foulée, ou on impose le foulard pour en faire des cocktails molotovs juste après, pour résumer. Grotesque. Et le mieux, ou le pire, comme on préfère, c’est que cette surveillance soit s’appliquer.. partout, puisqu’un « partenariat avec le monde de l’entreprise » a été lancé paraît-il. La liste de Schindler est déjà prête jusque dans les usines, chez les RG sarkoziens.

    Conclusion : une restriction annoncée des libertés individuelles.
    Il est quand même surprenant de constater qu’avant même de réformer quoi ce soit dans le pays ou même de constituer un gouvernement "révolutionnaire", le nouvel homme fort de notre pays a comme préoccupation première la réorganisation de sa police intérieure, son premier souci, entièrement calquée sur le modèle américain. Le Homeland Security comprend également un volet de surveillance intime des américains, via par exemple leurs transactions bancaires ou leurs messages électroniques. En cherchant très peu, sur internet, on trouve très rapidement sur d’étranges coïncidences, en France. Comme celle-ci, ou celles-là. Deux solutions signées... Bolloré. Le terrorisme a toujours bon dos pour installer des pouvoirs à poigne. On nous l’avait bien promis, mais ça déboule plus vite que prévu.
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    Message par Invité Lun 25 Juin - 15:13

    > Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417 120 Euros = 60 mois x 6952 euros d'indemnités .....
    > Nouvelle indemnité chômage des députés
    >
    > Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN
    >
    > Les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord ! J'en suis écoeuré, la plupart des médias ne pipent pas mot !!!
    > Et à l'issue des 5 ans , ils percevront "à vie" 20 % de ce traitement !!!
    >
    > Alors , faîtes des efforts , travaillez pour payer des impots qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés .
    > 5 ans d'indemnité "chômage" pour les députés = parachute en or de 417.120 Euros
    >
    > Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative .
    >
    > C'est scandaleux ! Au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et qu'ils dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat.
    >
    > Profession : politique = menteur professionnel !
    >
    > L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a d'abord été révélée par "Le Canard Enchaîné" du 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er Mars 2007.
    > Curieusement à part ces deux médias, silence du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement toujours prompts à
    > dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).
    >
    > Pourquoi pas plus d'écho sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi votée en douce, l'a été à l'unanimité de tous les groupes
    > politiques :
    > UMP, PS, UDF et PCF, qui pour s'octroyer des avantages savent parfaitement s'entendre.
    >
    > Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417.120 Euros = 60 mois x 6 952 euros d'indemnités !
    >
    > La confiance règne sur l'issue du prochain scrutin et les coquins et les copains s'organisent : JL Debré avant de partir a fait voter
    > une loi adoptée à l'unanimité et dans le silence complet afin qu'un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour selon info sur site Assemblée nationale en net mensuel 5178 euros, brute 6 952 euros.
    >
    > Le total de 60 mois d'inactivité en brut mensuel coûtent 417 180 euros par député non réélu !
    >
    > Les indemnités attribuées aux députés ont été définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle.
    >
    > Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade.
    >
    > S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence)
    >
    > Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
    > - Indemnité de base :5 400, 32 euros
    > - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
    > - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 ? Soit
    > brut mensuel 6 952, 91 euros
    >
    > Retenues obligatoires
    > Doivent être déduites du brut mensuel diverses retenues :
    > - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
    > - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
    > - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
    > - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros Soit net mensuel 5 177, 66 euros
    >
    > Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis : une loi, votée en catimini par tous les groupes, permettant à tous les députés non-réélus en juin prochain, de continuer à percevoir leur indemnité parlementaire pendant encore 60 mois, au lieu de 6 actuellement (et oui les temps sont durs!)
    >
    > Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 4 ans et demi, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale", bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
    >
    > Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
    >
    > Vous êtes scandalisé, alors ne restez pas indifférents, diffusez au moins ce message!
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    Message par Invité Lun 25 Juin - 17:58

    Wouuuuuuuuuuuuuhaaaaa

    Magnifiquo.....
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    Message par Invité Lun 25 Juin - 18:36

    Pauvre FRANCE , un pour tous ,tous pourris ( Coluche)
    No No No
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    Message par Frantz Dim 8 Juil - 11:51

    Les juges s'invitent dans la négociation sur la réforme du marché du travail
    LE MONDE | 07.07.07


    En jugeant, vendredi 6 juillet, que la période d'essai de deux ans des contrats nouvelles embauches (CNE) n'était pas compatible avec la convention 158 de l'Organisation internationale du travail (OIT), la cour d'appel de Paris a probablement condamné définitivement l'avenir du CNE. Cette période d'essai - appelée période de "consolidation" - durant laquelle l'employeur n'est pas tenu d'expliquer les motifs de la rupture du contrat, faisait en effet la spécificité du CNE au regard du droit du travail.

    La cour s'est aussi invitée, par son arrêt, dans la négociation sur la réforme du marché du travail, dont celle du contrat de travail, confiée par le gouvernement aux partenaires sociaux et qui s'est ouverte le 19 juin. La cour, présidée par Jean-Louis Verpeaux, a ainsi indiqué qu'"il est pour le moins paradoxal d'encourager les embauches en facilitant les licenciements" (Le Monde du 7 juillet).

    La présidente du Medef, Laurence Parisot, a réagi en indiquant que l'arrêt de vendredi relevait d'une "analyse économique que je ne partage pas et non pas (d')une analyse juridique". Elle a rappelé que la négociation en cours devait permettre de "définir de bonnes modalités, davantage de souplesse qui est absolument nécessaire aujourd'hui dans notre pays".

    La CGPME (petites et moyennes entreprises) a tenu à "relativiser la portée de cette décision", qui, estime-t-elle, "ne remet pas en question la validité juridique du CNE". L'UPA a aussi critiqué l'arrêt : "Malheureusement le jugement de la cour d'appel de Paris tend à prolonger l'insécurité juridique qui règne autour du CNE, au risque de dissuader les employeurs d'y recourir."

    A contrario, les syndicats se sont félicités. La CGT et Solidaires ont réclamé "l'abrogation du CNE". Jacky Dintinger (CFTC) a rappelé que la négociation sur le contrat a "justement buté sur la question de la période d'essai".

    Les deux ans de "consolidation" ne sont pas, pour les magistrats parisiens, une période jugée "raisonnable", selon la convention de l'OIT. Ils ajoutent qu'"aucune législation de pays européens comparables à la France n'a retenu un délai aussi long durant lequel les salariés sont privés de leurs droits fondamentaux en matière de rupture du contrat de travail". Le 25 juin, les prud'hommes de Roubaix avaient pourtant jugé le CNE conforme à cette convention, parce qu'il s'adresse spécifiquement aux très petites entreprises (moins de 20 salariés).

    La bataille juridique n'est donc pas finie, même si la décision de la cour d'appel fragilise plus encore ce contrat lancé en août 2005. Encouragés, les salariés ne manqueront pas de déposer des recours en cas de rupture de contrat jugée abusive. Les yeux sont braqués sur Genève où le BIT devrait juger, en novembre, de la conformité du contrat avec sa propre réglementation. En attendant cette décision, le parquet devrait se pourvoir en cassation de l'arrêt.



    mais non t'as pas fait QUE DE LA MERDE Mr Villepin !!!
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    Message par Invité Mar 10 Juil - 16:54

    DSK candidat a la presidence du FMI , a defaut d avoir ete le cqndidat PS aux presidentielles et pqs de poste de ministre avec sarko... si ca c est pas un carrieriste ...
    Frantz
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    Message par Frantz Jeu 12 Juil - 21:23

    c'est un choix étonnant effectivement, on a juste l'impression que c'est une fronde adressée au PS et en particulier Hollande et son ex-pouf...
    Frantz
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    Message par Frantz Mar 17 Juil - 9:29

    "Essayer de rendre impossible la grève dans les transports est contre-productif, dangereux"
    LE MONDE | 16.07.07


    Le projet de loi sur le service minimum dans les transports est discuté au Sénat à partir de mardi 17 juillet. Quels amendements avez-vous proposés ?

    La CGT a rappelé que ce projet de loi était inutile. Nous avons utilisé tous les leviers pour nous faire entendre. Et toutes les organisations syndicales sont unanimes, nous n'avons pas été écoutés.

    Pourtant, le gouvernement nous avait dit qu'il était disponible pour nous recevoir et traduire nos contre-propositions en amendements. C'était de l'affichage politique. Si j'en crois le texte qui sort de la commission spéciale du Sénat, nos propositions n'ont pas été prises en compte.

    Nous avons contacté les groupes politiques et nous espérons que nos amendements seront portés par les élus de l'opposition.

    Quels points du texte posent problème ?

    Le projet de loi ne répond ni à l'amélioration du service pour les usagers ni à une meilleure prévention des conflits. Sur ce dernier point, nous avons fait des propositions pour donner plus de moyens aux représentants des salariés dans les différences instances, notamment là où il y a absence de dialogue. Et nous proposons l'application de la règle des accords majoritaires.

    La déclaration quarante-huit heures avant un conflit par le salarié de son intention de se mettre en grève constitue une remise en question fondamentale d'un droit individuel.

    Le référendum à bulletin secret au bout de huit jours est contre-productif. Cela va dégrader les relations entre syndicats, entre grévistes et non-grévistes, entre salariés et encadrement...

    Je compte proposer des consultations à bulletin secret sur d'autres sujets comme la réorganisation du fret à la SNCF. Et on verra bien que c'est le droit de grève le seul visé par la loi.

    Craignez-vous que le texte soit durci par les parlementaires et encadre plus le droit de grève ?

    Il faut savoir ce que l'on veut, améliorer le dialogue social et la prévention des conflits, la qualité du service public au quotidien ou casser le droit de grève. Il faut que le gouvernement ait le courage de sa politique et de ses opinions.

    Allez-vous déclencher une grève contre le service minimum ?

    Si les organisations syndicales sont unanimes contre le texte, elles doivent le manifester ensemble. La CGT a proposé une journée de mobilisation nationale le 31 juillet quand le texte sera discuté par les députés. Nous souhaitons que cela soit unitaire.

    Cela dit, tout ne sera pas terminé avec le débat parlementaire. Il faudra négocier dans les entreprises. Il est clair que si ceux qui veulent s'attaquer au droit de grève radicalisent leur démarche, cela rendra quasi impossible toute négociation.

    Pour les cheminots, tout est lié, la question du droit de grève, celle de la future réorganisation du fret avec des fermetures de gares de triage et quelque 7 000 licenciements annoncés, la question des régimes spéciaux de retraite, etc.

    Ne risquez-vous pas de vous mettre à dos une opinion publique favorable au service minimum dans les transports ?

    On ne peut pas découvrir l'usager seulement en temps de grève. Les grandes fédérations d'usagers disent que leur première préoccupation n'est pas le service minimum, mais les retards, les problèmes techniques...

    La conflictualité a beaucoup baissé et n'est pas la priorité. Il reste sans doute des exigences de la part des usagers vis-à-vis de la SNCF et des cheminots. Mais il faut se replacer dans le cadre de ce qu'est un conflit. Il y a un rapport de force à établir pour les salariés avec des conséquences, des inconvénients pour les usagers. Nous ne sommes pas des "gréviculteurs" professionnels. Cela dit, essayer de rendre impossible la grève dans les transports est contre-productif, dangereux. Ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fera baisser la température.
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    Message par Frantz Mer 18 Juil - 9:31

    Jack Lang: "Il faut supprimer le poste de Premier ministre"
    Par Julien Martin (Rue89)


    "Un président de la République fort doit être contrebalancé par un Parlement puissant." L'ancien ministre socialiste n'a de cesse de répéter ce qu'il considère être la question fondamentale. Exit notamment l'article 49-3 de la Constitution (permettant de passer outre les débats parlementaires), de même que le droit de dissolution de l'Assemblée nationale détenu par le président de la République".
    Frantz
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    Message par Frantz Mer 18 Juil - 9:36

    François Fillon estime que le service minimum peut servir de "modèle" pour l'éducation
    LEMONDE.FR


    La démonstration qui sera faite de l'efficacité du dialogue social dans les transports peut ensuite servir de modèle pour être étendu dans d'autres secteurs, dont l'éducation nationale." Mardi 17 juillet, sur France 3, François Fillon a évoqué la possibilité d'étendre à l'ensemble des services publics la logique du service minimum alors que le Sénat venait de commencer l'examen du "projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres de voyageurs", une promesse électorale de Nicolas Sarkozy qui suscite de fortes réserves des syndicats.

    "Si cela marche, je ne vois pas pourquoi on n'étendrait pas à d'autres domaines, car l'objectif c'est quand même bien de fournir le meilleur service public en permanence à tous les Français", a ajouté le chef du gouvernement. "Beaucoup de services publics ont d'ailleurs parfaitement résolu cette question, on n'envisagerait pas d'interrompre l'activité d'un hôpital même lorsqu'il y a un conflit", a-t-il ajouté. Un des quatre-vingt-trois amendements déposés au Sénat sur ce projet de loi propose déjà qu'un service minimum soit également assuré dans l'enseignement, les jours d'examen du brevet ou du baccalauréat.

    "GRAVE ATTEINTE" AU DROIT DE GRÈVE

    La discussion du texte, sur lequel le gouvernement a déclaré l'urgence (une seule lecture dans chaque Chambre), pourra se poursuivre jusqu'à vendredi, avant qu'il soit transmis à l'Assemblée nationale. Le gouvernement entend le faire adopter définitivement avant la clôture de la session extraordinaire du Parlement le 3 août, avec la réforme de l'université et la lutte contre la récidive, déjà votées par les sénateurs, ainsi que le "paquet fiscal", voté à l'Assemblée dans la nuit de lundi à mardi.

    Le ministre du travail, Xavier Bertrand, a assigné au projet de loi un triple objectif : "éviter qu'on aboutisse à une grève, éviter la paralysie due à une grève, éviter l'absence d'information pour les usagers". Les principales organisations syndicales, dont les positions ont été relayées dans l'Hémicycle par l'opposition de gauche, y voient une "grave atteinte" au droit de grève. Elles dénoncent en particulier l'obligation pour un salarié de se déclarer gréviste quarante-huit heures à l'avance et l'instauration d'un vote à bulletins secrets pour décider de la poursuite ou de l'arrêt du mouvement au-delà de huit jours de grève.

    Le bureau national du Parti socialiste a demandé mardi au gouvernement de retirer un texte "inefficace et inutilement provocateur".




    pour le droit de grêve je veux bien comprendre les réticences, mais franchement, quand les parents sont obligés de prendre une journée de congès parceque les instits/profs sont en grêves pour "x" raisons... il faudrait aussi se pencher sur le droit de grêve des salariés dans le privé et que les privilégiés de l'Etat redescendent sur Terre !!!"
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    Message par brice Mer 18 Juil - 20:41

    Vaste débat !
    Il est vrai que les grèves des uns et des autres sont on ne peut plus pénibles !
    Néanmoins le droit de grève est fondamental, et en aucun cas la garantie d'un service minimum ne doit venir empieter sur ce droit. Par contre, une action intelligente, faisant appel à la raison doit pouvoir être mise en place.
    Je te rejoins Frantz concernant le droit de grève dans le privé. A quand un vrai ré-équilibrage privé-public, en termes de droits et obligations divers ??????
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    Message par Frantz Jeu 19 Juil - 9:36

    Les pêcheurs d'anchois indemnisés à hauteur de 15 millions d'euros
    LEMONDE.FR avec AFP | 19.07.07


    Les pêcheurs d'anchois français bénéficieront d'un plan de soutien de 15 millions d'euros pour compenser la fermeture de cette pêche "jusqu'à la fin de l'année" dans le golfe de Gascogne, confirmée par la Commission européenne, mercredi soir 18 juillet.

    Bruxelles a maintenu la fermeture de la pêche, en s'appuyant sur le rapport de son comité scientifique, qui estime à "30 000 tonnes la quantité de poissons adultes dans le stock" d'anchois, soit "bien en dessous du niveau auquel la pêche commerciale pourrait reprendre sans danger pour le stock". Les pêcheurs d'anchois français ont multiplié les actions ces dernières semaines, bloquant notamment des ports, pour retrouver leur gagne-pain. La France avait demandé une réouverture et un quota de 3 000 à 4 000 tonnes de poisson pour que ses pêcheurs "puissent travailler", et fourni un rapport indiquant que le stock d'anchois est remonté à 35 000 tonnes. Paris avait aussi tenté d'obtenir l'appui de l'Espagne, qui détient 90 % des droits de pêche dans cette zone. Mais Madrid est du même avis que Bruxelles : malgré la restriction de cette pêche depuis 2005, l'état des ressources y reste préoccupant, et l'espèce doit être protégée.

    "ASSOMMÉ"

    "La Commission va maintenant travailler avec les Etats membres concernés [la France et l'Espagne] afin d'utiliser toutes les possibilités existantes dans le cadre du nouveau Fonds européen pour la pêche pour l'octroi d'aides à court et à long termes aux flottes affectées par le maintien de la fermeture", a indiqué Bruxelles. A Paris, le ministre de l'agriculture et de la pêche, Michel Barnier, a annoncé simultanément un "plan d'accompagnement doté d'une enveloppe de 15 millions d'euros" , provenants de "crédits nationaux et européens", sans plus de précisions.

    "Je suis assommé. C'est catastrophique pour une région comme la nôtre. Cela va avoir des conséquences humaines dramatiques", a réagi René Leroux, le maire de La Turballe (Loire-Atlantique), qui avec les Sables d'Olonne et Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) réalise l'essentiel des captures d'anchois en France. "Je ne sais pas comment on va pouvoir canaliser les réactions des uns et des autres", a-t-il dit, soulignant que les marins pêcheurs "ne demandent pas des indemnités, ils demandent à travailler".



    Catastrophique-catastrophique ???? payé à rien faire et c'est catastrophique ?! Peuvent pas changer de JOB au lieu de pleurer sur leur sort ?! Le milieu du BTP veut embaucher à tour de bras mais trouve pas de bras... une p'tite formation et c'est parti.
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    Message par Frantz Mer 25 Juil - 9:37

    Nicolas Sarkozy en Libye, Tripoli en passe de normaliser ses relations avec l'Union européenne
    LEMONDE.FR

    Le dénouement heureux de l'affaire des cinq infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne prisonniers de Tripoli ouvre la voie à une nouvelle phase de la normalisation des relations entre la France et la Libye, où le président Nicolas Sarkozy se rend mercredi 25 juillet.

    "J'ai eu l'occasion d'indiquer [au numéro un libyen Mouammar] Kadhafi que la meilleure façon de se tourner vers l'avenir de façon apaisée, c'était de régler ce problème qui était à mes yeux un préalable", a expliqué, mardi, le chef de l'Etat français, lors d'une conférence de presse improvisée à l'Elysée. Il a aussi annoncé qu'il effectuerait mercredi en Libye, avec le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, un "déplacement politique pour aider la Libye à réintégrer le concert des nations". Une façon également de tenter de recueillir sans attendre les premiers fruits de ce coup d'éclat diplomatique.

    En aidant Mouammar Kadhafi à sortir par le haut d'une crise qui empoisonnait depuis huit ans les relations entre la Libye et les Occidentaux, Nicolas Sarkozy peut notamment espérer consolider la place de la France dans ce pays.

    DES "PERSPECTIVES DE COOPÉRATION ENTRE LES DEUX PAYS"

    La signature d'accords, dont l'Elysée ne précise pas la nature, est prévue mercredi en début de soirée, après un premier entretien entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi au palais de Bab Azizia, à Tripoli, et avant un dîner avec le numéro un libyen.

    "Des accords de coopération avec la Libye, j'espère qu'on en signera, bien évidemment", a seulement indiqué Nicolas Sarkozy, qui passera la nuit à Tripoli. "Les Etats-unis l'ont fait." Il a cependant rejeté l'accusation du réseau "Sortir du nucléaire" selon lequel il aurait proposé à la Libye "de la technologie nucléaire en échange des infirmières bulgares". "Ça n'a absolument rien à voir", a-t-il dit. "Il était très difficile de faire un accord alors même que je ne savais pas si les infirmières allaient être libérées." Nicolas Sarkozy a refusé de dire quelles avaient été les exigences libyennes en échange de la libération des infirmières. Il n'a pas plus précisé les termes de l'accord conclu. "Je n'ai fait aucune concession sur la question des droits de l'homme, nous n'avons rien cédé sur la non-culpabilité des infirmières", a néanmoins précisé le chef de l'Etat, selon qui la France et l'Union européenne n'ont pas versé un euro.

    Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a confirmé, mardi soir sur France 2, que la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi déboucherait sur des "perspectives de coopération entre les deux pays". Mais il s'est refusé à donner davantage de détails. Il a souligné qu'à l'occasion de son déplacement à Tripoli avec Cécilia Sarkozy et la commissaire européenne aux relations extérieures, "un accord cadre de coopération entre la Libye et l'Union européenne qui envisage un certain nombre de champs de coopération" avait été signé. Interrogé sur une éventuelle coopération militaire, M. Guéant a indiqué que "ce n'est pas envisagé dans ce cadre entre l'UE et la Libye".

    "DES GARANTIES POUR LA NORMALISATION DES RELATIONS"

    "Nous avons obtenu des acquis politiques et humanitaires", s'est, de son côté, félicité, mardi, le ministre des affaires étrangères libyen, Abdelrahman Chalgham. Il a précisé que son pays avait exigé et obtenu un accord d'association avec l'UE, avec en prime des projets dans les domaines de la santé, de l'enseignement, de l'archéologie et de la surveillance de ses frontières. Un responsable gouvernemental libyen a ajouté que les conditions posées par Tripoli pour une extradition des six praticiens "avaient été satisfaites". "Nous avons reçu des garanties pour la normalisation des relations avec les pays européens", a dit à l'AFP ce responsable, qui a requis l'anonymat.

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a, lui, précisé s'être engagé auprès de Mouammar Kadhafi à une normalisation des relations, tandis que la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a parlé de "relation nouvelle et renforcée" .
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    Message par Frantz Mer 17 Oct - 13:49

    Prenez quelques minutes pour lire cet article, c'est excellent...

    Les Sarkozy seraient passés devant le juge lundi
    Par David Servenay (Rue89)


    Selon le Nouvel Obs, les époux Sarkozy auraient matérialisé une séparation qui ne va pas sans problèmes juridiques.

    Le Nouvel Obs vient d'annoncer sur son site que le Président et sa femme se seraient rendus au tribunal lundi en fin d'après-midi pour matérialiser leur séparation. Interrogé par l'AFP suite à cette révélation, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a déclaré qu'il n'avait "aucun commentaire" à faire.

    Juridiquement, se séparer de son épouse quand on est président de la République relève de l'exploit. La raison est simple, elle tient en trois phrases de la Constitution française qui définissent le principe de l'immunité présidentielle:

    Article 67

    "Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.
    Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.
    Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l'expiration d'un délai d'un mois suivant la cessation des fonctions."

    En clair, cela signifie que le chef de l'Etat ne peut faire l'objet d'aucune poursuite ou acte judiciaire quelconque. Et ce, quelle que soit la juridiction, civile, pénale ou administrative. "C'est le principe de l'inviolabilité, précise Maître Edgar Vincensini, il n'est en aucun cas possible de poursuivre le Président". Problème: pour se séparer de son conjoint, il faut forcément passer devant un juge. Et ce même si les Sarkozy optaient pour une simple séparation de corps, procédure rare qui autorise officiellement et durablement les époux à vivre chacun de son côté sans être pour autant divorcés.

    D'après les articles du code civil, trois possibilités s'offrent au couple, outre la séparation de corps:

    Le divorce peut être prononcé en cas :
    - soit de consentement mutuel ;
    - soit de rupture de la vie commune ;
    - soit de faute.

    Compte tenu du passif abondamment médiatisé du couple présidentiel, la procédure pour faute aurait pu être envisagée. Pas celle pour "rupture de la vie commune" qui doit être effective depuis au moins six ans. Mais, dans le cas présent, seule la première possibilité était juridiquement envisageable, parce qu'elle permet à Nicolas et Cécilia Sarkozy de valider la procédure, tout en restant dans les strictes limites du droit constitutionnel. Le divorce par consentement mutuel se passe de la façon suivante:

    Article 230

    "Lorsque les époux demandent ensemble le divorce, ils n'ont pas à en faire connaître la cause ; ils doivent seulement soumettre à l'approbation du juge un projet de convention qui en règle les conséquences.
    La demande peut être présentée, soit par les avocats respectifs des parties, soit par un avocat choisi d'un commun accord.
    Le divorce par consentement mutuel ne peut être demandé au cours des six premiers mois de mariage."

    Seul hic, le divorce par consentement mutuel suppose évidemment d'être d'accord sur tout. C'est le "projet de convention" qui porte sur le partage des biens, une éventuelle pension alimentaire, la garde des enfants... Mais cela se complique avec l'immunité présidentielle. "Imaginons qu'il refuse de présenter son enfant, dans le cadre des dispositions prévues, commente Maître Francis Chouraqui, et bien elle ne pourra pas porter plainte." De quoi rendre les discussions longues, complexes et contradictoires...

    Que saura-t-on de cette séparation? Officiellement, rien...

    Il est fort probable que l'on ne sache jamais rien des dispositions juridiques de cette séparation. Là encore, l'explication tient aux spécificités du droit français qui prévoit une validation devant le Tribunal de Grande Instance, hors de toute publicité.

    L'article 248 du code civil est formel: "Les débats sur la cause, les conséquences du divorce et les mesures provisoires ne sont pas publics."

    Depuis plusieurs mois, avant même l'élection présidentielle, la rumeur courrait toutes les salles de rédaction: les Sarkozy ont conclu une convention de séparation devant soit un avocat soit un notaire. Mais bien sûr, comme toute bonne rumeur, personne n'a été en mesure de la confirmer.
    [/i]

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