par JB Lun 30 Mar - 14:24La Côte d’Ivoire secouée
Florian RODRIGUEZ - lundi 30 mars 2009 - 10h25 Dimanche lors de la victoire de la Côte d’Ivoire face au Malawi (5-0), dix-neuf personnes ont trouvé la mort à Abidjan dans un mouvement de foule. L’effondrement d’un pan de mur du stade Houphouët-Boigny est à l’origine de l’accident.
La large victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire sur le Malawi (5-0) dans le cadre des éliminatoires CAN/Coupe du Monde 2010 a été marquée dimanche par un drame dans le stade Houphouët-Boigny d’Abidjan. Un mouvement de foule, provoqué par l’effondrement d’un pan de mur du stade, a causé la mort de dix-neuf personnes. 132 autres ont été blessées. Mais d’après les informations, l’utilisation de gaz lacrymogènes de la part des forces de l’ordre pour contenir la foule aurait amplifié le mouvement. D’une capacité de 35 000 places, le stade était plein à craquer et le nombre de personnes présentes dans l’enceinte, et en dehors de l’enceinte était considérable.
« Il y a eu une bousculade parce que le match allait commencer et que les gens restés dehors voulaient absolument entrer » a déclaré le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro à l’AFP. Alors qu’environ 50 000 personnes étaient recensées dans l’enceinte et aux abords du stade, la bousculade a pu très vite dégénérer au moment où le mouvement de foule a commencé. « Les supporters sont venus très nombreux et ceux qui étaient dehors étaient à ce moment-là plus nombreux que ceux qui étaient à l'intérieur du stade » a poursuivi le ministre ivoirien. L’effondrement du pan de mur du stade Houphouët-Boigny, qui avait été rénové pour ce match entre la Côte d’Ivoire le Malawi, a vraisemblablement été l’élément déclencheur du mouvement de foule meurtrier.
« Une réunion de crise pour déterminer les responsabilités » est prévue selon Albert Kakou Anzouan, président de la commission d'organisation des compétitions à la FIF (Fédération Ivoirienne de Football). Une réunion dont le contenu pourra s’appuyer sur des exemples d’autres drames tristement célèbres dans l’histoire des stades de Football. Le drame du Heysel à Bruxelles en 1985, lors de la finale de la Coupe des clubs Champions entre la Juventus Turin et Liverpool (l’actuelle C1) est l’un de ceux-là. Provoqué par une tentative d’envahissement de tribune par des Hooligans, le drame avait couté la vie à 39 personnes. En France, un exemple de mauvaise gestion des infrastructures a eu lieu à Bastia lors de l’effondrement d’une tribune du Stade Furiani, pourtant construite pour une demi-finale de Coupe de France en 1992 entre Bastia et Marseille. 18 personnes avaient perdu la vie et 2300 avaient été blessées. Enfin, l’accident qui a eu lieu à Abidjan dimanche rappellera des catastrophes récentes dans les stades africains. Au Ghana en 2001 (121 morts), en Zambie en 2007 (17 morts) et en septembre 2008 au Congo (13 morts), des mouvements de foule dans les stades avaient à chaque fois gravement dégénéré, poussant la police à intervenir. Pour un résultat tristement identique à chaque fois.
[b]Un drame à l'africaine dans le monde du grand n'importe quoi.[/b]
Florian RODRIGUEZ - lundi 30 mars 2009 - 10h25 Dimanche lors de la victoire de la Côte d’Ivoire face au Malawi (5-0), dix-neuf personnes ont trouvé la mort à Abidjan dans un mouvement de foule. L’effondrement d’un pan de mur du stade Houphouët-Boigny est à l’origine de l’accident.
La large victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire sur le Malawi (5-0) dans le cadre des éliminatoires CAN/Coupe du Monde 2010 a été marquée dimanche par un drame dans le stade Houphouët-Boigny d’Abidjan. Un mouvement de foule, provoqué par l’effondrement d’un pan de mur du stade, a causé la mort de dix-neuf personnes. 132 autres ont été blessées. Mais d’après les informations, l’utilisation de gaz lacrymogènes de la part des forces de l’ordre pour contenir la foule aurait amplifié le mouvement. D’une capacité de 35 000 places, le stade était plein à craquer et le nombre de personnes présentes dans l’enceinte, et en dehors de l’enceinte était considérable.
« Il y a eu une bousculade parce que le match allait commencer et que les gens restés dehors voulaient absolument entrer » a déclaré le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro à l’AFP. Alors qu’environ 50 000 personnes étaient recensées dans l’enceinte et aux abords du stade, la bousculade a pu très vite dégénérer au moment où le mouvement de foule a commencé. « Les supporters sont venus très nombreux et ceux qui étaient dehors étaient à ce moment-là plus nombreux que ceux qui étaient à l'intérieur du stade » a poursuivi le ministre ivoirien. L’effondrement du pan de mur du stade Houphouët-Boigny, qui avait été rénové pour ce match entre la Côte d’Ivoire le Malawi, a vraisemblablement été l’élément déclencheur du mouvement de foule meurtrier.
« Une réunion de crise pour déterminer les responsabilités » est prévue selon Albert Kakou Anzouan, président de la commission d'organisation des compétitions à la FIF (Fédération Ivoirienne de Football). Une réunion dont le contenu pourra s’appuyer sur des exemples d’autres drames tristement célèbres dans l’histoire des stades de Football. Le drame du Heysel à Bruxelles en 1985, lors de la finale de la Coupe des clubs Champions entre la Juventus Turin et Liverpool (l’actuelle C1) est l’un de ceux-là. Provoqué par une tentative d’envahissement de tribune par des Hooligans, le drame avait couté la vie à 39 personnes. En France, un exemple de mauvaise gestion des infrastructures a eu lieu à Bastia lors de l’effondrement d’une tribune du Stade Furiani, pourtant construite pour une demi-finale de Coupe de France en 1992 entre Bastia et Marseille. 18 personnes avaient perdu la vie et 2300 avaient été blessées. Enfin, l’accident qui a eu lieu à Abidjan dimanche rappellera des catastrophes récentes dans les stades africains. Au Ghana en 2001 (121 morts), en Zambie en 2007 (17 morts) et en septembre 2008 au Congo (13 morts), des mouvements de foule dans les stades avaient à chaque fois gravement dégénéré, poussant la police à intervenir. Pour un résultat tristement identique à chaque fois.
[b]Un drame à l'africaine dans le monde du grand n'importe quoi.[/b]
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