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    Message par Invité Jeu 7 Déc - 21:13

    Sommes-nous réellement condamnés à revoir l’assurance-maladie à la baisse ?
    Les Etats généraux de la santé et de l’assurance-maladie ont eu lieu les 21 et 22 octobre derniers à Bobigny. Bernard Teper, organisateur et président de l’UFAL, Union des familles laïques, nous aide à répondre à une question: la France n’a-t-elle réellement plus les moyens de mettre en application le principe de solidarité?



    Les Etats généraux de la santé ont réuni 150 participants (syndicats, associations, professionnels de la santé). Ils participent d’une dynamique plus large de débats publics sur ce thème. Bernard Teper est un expert du sujet, ses explications sont limpides.
    Le constat

    Le constat de départ : un trou de la Sécu, toutes branches confondues, de 10 à 15 milliards d’euros par an. Le déficit de la branche santé s’explique notamment par l’allongement de la durée de vie ainsi que par le développement de traitements technologiques et coûteux.
    Actuellement, la façon de faire face à cette situation est toujours la même : c’est l’assuré qui paie (diminution des remboursements, augmentation des listes de médicaments non remboursés...). Ainsi les remboursements sont de plus en plus assurés par les assurances complémentaires et de moins en moins par la Sécu. Cette situation équivaut à une remise en question complète du principe de solidarité : chacun paie selon ses moyens et bénéficie selon ses besoins. Au contraire, notre système de soin devient de plus en plus inégalitaire :

    discrimination par rapport au pouvoir d’achat : il faut pouvoir se payer une bonne complémentaire pour être bien soigné et bien remboursé
    discrimination par rapport à sa situation sanitaire : les personnes malades ou âgées sont considérées par les assurances privées comme des populations à risques, et donc le montant des cotisations est supérieur pour ces personnes.
    Comment faire face ?

    De fait, on assiste à une privatisation progressive de l’assurance-maladie, imposée à coup de matraquage idéologique : "la France n’a plus les moyens". Est-ce réellement le cas ?
    Les richesses produite par le pays (mesurées par le PIB) augmentent et sont bien supérieures à ce qu’elles étaient il y a trente ans. Par quel miracle notre pays de plus en plus riche a-t-il de moins en moins de moyens ?

    Les richesses, générées par le travail des hommes, rémunèrent de plus en plus les revenus financiers et de moins en moins le travail. L’impression selon laquelle les revenus des entreprises sont de plus en plus captés par les actionnaires (sous forme de dividendes) et par les banquiers (sous forme d’intérêts) est largement confortée par les chiffres : ce n’est pas qu’une impression ! Ainsi, depuis vingt-cinq ans, 10% du PIB (environ 170 milliards d’euros par an) ne vont plus aux salaires mais aux profits. Les revenus des entreprises ne sont pas réinvestis, soit pour augmenter les salaires, soit pour développer les activités. Or les cotisations sociales sont bien sûr indexées sur les salaires.

    Bernard Teper nous livre cette analyse, basée sur les chiffres publiés par l’Union européenne.
    Si on partage cette analyse, les propositions faites par les Etats généraux coulent de source : taxer les profits financiers non réinvestis dans l’appareil productif. Cela aurait le double avantage de rééquilibrer le rapport entre travail et capital et de fournir de nouvelles sources de financement pour garantir l’application du principe de solidarité.

    Bien sûr, le système de santé ne se réduit pas à une question de financement. Les Etats généraux abordent d’ailleurs de nombreux autres sujets, mais ça, c’est une autre histoire... En attendant, soyons conscients que le financement de la protection sociale est avant tout un choix politique. Il y a des priorités, pas de fatalité...
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    Message par tof Ven 8 Déc - 1:32

    De bonnes idées mais un rien démago...
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    Message par brice Ven 8 Déc - 11:49

    J'adore lire les articles récoltés par JB quand je prends mon café au bureau! En effet je dispose d'une machine Suprema de SEB qui est très fonctionnelle mais a 1 défaut : si tu positionnes mal la dosette, ça déborde !
    Bref .... le chef de (petite) entreprise que je suis fait la proposition suivante, étant parfaitement d'accord pour dire que les revenus financiers ne sont pas assez taxés, ou en tous cas par rapport aux revenus du travail :
    j'aimerais simplement que l'entreprise puisse bénéficier de dividendes à verser aux actionnaires, faiblement taxés (à définir) si la moitié de ceux-ci sont versés sous forme de salaires aux salariés, lesquels salaires seraient exonérés de toutes charges '(salariales et patronales) et d'IR.
    Je vous garantis que les salariés se batteraient alors pour rémunérer leurs actionnaires et eux même !!!
    Bien entendu, cette mesure est quelque peu simpliste mais serait, je le crois, une bonne base de réflexion.
    En conclusion, partageons les richesses entre salariés et actionnaires bordel de merde !
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    Message par Invité Ven 8 Déc - 15:40

    tout a fait zinc , un peu plus d egaliter !
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    Message par tof Ven 8 Déc - 20:46

    Un peu de discernement messieurs !!!!!! N'oubliez pas qu'il existe des salariés actionnaires de leur société sous la forme notemment de¨Plan d'Epargne d'Entreprise. Ces placements financiers (plus values et dividendes) sont le fruit de leur travail (salaires) et servent entre autres à préparer leur retraite. En cas de revente de ces actions l'état prélève plus de 25 % sur les gains éventuels. Alors n'opposez pas bénéficiaires de revenus financiers et salariés...ils ne font souvent qu'un.... et participent donc deux fois à l'effort de redistribution (assurance maladie, allocations chomage, revenus sociaux, infrastructure routière..etc) . Certes c'est normal et personne ne remet ce principe en cause mais vous m'aviez habitué à moins de démagogie et plus de discernement Very Happy Very Happy Very Happy
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    Message par brice Sam 9 Déc - 15:30

    Mr Gilloz,

    Comment osez-vous parler de démagogie ? De tels propos devraient être SYSTEMATIQUEMENT censurés !!
    Vous me rappellez un type, complètement ivre !, avec qui je discutais hier soir, qui tenait le même discours !!!
    Ah bah oui, merde, c'etait toi !!!
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    Message par Frantz Dim 10 Déc - 16:32

    belle analyse de Tof, c'est parfaitement exact ! avec un juste un petit Bmol : dommage que les sommes que nous pouvons débloquer après 5 ans ne soient pas nettes d'impôts...

    Un truc qui fache aussi les "petites mains" des hauts directeurs de tels établissements : la partie variable versée en tant que bonus à TOUS les salariés quels qu'ils soient est formidablement proportionnelle au poste occupé. Un haut cadre peut avoir une prime X 1000 (si, si !!!) par rapport à l'employé de base... pale arguant que les risques ou les responsabilités ne sont pas les mêmes...

    "L'argent va à l'argent malheureusement".

    Pour en revenir à la santé, si t'as les moyens d'avoir une bonne complémentaire, c'est mieux ! si t'as les moyens de souscrire à une assurance vie pour préparer ta retraite dès maintenant, c'est encore mieux !!!
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    Message par tof Dim 10 Déc - 18:15

    L'ancien pdg du crédit lyonnais ,peyrelevade a eu droit à un bonus de 9 millions d'euros... Un peu plus que le mien, c 'est sur !!! Mais bon, si le lcl existe encore c est un peu grace à lui...

    Les sommes débloquées du PEE sont imposables mais je connais pas de placement plus avantageux :abondement de l'employeur et somme initiale multipliée par 8 en 3 ans (!) ...
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    Message par brice Dim 10 Déc - 20:17

    Et l'amour dans tout ça ??? ............
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    Message par tof Dim 10 Déc - 20:30

    putain, ça c 'est l'amour de son employeur, se donner corps et ame à son boulot et...à ses collègues (féminines bien sur...) Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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    Message par Frantz Dim 10 Déc - 20:36

    lol! lol! lol!
    c'est clair que c'est un sacré placement et avec l'abondement, les sommes peuvent vite augmenter...
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    Message par brice Dim 10 Déc - 20:45

    Dans mes précédentes fonctions, je bénéficiais de ce système. IL est vrai que l'abondement m'a permis d'avoir très vite un gain vraiment intéressant ....
    Mais j'ai tout dépensé ....

    Néanmoins, très peu de PME utilisent ce système, malheureusement. C'est pourtant une alternative intéressante pour l'employeur comme pour le salarié.
    Souhaitons que ça évolue. Pour ma part, je l'étudie pour mes salariés. Le souci, c'est qu'ils sont sur un statut qui ne favorise pas cette dynamique.
    Autrement dit, des formateurs vacataires, ou en CDD, ça me parait moyennement génial, d'autant qu'ils sont tous multi-employeurs.
    Bref c'est un peu compliqué à mettre en place chez moi.
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    Message par Invité Dim 10 Déc - 22:08

    oui enfin bon ... n empeche qu on se dirige doucement mais surement faire une privatisation totale du systeme de santer , l exemple extreme c est les usa ou si t as pas de thune et pas t as pas acces aux soins ...
    Il faut garder notre systeme comme il est en l ameliorant et en prenant exemple sur des pays comme la suede et le danemark ...

    ou sinon bientot ca sera comme en irlande , une visite chez le generaliste 50 euros et non rembourser ....

    -------------------------------------------------------------------------------------

    pr les actionnaires je ne pense pas que les salarier des 500 plus grosses multinationales est bcp de retomber financiere proportionellement au benefice monstre cree par ses dernieres ...

    et c est vrai brice que comme tu dis , mettre ce dont tu parlais en place chez toi n est carrement pas evident , a qd un vrai ministre de l economie qui pense au vrai poumon d un pays que st les petits entrepreneurs et autres PME ????
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    Message par Invité Mar 12 Déc - 23:24

    Cette chimie qui nous tue à petit feu
    On ne la voit pas. On ne la sent pas et pourtant, insidieuse, elle est partout, dans notre environnement, mais aussi dans nos organismes, avec comme horizon, au-delà des risques de cancer, un risque d’altération génétique. Depuis le début du XXe siècle, l’utilisation de produits chimiques a explosé. A ce jour, on estime à cent mille le nombre de substances utilisées dans des domaines aussi divers que l’agriculture, la cosmétologie, les produits ménagers...



    La campagne de tests sanguins menée par le WWF en 2005 a confirmé la présence de pas moins de 55 agents chimiques dans les organismes des ministres européens de l’environnement.
    Parallèlement, aux Etats-Unis, une agence fédérale, le CDC (Center for Disease Control) a révélé que 5% des adultes vivant aux USA présentent dans leur urine, outre une multitude de produits chimiques, des niveaux préoccupants de cadmium, substance toxique notoire.

    Ainsi, la pollution chimique pourrait être à l’origine, au cours des vingt dernières années, de l’augmentation substantielle des cancers (+63%) et de son pendant, la chute de la fertilité (-50%). Les endocrinologues français poussent un cri d’alarme face à la multiplication des naissances avec des malformations génitales. Ils tiennent à rappeler les conséquences de l’accumulation, notamment dans les tissus graisseux, des substances chimiques de la vie fœtale à la vie adulte.


    Dans le même temps, la Confédération européenne des salariés (CES) indique que 32 millions de travailleurs de l’Union européenne sont exposés à des produits chimiques dangereux qui génèrent de 35 000 à 45 000 cancers par an.

    C’est dans ce contexte que le Parlement européen vient d’adopter la directive REACH. Derrière le sigle se trouve un texte qui vise à instaurer un système d’évaluation de la toxicité et d’autorisation d’utilisation de certaines substances chimiques.


    Sous l’influence de l’industrie chimique, qui n’a pas hésité à “investir” dix millions de dollars en lobbying, le texte final peut apparaître comme une version light. Il représente pourtant une première avancée dans le sens d’un progrès sanitaire. Dans la situation économique actuelle, particulièrement concurrentielle, où la compétitivité est souvent acquise au détriment de l’environnement, il faut, reconnaissons-le, un certain courage politique pour adopter des mesures contre un secteur qui emploie cinq millions de personnes en Europe.


    Et puis, un premier pas est naturellement appelé à être suivi d’un deuxième. Rendre public le sujet, sensibiliser les populations, cela doit permettre demain de donner à REACH un acte II.

    Le saturnisme a contribué à la disparition de la civilisation romaine. Les proportions et la dangerosité de la contamination chimique d’aujourd’hui, ses conséquences en termes de fertilité et de cancers, qui sont une forme d’altération génétique, sont une menace à terme pour l’espèce humaine.

    Il appartient à tout un chacun de prendre sa part de responsabilité comme décideur, consommateur, parent et/ou citoyen, pour ne pas que l’homme devienne, dans l’indifférence générale, le plus commun des OGM.
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    Message par Invité Jeu 14 Déc - 22:57

    jeudi 14 décembre 2006, 17h25
    Près de 120 millions d'euros de fraudes à l'assurance maladie en 2006
    Par Sarah DAWALIBI


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    PARIS (AFP) - L'assurance maladie a détecté près de 120 millions d'euros de fraudes en 2006, allant des arrêts de travail injustifiés aux surconsommations de médicaments en passant par des prescriptions frauduleuses, selon un bilan établi jeudi par la Caisse nationale d'assurance maladie.

    "En 2006, 120 millions d'euros de fraudes et abus ont été détectés, ce qui a permis à l'assurance maladie de réaliser 87 millions d'économies", a annoncé à la presse Pierre Fender, directeur de la répression des fraudes de la Cnam.

    "2006 est la première année où l'on commence à obtenir des résultats substantiels", s'est félicité le directeur général, Frédéric van Roekeghem, grâce au lancement d'un "programme national" d'action sur ce sujet et la création d'une direction de la répression des fraudes, auxquels s'est ajoutée en octobre l'installation par le ministre de la Santé d'un comité national de lutte contre les fraudes à la Sécurité sociale.

    Le montant global des fraudes détectées représente toutefois moins d'un millième des dépenses totales d'assurance maladie, qui se sont élevées à 110 milliards d'euros en 2005.

    La Cnam a ciblé en 2006 sa lutte sur trois domaines: arrêts de travail abusifs (22 millions d'euros de fraudes détectés), dépenses indûment prises en charge à 100% au titre des affections de longue durée (20 millions d'euros) et contrôle des tarifs pratiqués par les établissements (35 millions d'euros).

    Dorénavant, "tous les assurés ayant un arrêt maladie de plus de deux mois sont systématiquement contrôlés", a souligné la Cnam.

    Les actions de contrôle de la chirurgie esthétique ont révélé 10 millions d'euros d'actes qui n'auraient pas dû être pris en charge, car la sécu ne rembourse que la chirurgie "réparatrice", et non celle de confort esthétique.

    Les abus et fraudes de prescriptions de médicaments se sont élevés à 7 millions d'euros. L'assurance maladie a contrôlé plus de 4.000 assurés dits "mégaconsommants", c'est-à-dire qui ont une très forte consommation de médicaments, et engagé à leur encontre 49 procédures pénales (falsification ou vol d'ordonnance).

    La Cnam a recensé 23 millions d'euros d'abus relevés par des actions de contrôle ponctuelles des caisses primaires au plan local. Enfin, les facturations frauduleuses d'actes de biologie médicale, et la fraude en bande organisée ont porté sur 2,5 millions d'euros.

    Pour 2007, l'assurance maladie a pour objectif de porter le montant d'économies réalisées de 87 à 120 millions d'euros.

    La Cnam prévoit aussi le lancement d'un nouveau plan de lutte contre la fraude aux arrêts de travail, qui s'attachera notamment à débusquer les falsifications de prescritions d'arrêt maladie, comme la déclaration d'un salaire plus élevé pour toucher davantage d'indemnités journalières.

    L'assurance maladie va également contrôler les soins effectués à l'étranger, et lancer un programme de répression des fraudes dans les maisons de retraite.
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    Message par Invité Jeu 21 Déc - 15:27

    Experience De Mort Imminente EMI
    Le premier colloque jamais organisé dans le monde sur les expériences de mort imminente (EMI) réunit samedi à Martigues (Bouches-du-Rhône) médecins, chercheurs internationaux et témoins pour dresser un bilan des connaissances sur ce phénomène, de la manière la plus scientifique possible.

    Les multiples témoignages d'EMI vécues par des patients plongés dans le coma ont commencé à être étudiés par les médecins voici une trentaine d'années mais restent encore un "ovni" scientifique.

    De nombreux récits permettent de dégager des constantes de l'expérience de mort imminente (EMI), étudiée par de rares scientifiques.

    Médecin anesthésiste réanimateur, le Dr Jean-Jacques Charbonnier, qui participera au colloque de Martigues, a personnellement recueilli de nombreux récits d'EMI. "Des gens en état de mort cérébrale ont vu ce qui se passait en salle d'attente ou autour d'eux, avec des détails très précis. Il ne s'agit pas d'hallucination puisque c'était bien réel", souligne-t-il.

    "Ce sont des personnes qui ont frôlé la mort, soit par accident, soit lors d'opérations, et qui ont rapporté de leur coma un récit qui sort de l'ordinaire. Ils sont au-dessus de leur corps, ont entendu ce que les médecins disaient d'eux, ont été aspirés dans un tunnel sombre au bout duquel se trouve une lumière intense mais pas aveuglante", résume Sonia Barkallah, organisatrice du colloque de Martigues.

    "Alors que leur encéphalogramme est plat, ils se promènent en pensée, lisent parfois celles des autres, et rencontrent souvent au bout du tunnel des +êtres de lumière+ ou des proches défunts qui leur disent que ce n'est pas le moment pour eux", poursuit la jeune femme.

    "Ca paraît un peu extravagant, raconte le Dr Charbonnier, mais j'ai eu à plusieurs reprises une sorte de lien télépathique avec des comateux, une idée obsédante qui s'imposait à moi comme pour le cas d'un malade du cancer en phase terminale placé sous respiration artificielle".

    "C'était comme si on s'adressait à moi! J'ai entendu: +il faut regarder dans mon portefeuille+", poursuit-il. Le médecin y a finalement découvert une lettre manuscrite de son patient insistant pour le "débrancher" s'il se trouvait un jour dans une telle situation.

    Les gens sortent souvent changés d'une EMI, devenant "plus altruistes et détachés des valeurs matérielles", et l'expérience est majoritairement (plus de 90% des témoignages) vécue positivement.

    "En coma avancé, on est très bien, selon les gens qui en sont revenus. Il ne faut pas abandonner ces patients ou dire comme certains de mes collègues +ce sont des légumes+", insiste le Dr Charbonnier.

    "Il faut continuer à venir les voir, leur parler", dit-il, citant le cas d'un jeune homme accidenté dont le cas semblait désespéré.

    "Contre toute attente, il est allé mieux, s'est mis à bouger et est sorti de son coma. Une fois revenu à lui, il a dit à sa mère: +tu as bien fait, j'ai entendu tout ce que tu me disais+", raconte le réanimateur.

    Plus de 1.500 personnes, venues de toutes les régions de France mais aussi de Belgique, de Suisse et du Québec, se sont inscrites au colloque de Martigues.
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    Message par Frantz Jeu 21 Déc - 20:33

    rien d'extra-ordinaire, quand on est dans le coma tu as non seulement des mollécules produites par le cerveau pour déconnecter les nerfs et ça, en plus des médocs...ce qui ne veut pas dire que tu perds tout tes sens puisqu'il est reconnu qu'il faut parler aux comateux, les toucher etc...maintenant le toubib qui entend la voix du comateux pour qu'il regarde dans le portefeuille, c'est de l'empathie exacerbée je dirais. pour bien faire ou pour être sûr de ne rien "louper" ou "oublier" à propos du malade, il pense à regarder dans le larfeuille...on sait jamais si il y a une lettre pour un proche...

    mon avis terre-à-terre : de l'empathie exacerbée !
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    Message par Invité Jeu 21 Déc - 22:47

    peut etre , mais a priori , il y a un documentaire bluffant a ce sujet ou les medecins concernés sont loin d etre des charlatans ...
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    Message par Frantz Ven 22 Déc - 16:06

    empathie exacerbée ne veut pas dire charlatan, à mon sens...disons qu'ils se trompent pour qualifier le moyen mis en oeuvre.
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    Message par brice Ven 22 Déc - 19:21

    C'est intéressant cet article.
    Bravo JB. Je serais curieux de suivre de plus près ce qui va se raconter lors de ce colloque. J'ai lu ou entendu à plusieurs reprises des témoignages qui allaient très largement dans ce sens. C'est vrai que l'intervention du médecin sur la "télépathie" avec le malade dans le coma me paraît hors de propos. Par contre j'avais lu un bouquin il y a quelques années sur le sujet, dont j'ai malheureusement perdu les références, et bon nombre de témoignages coroboraient cette hypothèse. Je n'en ai personnellement rien conclu même si j'ai une intime conviction ... que je garde pour moi. Ayant eu l'occasion d'en discuter avec certaines personnes, j'ai pu constater que le sujet était ultra sensible. Cela nous renvoie finalement sur notre propre mort et sur notre perception, notre appréhension de celle-ci. D'ou des réactions parfois excessives sur le sujet ... Enfin, ce n'est que mon avis.
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    Message par Frantz Ven 22 Déc - 21:17

    décidément j'en ai marre d'être d'accord avec toi ! hihihi...

    le sujet est sensible et effectivement ça nous renvoie vers notre propre perception de LA MORT...ça reste un sacré tabou d'ailleurs...
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    Message par Frantz Mar 26 Déc - 23:06

    Il est pour toi Brice celui-là (et pour Rodolphe aussi et pour Pierre aussi...) :

    Un rapport préconise de ne plus rendre le BCG obligatoire
    LE MONDE | 22.12.06


    La société française de santé publique (SFSP) a rendu public, jeudi 21 décembre, un rapport préconisant de lever l'obligation de vacciner les enfants par le BCG.

    Ce document suggère au ministre de la santé de passer de l'obligation à une recommandation systématique de vaccination par le BCG pour tous les nourrissons au cours du premier mois de la vie. Cette recommandation serait plus ou moins forte en fonction du risque d'exposition de l'enfant à la tuberculose.

    Depuis plusieurs années, un débat est engagé sur la nécessité sanitaire de maintenir le caractère obligatoire de la vaccination par le BCG, qui n'est pas utilisé ou est réservé à des "groupes à risques" dans la plupart des pays industrialisés.

    Plusieurs données y concourent. Tout d'abord, l'efficacité du vaccin, qui "n'est prouvée que dans les formes graves" de la tuberculose, comme le rappelait récemment le Comité consultatif national d'éthique (Le Monde du 8 juillet).

    Le BCG prévient efficacement les méningites tuberculeuses et la moitié des formes habituelles de la maladie. De plus, la vaccination peut être grevée d'un certain nombre d'effets indésirables, qui disparaissent chez les personnes dont l'immunité n'est pas déprimée.

    D'un autre côté, plusieurs instances se sont inquiétées des possibles effets pervers d'une politique de vaccination ciblée si elle conduisait à des discriminations ou à une stigmatisation. Pour l'instant, les autorités se sont montrées réticentes à la suppression de l'obligation vaccinale, faute d'un dispositif de dépistage suffisamment performant.

    Le directeur général de la santé avait donc demandé à la SFSP d'organiser une audition publique afin d'évaluer les options possibles.

    Dans leur rapport de synthèse, François Bourdillon (CHU Pitié-Salpêtrière), président de la SFSP, et Jean-Louis San-Marco (hôpital de la Timone, Marseille), président de la commission d'audition, proposent le scénario suivant : l'obligation de vacciner serait levée partout en France, sauf en Guyane, où l'incidence est six fois plus élevée qu'ailleurs en France.

    "EVALUATION DU RISQUE"

    En revanche, le BCG serait systématiquement proposé au cours du premier mois de vie et la vaccination pratiquée "après une évaluation du risque au niveau individuel." La SFSP précise qu'"afin d'être systématique cette évaluation sera effectuée dès le suivi de grossesse, à la naissance et lors de la visite du premier mois du nourrisson, cela afin de réduire en priorité le risque de formes graves de tuberculose chez l'enfant."

    Le risque serait considéré comme élevé pour un bébé dont au moins un des parents est originaire d'un pays de forte endémie, s'il existe des antécédents familiaux de tuberculose, si l'enfant vit dans des conditions socio-économiques précaires, etc. Dans ce cas, une "forte recommandation de vaccination" dès le premier mois de la vie serait formulée.

    La vaccination serait également recommandée "devant un possible risque de contact" avec un adulte originaire d'un pays de forte endémie tuberculeuse ou exposé (personnel soignant, policiers, expatriés).

    Une telle évolution laisserait aux parents la possibilité de ne pas faire vacciner leur enfant par le BCG quand le risque est jugé faible.

    Paul Benkimoun
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    Santé Empty Re: Santé

    Message par Invité Jeu 11 Jan - 22:58

    Nourrir le monde ou l'agrobusiness.

    Enquête sur Monsanto, par Isabelle Delforge. Publié à Bruxelles par Les Magasins du Monde Oxfam et Oxfam-Solidarité, à Poitiers par Orcades et à Lausanne par la Déclaration de Berne, mai 2000, 110 pages.

    Pour les générations de la première moitié du XXe siècle, l'Allemand Krupp, le Britannique Vickers et le Français Schneider-Creusot étaient devenus synonymes de marchands de mort. Pour ceux qui sont nés après 1945, c'est l'Américain MONSANTO qui a pris cette sinistre succession. Car, aujourd'hui, s'il est une entreprise dont les activités en ont fait le symbole mondial de la nécro-entreprise, c'est incontestablement cette société transnationale qui, de l'agent orange à la semence « Terminator» en passant par la production de PCB, de pesticides et herbicides hautement toxiques, d'hormones de croissance cancérigènes et d'organismes génétiquement modifiés (OGM), a recherché les profits les plus grands en fabriquant les produits les plus nocifs. Tout en affirmant le contraire et en prétendant promouvoir les sciences de la vie et nourrir l'humanité... !

    Cette identification de MONSANTO avec la production pour la mort peut même être poussée plus loin encore puisque des liens parfois étroits l'associent au nazisme. Parmi ceux-ci, on notera que MONSANTO est devenu, après la deuxième guerre mondiale, un partenaire de l'IG Farbenfabriken au sein de Chemagrow Corporation. L'IG Farbenfabriken avait apporté un soutien financier décisif au parti nazi dans les années trente et elle avait fabriqué le gaz destiné à Auschwitz au début de la décennie suivante. A Chemagrow Corporation, des chimistes nazis et américains ont travaillé ensemble à la mise au point d'armes chimiques, les premiers partageant avec les seconds le fruit de leurs expériences dans les camps d'extermination de l'Allemagne hitlérienne.

    Personne ne sera plus surpris, dès lors, de lire de la plume même d'Edgar Monsanto Queeny, président de cette entreprise à partir de 1943, qu'il se reconnaissait comme « a cold, granitic believer in the law of the jungle(1). Ce qui est à l'oeuvre avec MONSANTO, c'est l'idéologie du plus fort, nourrie des théories économiques des libéraux manchestériens et de leurs disciples de l'Ecole de Chicago.

    Alors que les productions de MONSANTO sont autant d'atteintes aux droits fondamentaux des êtres humains, les gouvernements réagissent au mieux par l'indifférence, au pire - et le plus souvent - par la complicité. Face à cette désertion de ceux qui sont censés exercer la responsabilité de l'intérêt général, il ne reste plus aux citoyens qu'à prendre en charge eux-mêmes la qualité de leurs moyens de subsistance et de leur cadre de vie. Ce qui commence par l'information.

    Le livre qu'offre Isabelle Delforge à toute personne attentive à la manière dont les acteurs économiques façonnent nos vies est un cri. Un cri de la société civile. Un cri citoyen. Dans la lignée d'une Susan George ou d'une Viviane Forrester, l'auteur nous fournit des clés pour se désintoxiquer des mensonges des acteurs politiques, des manipulations de la publicité et des imprécisions d'une presse trop souvent silencieuse, presque toujours caricaturale et parfois même complaisante. Le livre qui nous est proposé ne nous apprend pas seulement l'histoire d'une entreprise américaine devenue un géant mondial de l'agrochimie. Il nous montre comment une entreprise transnationale devient peu à peu une pieuvre dont les tentacules enferment les peuples de tous les continents et prend progressivement le contrôle du plus vital de tous les secteurs : la chaîne alimentaire et sanitaire.

    En agissant sur l'alimentation et sur la santé, on s'assure un contrôle absolu des peuples placés ainsi dans une dépendance totale. Aldous Huxley et Georges Orwell sont dépassés par la réalité. Selon la formule utilisée par un de leurs cadres, « la captation de la totalité de la chaîne alimentaire » est l'objectif ultime des transnationales de l'agrochimie. La fabrication d'OGM et le brevetage du vivant en sont les moyens techniques. L'Union Européenne et l'Organisation Mondiale du Commerce fournissent le cadre légal.

    Pour protéger et accroître la production agricole, MONSANTO propose des pesticides et des herbicides. Les performances toujours plus poussées de ceux-ci finissent par mettre en péril la plante même qu'on veut protéger. Plutôt que de remettre en cause le productivisme à l'origine de cet usage intensif de produits qui empoisonnent les sols et les réserves en eau, qui ont un impact sur la santé des animaux et des consommateurs et qui grèvent le budget des exploitants agricoles, plutôt que de donner à la recherche l'objectif de diminuer la nocivité des produits de traitement, MONSANTO et les autres géants de l'agrochimie préfèrent recourir aux manipulations génétiques sur le vivant. Car l'objet de la recherche, ce n'est pas l'amélioration de la qualité de la vie et de l'environnement, c'est l'invention de ce qui est susceptible de devenir commercialisable. On crée donc des espèces végétales MONSANTO qui résistent aux pesticides et aux herbicides MONSANTO. Et à eux seuls. Le lien de dépendance est établi puisqu'il faut nécessairement avoir recours aux uns et aux autres pour garantir la production. « Chaque graine génétiquement modifiée est la propriété de son inventeur » souligne José Bové, qui ajoute « Les OGM sont une technique de domination et la brevetabilité est le principal outil permettant cette domination. (2) » Car, pour conforter et étendre ce lien de dépendance à l'ensemble de la planète, MONSANTO fait breveter les OGM. Ces brevets sont protégés par les règles sur le brevetage du vivant imposées à tous les pays par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et, dans l'Union Européenne, renforcées par une directive du 6 juillet 1998 dont la portée est plus large encore et qui est, en outre, imposée aux « partenaires » de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

    Mais cela ne suffisait sans doute pas. Pour garantir une «captation » totale de la chaîne alimentaire et empêcher toute velléité d'indépendance des paysans, le « génie génétique » est devenu faustien : il a donné naissance à une semence qui ne germe qu'une fois, grâce à l'introduction d'un gène auto-destructeur. C'est la semence Terminator dont MONSANTO a acquis les droits. Elle rend impossible le recours traditionnel à la semence fermière, c'est-à-dire la semence prélevée dans la production de la récolte précédente, ce qui oblige le paysan à acheter chaque année de nouvelles semences. On comprend dès lors l'indignation d'un José Bové : « Ces pratiques violent le droit ancestral, millénaire, et reconnu partout dans le monde, à prélever sur sa récolte pour celle à venir. » L'annonce récente par MONSANTO de l'abandon de cette semence n'empêche pas sa fabrication par d'autres firmes et, en particulier, sa commercialisation prochaine par son inventeur, la firme Delta & Pine Land Co. La technologie Terminator a fait l'objet d'une trentaine de brevets détenus par différentes sociétés transnationales agrochimiques.

    Afin de s'assurer le contrôle de la chaîne alimentaire mondiale, « de la graine à l'assiette » comme dit José Bové, les transnationales de l'agrochimie, MONSANTO en tête, s'emploient désormais à étendre la pratique des manipulations génétiques et du brevetage à toutes les espèces vivantes susceptibles de servir comme aliments ou comme médicaments dans l'ordre végétal, mais également dans l'ordre animal où le recours aux hormones ou autres activateurs de croissance, l'emploi de farines animales fabriquées à partir de composants dangereux pour la santé (quand il ne s'agit pas tout simplement d'excréments ou d'huiles de vidange...), l'usage intensif d'antibiotiques, montrent déjà que l'objectif n'est pas de fournir une alimentation de qualité, mais de satisfaire la recherche de profits toujours plus grands par les branches pharmaceutiques de l'agrochimie mondiale.

    Avec les OGM et le brevetage du vivant, un mécanisme de la servitude se met en place où paysans et consommateurs du monde entier deviennent les otages des transnationales du complexe agrochimique.

    Au nom d'un objectif défini non pas en fonction des besoins réels des peuples, mais bien en fonction des profits recherchés par ceux qui agissent en amont comme en aval de la production agricole, un productivisme frénétique conduit à des pratiques dommageables pour des milliards de personnes dans les pays du Sud, mais également et de plus en plus, dans les pays industrialisés. Sans que les paysans aient formulé une demande, sans qu'ils aient été consultés et sans qu'ils aient pu exprimer un choix, un modèle productiviste leur a été imposé.

    La généralisation des OGM brevetés dans le cadre des politiques prônées par l'OMC va dépouiller les peuples du Sud de leurs ressources naturelles et maintenir sinon accroître la famine et la malnutrition. Elle favorise déjà l'exode rural et la désertification des campagnes tout en provoquant la destruction massive des éco-systèmes. D'un point de vue sanitaire, elle fragilise, par les incertitudes qui demeurent, la qualité de la chaîne alimentaire tout en déclenchant, ce dont on est certain, des mécanismes susceptibles de rendre incurables certaines maladies chez les plantes, les animaux ou les humains. Enfin, l'introduction dans l'ordre naturel de variétés génétiquement modifiées provoque une « pollution génétique » dont les conséquences sont à ce jour totalement imprévisibles.

    Mais de tout cela, MONSANTO n'a cure, puisque, selon son directeur de la communication, « Nous n'avons pas à garantir la sécurité des produits alimentaires génétiquement modifiés. Notre intérêt est d'en vendre le plus possible (3) .» Propos qui ne seront pas contredits par ceux qui, à l'OMC, fournissent le cadre légal aux pratiques des entreprises transnationales agrochimiques dont MONSANTO constitue à la fois une avant-garde, un modèle achevé et un symbole.

    Quand la qualité de la vie et la sécurité sanitaire laissent indifférents ou négligents la plupart des décideurs politiques, crispés sur le court terme et sensibles aux pressions des milieux d'affaires, quand les acteurs économiques refusent toute fonction sociale et privilégient la recherche effrénée d'un profit toujours considéré comme insuffisant, quand la recherche scientifique, délaissée par les pouvoirs publics, doit vendre son indépendance aux bailleurs de fonds privés et renoncer dès lors à sa capacité critique et à une interrogation permanente sur son rôle dans la société, ce qui triomphe c'est une organisation marchande du monde. Au bénéfice exclusif, mais considérable d'une toute petite minorité d'individus et de ceux qui sont à leur solde.

    Cette dérive est voulue par les sociétés transnationales et acceptée par leurs relais dans la classe politique. Les accords de l'Uruguay Round gérés depuis 1995 par l'OMC lui ont fourni un cadre légal et l'illusion de la légitimité. Mais ils ont favorisé en même temps une prise de conscience planétaire des enjeux vitaux auxquels les femmes et les hommes sont aujourd'hui confrontés. Le livre d'Isabelle Delforge, qui nous dévoile les objectifs et les méthodes d'un des plus importants acteurs de la marchandisation de la planète, nourrit cette prise de conscience. C'est un outil indispensable pour la construction d'un monde citoyen.
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    Message par Frantz Ven 12 Jan - 22:03

    zut, j'ai pas eu le tps d'imprimer ton post pour aller le lire aux toilettes...trop de taf !

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    Santé Empty Re: Santé

    Message par brice Sam 13 Jan - 12:26

    Faut emmener le PC aux toilettes !!

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