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    Message par Invité Mar 27 Mar - 13:51

    Europe : Rendez-vous en 2009
    Qui n’avance pas recule. Forts de cet adage les chefs d’Etat et de gouvernement, réunis ce week-end à Berlin pour les célébrations du 50 ème anniversaire du Traité de Rome, ont réussi à s’entendre sur une procédure dont l’objectif est de permettre l’adoption d’un nouveau traité à l’horizon 2009.

    La copie sera donc revue. Il paraissait difficile de faire autrement. Les scénarii alternatifs, adoption par la voie parlementaire ou présentation aux suffrages d’une version light du texte rejeté en 2006 par la France et les Pays-Bas étaient pour le moins risqués et auraient en cas d’échec aggravé la crise actuelle. Dans ce contexte et, face à l’urgence d’une réforme des institutions européennes, ne serait-ce que pour permettre le fonctionnement d’une Europe élargie à 27, une date, rapprochée mais réaliste, s’imposait.

    2009 correspondra à une année d’élection des eurodéputés. Elle coincidra en outre à la présidence allemande, au cours du premier semestre 2007, et à la présidence française, au second trimestre 2008. Retour heureux à l’attelage Franco-Allemand qui avait jusqu’à présent toujours tiré vers l’avant la construction européenne. A la France donc, de trouver des solutions de sortie à la crise institutionnelle dont elle est à l’origine, le fameux plan B. Autant dire que le prochain Président de la République trouvera sur son bureau en arrivant à l’Elysée un dossier des plus délicats.

    En dépit de ses 50 ans, l’Europe n’a pas franchie le cap de l’adolescence et reste tiraillée entre ses contradictions. Au-delà du socle de valeurs communes, les Européens demeurent divisés sur leur vision de l’Union. Deux questions fondamentales restent à ce jour non tranchées : Europe supranationale ou Europe des Nations mais surtout, Europe politique intégrée au seulement vaste marché économique ?

    L’élargissement en 1995 puis 2004, à l’Est notamment au bénéfice des anciens pays communistes, a renforcé l’approche britannique limitée à un grand marché commun destiné à faire du business et condamné à s’adapter à la mondialisation des échanges. Véritable cheval de Troie, la Grande-Bretagne a retourné le consensus des pays fondateurs autour d’une Europe à l’union qui se voulait toujours plus étroite. Le Non Français a donné aux anglais, mais pas seulement, le sentiment que leur conception l’avait emportée. Il n’en n’est pourtant rien.

    Esquisse de compromis et donc de solution, VGE propose aujourd’hui de revenir au débat qui a été à l’origine de la création des Etats-Unis d’Amérique. Pour Jefferson, tout ce qui était extérieur devait être fédéral et tout ce qui était intérieur devait rester de la compétence des états. Concrètement cela signifierait que tout ce qui est marché commun et relations avec l’extérieur relèverait de l’Europe. Tout ce qui est vie sociale culturelle, éducative des Etats. Des questions qui mériteraient bien quelques précisions et positionnements de la part de nos aspirants président.
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    Message par Invité Mar 27 Mar - 21:22

    tiens , pr ceux que ca interesse en terme de salaire et pouvoir d achat en europe ...

    on n y voit que le smic est a peu pret pareil ds les pays leadership europeen

    mais ce qui est interessant c est la proportion de gens qui st au smic , encore une fois VIVE LA FRANCE !!!!

    http://newropeans-magazine.org/index.php?option=com_content&task=view&id=2489&Itemid=87
    Frantz
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    Message par Frantz Mer 28 Mar - 14:17

    c'est bien là où le bas blesse !!! c'est la que ça merde grave !!! non seulement il y a +15% de personnes qui touchent le smic mais j'aimerais bien connaître le taux de personnes qui perçoivent un salaire inférieur à 1500 euros net ?! le chiffre doit être éloquent !
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    Message par Invité Dim 15 Avr - 12:15

    Les deux qui font si mal à la Pologne et à l’Europe
    Au cœur de la nouvelle Europe, celle qui vient d’intégrer notre espace commun, se déroule, quasiment dans l’indifférence générale, une innommable chasse aux sorcières,




    Les jumeaux Kacziynski, arrivés au pouvoir en 2006, l’un comme président de la République, l’autre comme Premier ministre, multiplient les coups de boutoir aux valeurs qui pourraient un jour constituer le socle d’une Europe enfin politique.




    Les parlementaires issus de leur majorité, alliés avec l’extrême droite locale, ont déjà insisté pour l’abrogation du droit à l’avortement ou le rétablissement de la peine de mort.




    Tout récemment, les deux affreux se sont lancés dans une croisade anticommuniste, à la suite des aveux l’archevêque de Varsovie, récemment nommé par le Pape, qui avouait avoir collaboré avec la police politique du temps de Jaruzelski.




    A la suite du vote d’une loi le 15 mars, les journalistes, intellectuels, magistrats avocats, ministres, députés, hauts fonctionnaires, directeurs d’école sont priés de déclarer s’ils ont eu des relations avec la police secrète au cours de leur existence. Près de 700 000 formulaires ont été envoyés à cet effet. En l’absence de réponse ou en cas de déclaration jugée mensongère, les contrevenants s’exposent à un licenciement immédiat de leur fonction et une interdiction d’exercer leur profession durant dix ans. On imagine aisément les risques pour ne pas dire les certitudes de corruption, de passe-droits, d’erreurs, de dénonciations aveugles qui présideront à la rédaction puis à la vérification d’une telle masse de documents.




    Plus encore que cela, c’est le procédé en lui-même qui est détestable et contraire à l’idée que l’on se fait d’un pays démocratique. Que les Polonais désirent avoir un regard critique sur leur passé, cela va de soi. Qu’ils souhaitent dénoncer des comportements innommables au cours des années de plomb de la dictature est tout aussi légitime. II ne doit pas exister de prescriptibilité pour de tels crimes. Mais, nous savons comment fonctionnaient de tels régimes ; pour que ces systèmes perdurent, ils reposaient nécessairement sur une population considérable de personnes endoctrinées ou simplement soucieuses de survivre, ni lâches ni héros, qui devaient collaborer avec la police politique, sous peine de disparaître. Que l’on imagine qu’il existait en ex-RDA près de 700 000 indics dans les années 80 sur une population de 10 millions d’habitants ? Par ailleurs, si épuration il devait y avoir, et cela se justifiait sans doute pour de larges pans de la vie publique, elle aurait dû intervenir dès la fin de la dictature et non pas quinze ans après sa chute. Il aurait mieux valu que la Pologne entreprenne le travail qu’a mené l’Afrique du Sud avec la commission Vérité et réconciliation, établie pour juger les crimes de l’Apartheid, dont le but n’était ni de pardonner ni de condamner une partie de la population mais surtout de se souvenir des victimes.




    Les pratiques actuelles du gouvernement polonais rappellent les tristes heures du maccarthysme lorsque des intellectuels - cinéastes, écrivains... - Américains furent obligés d’avouer leurs accointances avec le Parti communiste ou simplement leur sympathie pour les idées de gauche. A cette époque, McCarthy avait fait des dégâts mais il n’avait pas fait long feu ; des voix aux Etats-Unis et en dehors s’étaient rapidement élevées contre ses procédés dignes de l’Inquisition. C’est notamment ce que décrit fort bien Georges Clooney en relatant l’histoire du journaliste Edward Murrow dans le film « Good Nignt and Good Luck ».




    McCarthy avait été rapidement isolé aux Etats-Unis par une majorité politique qui avait pris conscience à cette époque que pour combattre au mieux ses adversaires, il fallait veiller à ne pas utiliser leurs méthodes.




    Ce qui fait peur aujourd’hui, c’est que l’on sent que cette purge qui ne dit pas son nom s’inscrit dans un projet plus global du gouvernement polonais, de visée clairement atlantiste, réactionnaire.




    On ne compte plus, depuis l’arrivée au pouvoir de la nouvelle majorité, les campagnes menées en ce sens ; un jour, c’est un groupe de députés qui se prononce en faveur d’une abrogation du droit à l’avortement, une autre fois, il s’agit d’envisager le rétablissement de la peine de mort proscrit dans tous les autres pays d’Europe.




    La Pologne a été l’un des premiers pays à soutenir activement la coalition menée par George Bush, alors même qu’elle s’apprêtait à rejoindre l’Union européenne. Désormais, elle se porte candidate pour accueillir des bases antimissiles américaines, dirigées sans aucun doute vers la Russie, sans en avoir débattu préalablement avec ses partenaires européens. Par là même, le gouvernement polonais risque de ranimer, dans un contexte déjà extrêmement tendu, le spectre de la guerre froide et de favoriser encore un peu plus - mais tel n’est ce pas son but après tout - l’enlisement de la construction européenne.




    Tout récemment, c’est un député polonais, soutenu par un groupe d’historiens, qui a osé faire cette proposition ignoble : arrêter le versement des pensions, délivrées au titre du statut des anciens combattants, aux membres des Brigades internationales ; faudrait-il rappeler à ce député que ces jeunes combattants se battaient à l’époque déjà, en pleine Guerre d’Espagne aux côtés des républicains, contre un ennemi, les fascistes et notamment les nazis, qui allait moins de quatre ans après réduire en esclavage l’intégralité de son peuple ?




    Le parlement espagnol, dans une belle unanimité rassemblant même - fait exceptionnel - le Parti populaire, a presque immédiatement réagi en suggérant le versement de ces pensions par le gouvernement espagnol.


    La France, ses intellectuels et ses médias, obnubilés par une élection dont les enjeux ne sont pas uniquement nationaux mais aussi européens et internationaux, va-t-elle enfin réagir à son tour ?


    bon c est qd qu on les rappelle a l ordre les polonais , c est bien ns qui payont pr eux de tte facon !!! donc qui paye decide ...
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    Message par Invité Ven 27 Avr - 22:52

    Merci Monsieur Geremek
    C’est un fait grave qui est en train de se dérouler en Europe et c’est en Pologne que ça se passe.» C’est François Bayrou qui le dit et il a raison. Pour n’avoir pas obéi à une nouvelle loi polonaise inique sur la «décommunisation», une loi décidée par les deux sinistres jumeaux qui dirigent aujourd’hui le pays, Bronislaw Geremek, un des grands démocrates européens, ancien chef de la diplomatie polonaise, grande figure de l’opposition anticommuniste et du syndicat Solidarité, va perdre son mandat de député européen.



    Geremek est le seul des cinquante et un eurodéputés polonais à ne pas avoir déclaré s’il avait ou non collaboré avec les anciens services secrets communistes, comme la nouvelle loi lui en faisait l’obligation. Une chasse aux sorcières sordide qui en dit long sur l’état de suspicion que le gouvernement polonais est en train d’imposer à son pays. La création d’une sorte de « ministère de la Vérité » indigne d’un pays membre de l’Union européenne.
    Il faut écouter Bronislaw Geremek parler de l’Europe, parler de son pays, dans un français parfait. Son intelligence, son humanité, une certaine forme de sagesse forgée par des décennies de combats politiques transparaissent à travers ses mots.

    Il faut aussi se souvenir de l’hypocrisie des grands mouvements politiques européens qui ont empêché Geremek de devenir le président du Parlement européen en 2004. Il avait été battu par le socialiste espagnol Josep Borrel, par 388 voix contre 208, battu par une alliance de circonstances des communistes d’une part et de l’alliance contre nature des conservateurs et des socialistes, bien décidés à se partager les postes et le pouvoir. Cette élection, qui aurait pu avoir valeur de symbole, s’est transformée en petit arrangement politicien.

    Il faut relire enfin le magnifique texte de François Bayrou dans le journal Le Monde, le 20 juillet 2004, à la lumière de l’élection présidentielle française de 2007 et à l’ombre des ennuis de Geremek dans la Pologne d’aujourd’hui.

    « Bronislaw Geremek sera candidat demain à la présidence du Parlement européen. Cette phrase est toute simple. Elle n’a l’air de rien. On dirait de la politique. Pourtant il ne s’agit pas de politique, il s’agit d’histoire. Il s’agit pour l’Europe, en élisant le président de son Parlement, de dire ce qu’elle veut être, de le dire à elle-même, et de le dire au monde. »

    « Tout cela est d’une telle force qu’à la vérité, c’est à l’unanimité que le premier Parlement de l’Europe libre aurait dû élire Geremek. Pourtant, on hésite à le dire, les appareils partisans, la droite européenne du PPE et les socialistes européens du PSE ont décidé de changer ce jour historique en un jour de médiocre politique. »

    « Et voilà que la première décision que les socialistes européens et la droite européenne ont prise dans l’ombre des couloirs de Bruxelles, c’est de s’entendre pour verrouiller le Parlement et pour se partager la présidence moitié-moitié ! Les socialistes, particulièrement les socialistes français, ont accepté sous la table l’accord avec la droite honnie, pourvu que le candidat socialiste soit élu pour la première partie du mandat ! Et la droite, particulièrement la droite française, s’apprête à voter socialiste, contre Geremek, pourvu qu’elle en soit récompensée en obtenant la deuxième partie du mandat ! Et après cette dérision, ils viendront nous parler de démocratie, avec des trémolos... »

    Contre une bipolarité de façade, une opposition factice, un déni de démocratie, une hypocrisie politique portée à son paroxysme, Bayrou, déjà en 2004, oppose sa liberté de choix, sa vision différente de l’Europe, son sens de l’Histoire, sa façon de penser la politique. Tout y est.

    Que se serait-il passé si Geremek était aujourd’hui président du Parlement européen ? Les inquiétants siamois de Varsovie se permettraient-ils la même désinvolture ? Il est peut-être un peu tard pour s’offusquer, messieurs les députés socialistes et conservateurs de Strasbourg. L’occasion était belle. C’est votre échec qui revient aujourd’hui comme un boomerang.
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    Message par Invité Ven 27 Avr - 22:52

    Merci Monsieur Geremek
    C’est un fait grave qui est en train de se dérouler en Europe et c’est en Pologne que ça se passe.» C’est François Bayrou qui le dit et il a raison. Pour n’avoir pas obéi à une nouvelle loi polonaise inique sur la «décommunisation», une loi décidée par les deux sinistres jumeaux qui dirigent aujourd’hui le pays, Bronislaw Geremek, un des grands démocrates européens, ancien chef de la diplomatie polonaise, grande figure de l’opposition anticommuniste et du syndicat Solidarité, va perdre son mandat de député européen.



    Geremek est le seul des cinquante et un eurodéputés polonais à ne pas avoir déclaré s’il avait ou non collaboré avec les anciens services secrets communistes, comme la nouvelle loi lui en faisait l’obligation. Une chasse aux sorcières sordide qui en dit long sur l’état de suspicion que le gouvernement polonais est en train d’imposer à son pays. La création d’une sorte de « ministère de la Vérité » indigne d’un pays membre de l’Union européenne.
    Il faut écouter Bronislaw Geremek parler de l’Europe, parler de son pays, dans un français parfait. Son intelligence, son humanité, une certaine forme de sagesse forgée par des décennies de combats politiques transparaissent à travers ses mots.

    Il faut aussi se souvenir de l’hypocrisie des grands mouvements politiques européens qui ont empêché Geremek de devenir le président du Parlement européen en 2004. Il avait été battu par le socialiste espagnol Josep Borrel, par 388 voix contre 208, battu par une alliance de circonstances des communistes d’une part et de l’alliance contre nature des conservateurs et des socialistes, bien décidés à se partager les postes et le pouvoir. Cette élection, qui aurait pu avoir valeur de symbole, s’est transformée en petit arrangement politicien.

    Il faut relire enfin le magnifique texte de François Bayrou dans le journal Le Monde, le 20 juillet 2004, à la lumière de l’élection présidentielle française de 2007 et à l’ombre des ennuis de Geremek dans la Pologne d’aujourd’hui.

    « Bronislaw Geremek sera candidat demain à la présidence du Parlement européen. Cette phrase est toute simple. Elle n’a l’air de rien. On dirait de la politique. Pourtant il ne s’agit pas de politique, il s’agit d’histoire. Il s’agit pour l’Europe, en élisant le président de son Parlement, de dire ce qu’elle veut être, de le dire à elle-même, et de le dire au monde. »

    « Tout cela est d’une telle force qu’à la vérité, c’est à l’unanimité que le premier Parlement de l’Europe libre aurait dû élire Geremek. Pourtant, on hésite à le dire, les appareils partisans, la droite européenne du PPE et les socialistes européens du PSE ont décidé de changer ce jour historique en un jour de médiocre politique. »

    « Et voilà que la première décision que les socialistes européens et la droite européenne ont prise dans l’ombre des couloirs de Bruxelles, c’est de s’entendre pour verrouiller le Parlement et pour se partager la présidence moitié-moitié ! Les socialistes, particulièrement les socialistes français, ont accepté sous la table l’accord avec la droite honnie, pourvu que le candidat socialiste soit élu pour la première partie du mandat ! Et la droite, particulièrement la droite française, s’apprête à voter socialiste, contre Geremek, pourvu qu’elle en soit récompensée en obtenant la deuxième partie du mandat ! Et après cette dérision, ils viendront nous parler de démocratie, avec des trémolos... »

    Contre une bipolarité de façade, une opposition factice, un déni de démocratie, une hypocrisie politique portée à son paroxysme, Bayrou, déjà en 2004, oppose sa liberté de choix, sa vision différente de l’Europe, son sens de l’Histoire, sa façon de penser la politique. Tout y est.

    Que se serait-il passé si Geremek était aujourd’hui président du Parlement européen ? Les inquiétants siamois de Varsovie se permettraient-ils la même désinvolture ? Il est peut-être un peu tard pour s’offusquer, messieurs les députés socialistes et conservateurs de Strasbourg. L’occasion était belle. C’est votre échec qui revient aujourd’hui comme un boomerang.
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    Message par Invité Mar 12 Juin - 10:06

    en belgique les separatistes flamands viennent de faire une grosse percée aux legislatives , au royaume uni l ecosse pourrait obtenir son independance , en espagne le pays basque revendique plus fort que jamais son droit a etre un etat a part , la catalogne en reverait aussi , en italie on aimerait bien se debarrasser du sud pauvre , plus tt les problemes de la sorte qui m ont echapper ... cela me laisse pensif a l heure de la construction europeenne ....
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    Message par Invité Mar 12 Juin - 16:42

    Super intéressant !!!
    Tu devrai mettre les liens ca t'eviterais les Ctrl+c et Ctrl+v

    AMis du clic @+++
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    Message par Invité Mar 12 Juin - 21:17

    ah les ravages de la corona....
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    Message par Invité Mar 12 Juin - 23:00

    DEFDLM a écrit:Super intéressant !!!
    Tu devrai mettre les liens ca t'eviterais les Ctrl+c et Ctrl+v

    AMis du clic @+++

    c est pas un lien tocard !!! lol! lol! lol!

    ah ses jeunes du 77 , a par la biere et les boeufs .... hihihihi Laughing

    y a pas gd chose a en tirer "!!! lol! hihihihi
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    Message par Invité Mer 13 Juin - 14:19

    JB a écrit:
    DEFDLM a écrit:Super intéressant !!!
    Tu devrai mettre les liens ca t'eviterais les Ctrl+c et Ctrl+v

    AMis du clic @+++

    c est pas un lien tocard !!! lol! lol! lol!

    ah ses jeunes du 77 , a par la biere et les boeufs .... hihihihi Laughing

    y a pas gd chose a en tirer "!!! lol! hihihihi

    Je te permet pas mon Jibus !!
    De plus je suis pas un alcoolique comme toi !!!
    Par contre les boeufs oui j'adore, d'ailleur je voulais t'adopter !! lol! lol! lol!
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    Message par Invité Mer 13 Juin - 14:48

    il suffit fred , ne rabaissez pas le niveau du forum par vos commentaire steriles lol!
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    Message par Invité Mer 24 Oct - 12:50

    63 % des Français veulent être consultés sur la Constitution européenne bis
    A Lisbonne, le président a répété qu’il ne voulait surtout pas consulter les Français sur le nouveau traité et, s’agissant du contenu, prétendu sans sourciller que "ça n’est pas la Constitution, ça n’est pas le traité de la Convention, c’est le résultat d’un consensus de toutes les forces politiques y compris de ceux qui avaient voté non"... Un sondage publié au même moment, mais quasiment occulté par les médias français, montre que les Français ne sont pas en phase avec la stratégie européenne du président Sarkozy.



    Par Christophe Beaudouin (depuis Lisbonne)

    Vers 13 h 30 environ ce 19 octobre, le président Nicolas Sarkozy, accompagné des ministres Bernard Kouchner et Jean-Pierre Jouyet, a fait son entrée dans la salle de presse du palais des expositions de Lisbonne, où se terminait le sommet informel des chefs d’Etat et de gouvernement venu formaliser l’accord des vingt-sept sur le nouveau traité européen.

    La diplomatie des derniers mois l’avait visiblement épuisé : « Après les six mois que l’on vient de passer, j’espère qu’on a passé le goût des questions institutionnelles, enfin, pour les gens normaux... »

    Tout sourire, il s’est félicité de l’accord intervenu dans la nuit entre les gouvernements après quelques ultimes marchandages (un eurodéputé "offert" à l’Italie notamment) : « Les vingt-sept sont tombés d’accord sur un traité simplifié (...) Nous avons trouvé des solutions à une Europe bloquée depuis maintenant dix ans et j’ai tenu la promesse que j’avais faite pendant la campagne présidentielle ».

    Ratification précipitée avant Noël

    Bien décidé à éviter tout débat sur le fond et en particulier sur la question du référendum, Nicolas Sarkozy n’a cessé de précipiter le calendrier de relance du processus institutionnel européen et a annoncé que la France serait « le premier pays » à ratifier, dès avant Noël, au lendemain de la signature définitive du traité le 13 décembre prochain. Il faudra avant la ratification réunir préalablement le Parlement en Congrès pour réviser la Constitution française à l’heure actuelle incompatible avec le traité de Lisbonne. Une dizaine de jours donc seulement, pour boucler l’ensemble de la procédure, où même au Parlement l’on n’aura guère le temps (ni l’envie semble-t-il) d’en débattre...

    A moins que ce traité ne rencontre de nouvelles difficultés de ratification dans d’autres pays, son entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2009.

    « Consensus de toutes les forces politiques »

    Sur les soupçons de gémellité entre le traité constitutionnel rejeté et le traité dit « modificatif » -, le président Sarkozy y est allé "franco" : « ça n’est pas la Constitution, ça n’est pas le traité de la Convention, c’est le résultat d’un consensus de toutes les forces politiques y compris de ceux qui avaient voté non » Les « forces politiques » de gauche, de droite et d’ailleurs, qui ont animé la campagne du « non » apprécieront leur ralliement forcé au traité signé par Nicolas Sarkozy.
    Avec un petit rictus, il a insisté, devant une presse mondiale dubitative : « oui c’est un traité simplifié : il n’y a quand même que sept articles dans le traité simplifié ».

    Ni « mini » ni « simplifié » : le traité est plus long (2 800 pages) et plus compliqué encore que la Constitution européenne

    En fait, le président a une approche toute personnelle et pour le coup, simplificatrice, de ce [traité de Lisbonne (en ligne ici) qui compte quand même 250 pages.

    Voici comment les juristes de Bruxelles l’ont rédigé pour y camoufler la Constitution européenne : ils ont démonté les 448 articles de cette Constitution, puis ils les ont intégrés dans les Traités actuels et, là est le tour de génie, ils ont redémonté le tout pour aboutir à ce texte extrêmement complexe.

    Celui-ci ajoute plus de 400 articles supplémentaires aux traités de Rome (1957) et de Maästricht (1992), la plupart identiques aux articles du Traité constitutionnel rejeté il y a deux ans, l’ensemble des traités européens en vigueur atteignant ainsi un volume de 2 800 pages, selon le jurisconsulte du Conseil lui-même, M. Jean-Claude Piris. Tous les observateurs un peu objectifs le jugent « indigeste », à l’instar du Pr Christian Lequesne (London School of Economics and Political Science), qui le qualifie d’« embrouillé » et même d’« usine à gaz » (France Culture, 9 octobre 2007).

    Nicolas Sarkozy a par ailleurs décrit la composition du « comité des sages » censé réfléchir à l’avenir institutionnel de l’Union - alors que l’option fédérale vient d’être scellée de manière irréversible à Lisbonne - et à ses limites - alors que nul gouvernement n’a osé jusqu’ici opposer son veto à l’ouverture des nouveaux chapitres de négociation avec la Turquie, rendant son adhésion de moins en moins refusable. « Pour le comité des sages, d’une douzaine de membres environ, je veux une logique exclusivement européenne. Il faut des savants, des historiens, des géographes, des philosophes, des hommes d’affaires, des femmes aussi, des personnalités représentatives de toutes les cultures. Mais il lui faut au moins deux ans de durée, afin d’être déconnecté de tout enjeu politique. »

    Enfin, il a loué longuement le travail du président de la Commission européenne : « Vous connaissez l’appréciation extrêmement positive que la France porte sur le travail de M. Barroso (...) M. Barroso est un très remarquable président de la Commission ».

    Consulter le peuple français, ce serait « renier [sa] parole »...

    Interrogé par l’un des rares journalistes français à poser une question intelligente, Jean Quatremer (Libération), qui lui faisait remarquer les appels à référendum « à droite et à gauche », le président n’a pas hésité une seconde : « Souvenez-vous de ce que j’ai dit pendant la campagne (...) ce serait un reniement de ma parole. »

    Autrement dit : le recyclage de la Constitution européenne refusée par le peuple français, ça n’est pas un reniement et le net infléchissement de sa position sur l’entrée de la Turquie, ça n’est pas un reniement non plus. En revanche, ne pas consulter les Français sur le traité qui était supposé intégrer les préoccupations exprimées par le vote « non » il y a deux ans, là ce serait une magnifique démonstration du respect par le président de ses "promesses" de campagne...

    Une écrasante majorité d’Européens veut pourtant un référendum sur le nouveau traité

    En Espagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie et en France pourtant, on semble ardemment souhaiter ce référendum sur le nouveau traité. En effet, un sondage Louis Harris* publié jeudi par le Financial Times, et sur lequel la presse française a été assez discrète, révèle que 76 % des Allemands, 75 % des Britanniques, 72 % des Italiens, 65% des Espagnols et 63 % des Français souhaitent un référendum sur le traité remplaçant la Constitution européenne.

    Rappelons que des 27 pays de l’Union européenne, seule l’Irlande, qui y est tenue par sa Constitution, a prévu d’organiser un référendum, dont le résultat positif est loin d’être assuré. Le même sondage indique que 61 % des personnes interrogées admettent "ne pas être du tout familières" avec le contenu du traité, 34 % disant l’être "plus ou moins". Et pour cause...

    Une écrasante majorité d’Européens refuse l’entrée de la Turquie, laquelle est pourtant à la table des négociations d’adhésion à l’UE

    Toute aussi révélatrice du fossé qui s’élargit entre les gouvernements autosatisfaits devant les caméras hier à Lisbonne et les peuples européens dont ils tirent leur légitimité, cette étude d’opinion sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne : son adhésion est rejetée par 71 % des Français et 66 % des Allemands.

    Le président Nicolas Sarkozy a beau s’afficher triomphant au soir du sommet de Lisbonne, les Français comme la plupart des peuples européens ne semblent pas très en phase avec lui sur les limites orientales à donner l’Europe, ni très heureux d’apprendre qu’on évitera soigneusement de leur (re)demander leur avis sur cette "usine à gaz" juridique dont tout le monde a bien compris qu’il passait le "non" français par pertes et profits.

    CB

    *Pour réaliser son sondage, Harris Interactive a interrogé 1 025 Britanniques, 1 014 Allemands, 1 012 Français, 1 090 Italiens et 1 010 Espagnols via internet entre le 31 mai et le 12 juin
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    Message par Invité Mar 6 Nov - 23:18

    APPEL
    En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d’Etat de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’Etat et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans referendum.

    Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.

    Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien.

    Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est maintenue. Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé. Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est à dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément anti-démocratique, n’est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l’Europe une zone aménagée de libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu’elle se construise démocratiquement et propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.

    Nous sommes des partisans déterminés d’une Europe émancipée de cette tutelle des puissances financières, capable de refuser les politiques de domination agressive et les interventions militaires pour mettre en œuvre de nouvelles relations internationales, notamment avec les pays du Sud. Nous voulons une Europe fondée sur le refus de toutes les discriminations, le respect effectif de la diversité culturelle et la convergence par le haut des droits sociaux, des normes environnementales et des protections des consommateurs. Nous voulons une Europe bâtie sur la volonté et la souveraineté populaire. Voilà pourquoi nous refusons ce nouveau traité. Et nous proposons une démarche : l’élaboration d’un nouveau texte fondateur à la suite d’un processus démocratique, populaire et transparent ; puis sa ratification par referendum dans tous les Etats.

    Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent cette Europe là à se mobiliser, à faire converger leurs initiatives et à unir les forces pour expliquer le véritable contenu du nouveau traité, dénoncer la tromperie et pour ouvrir une nouvelle perspective d’une Europe démocratique, sociale, écologique et solidaire.

    Pour éviter que le peuple tranche, Sarkozy veut faire adopter le nouveau traité par la voie parlementaire. Rien ne dit qu’il pourra le faire. Les citoyens et les élus, quel qu’ait été leur vote le 29 mai 2005, doivent refuser que la démocratie et la volonté populaire soient bafouées et exiger un nouveau referendum.
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    Message par Invité Lun 19 Nov - 23:02

    Traité européen : "coup d’Etat"

    "Le projet de ’traité modificatif’ (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de ’mini-traité’ ou de ’traité simplifié’ puisqu’il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu’en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire. Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l’Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées. On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l’on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais": cette analyse n’est pas de n’importe quel gauchiste hirsute - ni souverainiste au crâne rasé - mais d’Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’université de Rennes et auteur de droit constitutionnel.

    anne_marie_le_pourhietDans son texte, titré Haute trahison, elle ose la formule de "coup d’Etat", argumentée ainsi : "comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l’intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu’il contenait au motif que celles-ci ’n’auraient pas fait l’objet de contestations’ ? (...) On pouvait peut-être apercevoir que le ’non’ de gauche déplorait davantage la menace sur l’Etat-providence et le ’non’ de droite la perte de l’Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu’il aurait rejetées et d’autres qu’il aurait approuvées. La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature. (...) on ne peut qu’être bouleversé par le coup d’Etat ainsi perpétré en France. Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l’objet d’une approbation implicite des Français, encore faut-il qu’il s’en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite. Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le non_r_f_rendumtexte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : ’Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres’. La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : ’Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs’. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est ’gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple’ et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat et garantir l’indépendance nationale. Le terme qui vient à l’esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison. Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de haute trahison, l’expression affadie et banale de ’manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat’. Cela manque singulièrement d’allure et de force, mais l’on s’en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d’un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable. Sans insurrection ni destitution, nous n’aurons alors plus qu’à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots."

    Et en plus, il avoue !
    sarko_telegraphLe futur président l’avait annoncé clairement dès mars dernier : il n’organiserait pas de référendum justement par crainte que le vote ne soit négatif. Un cran dans le cynisme vient d’être franchi, comme le rapporte le quotidien britannique The Telegraph dans son édition d’hier. Sarkozy a en effet déclaré, lors d’une réunion à huis clos de parlementaires européens à Strasbourg : "La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le ’non’. La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Il y a un clivage entre les peuples et les gouvernements. Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni." S’il ne veut pas de référendum, ce n’est donc pas de peur que la réponse soit négative, mais parce qu’il en possède la certitude : c’est bien en quoi celui qui incarne la souveraineté du peuple français, en violant délibérément sa décision, se rend effectivement coupable de haute trahison. A noter qu’aucun média français ne s’est fait l’écho de la scandaleuse déclaration présidentielle. Seuls en parlent sur le web le Collectif du 29 mai, qui a mis en ligne une pétition, et Solidarité & Progrès, le parti du controversé Jacques Cheminade. Pour notre part, après un premier billet titré La démocratie confisquée, nous avons publié un Appel à la gauche parlementaire, non pas à réunir la Haute Cour de justice pour destituer le félon - nous n’osons en rêver - mais simplement pour refuser la modification constitutionnelle nécessaire à la ratification parlementaire, et ainsi à obliger Sarkozy à organiser un nouveau référendum. Faute de quoi, comme l’écrit Anne-Marie Le Pourhiet, ils commettraient eux-mêmes une forfaiture. Nous réaffirmons évidemment cette exigence.
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    Message par Invité Dim 23 Déc - 18:03

    La ratification du Traité de Lisbonne
    Anne-Marie Le Pourhiet : « L’Union européenne est consubstantiellement anti-démocratique »
    par Silvia Cattori*
    Les dirigeants européens s’apprêtent à faire passer en force le Traité de Lisbonne, alors qu’un texte similaire a été rejeté par voie référendaire dans les États membres où une consultation avait été organisée, France et Pays-Bas. Du fait de ce procédé oligarchique, l’Union européenne ne pourra plus être considérée comme une institution démocratique, mais elle ne l’a en réalité jamais été assure le professeur Anne-Marie Le Pourhiet.

    http://www.voltairenet.org/article153768.html
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    Message par Invité Lun 10 Mar - 15:03

    voici des nouvelles de mon nouveau pays Very Happy :

    Et oui , l Espagne a tranchée , ce sera encore 4 ans de Zapaterro , 4 ans de socialisme .

    l homme de la droite Marianno Rajoy (PP) , n a pas suffisamment convaincu les electeurs , essayant en vain de jouer des meme recettes qui ont valu le succes a Sarkosy , Rajoy , n a evidemment pas le meme talent de comuniquant que son collegue de la droite francaise et a trop surfé sur les themes de la peur economique , immigrations et le terrorisme de ETA ...

    la droite espagnole finalement gagne qques sieges a l assemblée mais pas sufifsamment pr atteindre une majorité relative , que Zappaterro lui , a atteint , meme s il devra composer avec des forces de l extreme gauche ou independantiste catalan pr assoir son pouvoir a l assemblée ...



    putain jdevrais bosser pr l Express !!!!!!! lol!
    tof
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    Message par tof Lun 10 Mar - 21:05

    Contente toi déjà d'un expresso au café lol! lol! lol!
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    Message par Invité Lun 10 Mar - 21:26

    lol!
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    Message par Invité Mar 11 Mar - 15:55

    le grand mérite de Zapatero c'est de transformer la société civile espagnole avec conviction, surtout face à une église réactionnaire soutenue par le pape et de reconnaitre que la réussite économique espagnole s'appuie en partie sur l'apport des immigrés "chance pour l'Espagne"( 10% sur 45 millions d'habitants)
    tof
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    Message par tof Mar 11 Mar - 22:26

    ...et également sur une fiscalité bien plus intéressante qu'en France !!! A quand une fiscalité harmonisée en Europe ?
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    Message par Invité Mer 12 Mar - 15:18

    la reussite espagnole est malheuresement passée , l espagne vit une nvelle periode de recession economique , les nveaux diplomés ne trouvent pas de travail en adequation avec leurs qualifications , les salaires sont bas(le smic espagnole est a 600 euros brut) , et comme partout le cout de la vie augmente grave (immobilier , cout de la vie en generale) mais pas les salaires ...

    la reussite espagnole , ne nous voilons pas la face , a surtt ete ds les secteurs de la construction et du tourisme (emploi saisonnier).
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    Message par Invité Ven 13 Juin - 19:49

    bon bah les Irlandais ont dit non !!!!

    Bravo !!!! cheers
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    Message par Invité Jeu 19 Juin - 20:28

    sarko qui parle du "non" irlandais comme un incident ...

    quelle belle conception de la democratie !! cheers

    je revois encore cette bonne vieille crapule président Very Happy de sarko durant la campagne presidentielle disant tout fier que le peuple francais a ete consulté , ca a été un echec , donc on va faire passer cela par le biais parlementaire ... c est qd meme incroyable d avoir le culot de dire ca ! si j etais journaliste interviewant sarko je ne pourrais m empecher de bondir !

    decidemment , sarko , c est le respect du choix des peuples ...

    que l'on soit partisant du oui ou partisant du non il me semble que la vraie question qui devrait deranger en premier lieu tout democrate qui se respecte , c'est de constater que nos dirigeants ne respectent pas la volonté du peuple les rares fois ou elle s'exprime.
    passer par le parlement un texte qui a eté refusé par referendum est tout simplement inadmissible.
    refusé par les francais , refusé par les bataves , on decide de faire passer le texte par les parlements nationaux en prenant bien grade de ne plus consulter le peuple puisqu'on connait sa reponse...manque de chance , en irlande ce n'etait pas possible , on consulte donc le peuple qui dit encore non....

    je sais pas pour vous mais meme si j'etais un fervent supporter de ce texte ca passerait grave mal et je me poserais certaines questions...
    Frantz
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    Message par Frantz Ven 20 Juin - 9:44

    lol... vous avez voté pour lui, bah assumez ses positions !!!

    il faut se demander si nous vivons réellement dans une démocratie finalement... (oups, je dérape...) à partir du moment où la droite ou la gauche est en place, elle trace son chemin sur la carte qu'elle s'est fixée et elle ne devie plus, et qu'importe ce qu'en pense le peuple, il les a élus !!! (c'est scandaleux !)

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