Jean-François Copé, bienfaiteur méconnu des grandes écoles
Pierre Tapie, le patron de l’Essec, nous raconte comment, à la tête d’un consortium de trois associations de l’enseignement supérieur privé, il est parvenu, grâce à Jean-François Copé, ministre du Budget, à décrocher une ligne inédite de 75 millions d’euros pour les universités et les grandes écoles privées. Intervenu pendant la trêve de Noël, ce geste, que les écoles attendaient depuis des années, est passé inaperçu. C’est le résultat de trois ans d’un lobbying intense, mené par la Fédération des écoles de l’enseignement catholique sur les aides à l’enseignement supérieur privé. Cela coinçait à Matignon et à l’Education nationale. « Copé a pu constater que nos écoles forment des jeunes de haut niveau à un coût pour l’Etat de 500 euros par an, contre 12 000 euros dans le secteur public, explique Tapie . Et qu’il est inepte de taxer les salaires de professeurs qui forment des diplômés de pointe. Il a fini par nous lâcher une exonération de taxe sur les enseignants des programmes à bac + 5. » Une aubaine pour les chambres de commerce (et donc pour HEC), qui récupèrent au passage 12 millions d’euros
Et nous ? Les petits centres de formation qui formons les chefs d'entreprise, les salariés ??? Rien pour nous ??
Pierre Tapie, le patron de l’Essec, nous raconte comment, à la tête d’un consortium de trois associations de l’enseignement supérieur privé, il est parvenu, grâce à Jean-François Copé, ministre du Budget, à décrocher une ligne inédite de 75 millions d’euros pour les universités et les grandes écoles privées. Intervenu pendant la trêve de Noël, ce geste, que les écoles attendaient depuis des années, est passé inaperçu. C’est le résultat de trois ans d’un lobbying intense, mené par la Fédération des écoles de l’enseignement catholique sur les aides à l’enseignement supérieur privé. Cela coinçait à Matignon et à l’Education nationale. « Copé a pu constater que nos écoles forment des jeunes de haut niveau à un coût pour l’Etat de 500 euros par an, contre 12 000 euros dans le secteur public, explique Tapie . Et qu’il est inepte de taxer les salaires de professeurs qui forment des diplômés de pointe. Il a fini par nous lâcher une exonération de taxe sur les enseignants des programmes à bac + 5. » Une aubaine pour les chambres de commerce (et donc pour HEC), qui récupèrent au passage 12 millions d’euros
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