Le Forum de la Famille Bagoe et cie ...

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Point de Contact de la Famille Bagoe

Derniers sujets

» footing
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeJeu 17 Aoû - 11:52 par rene

» rentrée
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 15:06 par maelis

» LE DESERT
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 14:19 par maelis

» THEO
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeVen 20 Mar - 19:23 par rene

» PSG
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Mar - 12:31 par rene

» TIFFANY
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Mar - 12:29 par rene

» CHARLIE ET VINCENNES
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeDim 11 Jan - 13:07 par rene

» 2015
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeMer 31 Déc - 20:27 par rene

» Lily
Afrique - Page 2 I_icon_minitimeMar 30 Déc - 19:36 par rene

Navigation

Partenaires

forum gratuit
Tchat Blablaland
Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

2 participants

    Afrique

    avatar
    Invité
    Invité


    Afrique - Page 2 Empty Re: Afrique

    Message par Invité Mer 6 Aoû - 14:51

    Le génocide au Rwanda, un devoir de vérité[/b]


    [b]Le verdict est sans appel : "La France a participé à la mise en exécution du génocide" des Tutsis du Rwanda. Le récit des années de guerre de la France au Rwanda (1990-1994) rédigé par les sept rapporteurs rwandais est terrifiant. Complicité dans la préparation et l'exécution du génocide. Complicité aux plus hauts échelons politiques, diplomatiques et militaires, entraînement des soldats et des milices hutues, livraisons d'armes et de munitions. Et, sur le terrain, participation aux tueries ou passivité complice face aux tueries, assassinats, viols, tortures, pillages.




    La "Commission nationale indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l'implication de l'Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994", nommée par Kigali, détaille la participation de la France au "crime des crimes". Si ce que décrit ce document est vrai, rien ne s'oppose à ce que des responsables français rejoignent les dirigeants hutus sur le banc des accusés des tribunaux chargés de juger les auteurs du génocide.

    Mais l'affaire n'est pas si simple. L'histoire de la Commission rwandaise est ancrée dans dix-huit ans d'affrontements – militaires, diplomatiques puis judiciaires – entre Paris et le mouvement de Paul Kagamé, le chef de la rébellion tutsie devenu président du Rwanda. Ce travail ne commença d'ailleurs que lorsque M. Kagamé fut accusé par le juge Bruguière d'avoir commandité l'assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana, une mort qui fut, le 6 avril 1994, le signal déclencheur du génocide. Or Kigali, dont neuf dirigeants sont visés par des mandats d'arrêt internationaux, avait prévenu que, sans abandon des accusations du juge Bruguière, la France devait être prête à voir ses dirigeants mis en cause, en retour, pour le génocide de 1994. On est davantage dans la tractation politique que dans le devoir de justice… Cette lutte de près de deux décennies entre la France et Paul Kagamé n'est toutefois pas une raison pour rejeter le rapport de la Commission rwandaise, ou présumer que les témoins cités, survivants du génocide ou ex-compagnons d'armes des soldats français, mentent.

    Le récit, dense, précis, avec des noms, des lieux, des dates, relate l'histoire d'une guerre dans laquelle François Mitterrand engagea la France, presque sans réserve. L'histoire d'une guerre qui vit l'armée et les services de renseignements français être, de la première attaque du Front patriotique rwandais (FPR) en octobre 1990 à l'organisation au Zaïre, après le génocide, d'une rébellion hutue, les très fidèles compagnons d'hommes qui ont perpétré, en cent jours au printemps 1994, l'extermination de la communauté tutsie du Rwanda.

    Quels que soient les doutes sur la véracité des témoignages, recueillis dans un pays où le FPR a instauré une dictature et peut orienter les récits, voire en fabriquer, comme la justice internationale le soupçonne d'ailleurs de l'avoir fait par le passé, la France ne peut pas ne pas répondre aux accusations.

    D'abord parce que le rapport rwandais évoque des faits précis – parfois appuyés par des documents inédits – sur l'engagement français, les relations avec les génocidaires, les "coups tordus", les livraisons d'armes, les aides financières, qui contredisent des témoignages de responsables français entendus par la Mission d'information parlementaire à Paris en 1998. Ensuite parce qu'en ce qui concerne les crimes au Rwanda, Paris ne peut pas décréter que ses soldats, pris dans l'engrenage d'une guerre terrifiante aux côtés de tueurs implacables, n'ont pas commis les assassinats, viols et violences dont ils sont accusés.

    L'attitude de la France, qui affirme depuis 1994 qu'elle n'a rien à se reprocher, n'est pas tenable. Par ailleurs, la tractation diplomatique – retrait des accusations Bruguière contre retrait des accusations rwandaises –, dont on sent qu'elle est une tentation tant à Paris qu'à Kigali, ne pourrait faire disparaître les terribles soupçons qui pèsent sur la France. Le droit à la justice des tutsis rwandais ne sera jamais pleinement satisfait. Les tueurs hutus se comptent par centaines de milliers. Certains de leurs soutiens ne seront jamais jugés.

    Mais il existe en revanche, envers les victimes et les survivants, un devoir de vérité. Paris ne peut pas rejeter ces récits sans enquêter en profondeur et sans répondre point par point à chacune des centaines d'accusations. L'enjeu est d'établir avec exactitude les responsabilités dans le dernier génocide du XXe siècle. La France, qui tient et qui a contribué à ce que la lumière se fasse sur le génocide des juifs d'Europe durant la seconde guerre mondiale, ne peut pas refuser de se confronter aux effroyables récits rwandais, au motif que ses dirigeants étaient, disent-ils, animés de louables intentions, et qu'une aventure africaine a mal tourné.
    Frantz
    Frantz


    Nombre de messages : 794
    Age : 52
    Réputation : 4
    Points : 47
    Date d'inscription : 29/10/2006

    Afrique - Page 2 Empty Re: Afrique

    Message par Frantz Mer 6 Aoû - 15:10

    je ne suis vraiment pas convaincu par ce rapport de daube, surtout lorsqu'on sait de qui il provient...

    pour moi, la seule chose à faire pour la France c'est d'ignorer royalement ces absurdités.
    avatar
    Invité
    Invité


    Afrique - Page 2 Empty Re: Afrique

    Message par Invité Mer 6 Aoû - 19:37

    moi j estime que tout de meme , vu la gravité des faits , un enquete s impose...

    de plus je ne serais pas aussi tranché dans le sens ou depuis le genocide on entend pas mal de choses sur la coulpabilité de la france en terme d implication etc ...
    avatar
    Invité
    Invité


    Afrique - Page 2 Empty Re: Afrique

    Message par Invité Jeu 7 Aoû - 19:29

    Paris doit reconnaître ses erreurs

    Les autorités françaises jugent "insupportables" les accusations contenues dans un rapport rwandais publié le 6 août qui reproche à la France d'avoir participé au génocide de 1994. Le quotidien britannique Financial Times attend une autre attitude de la part de Paris.




    Le Rwanda vient de publier le compte rendu le plus détaillé jamais rédigé sur le rôle de la France dans le génocide de 1994. Le rapport rendu public à Kigali est le fruit de quatre ans d'enquête. Il met en cause de hauts responsables des hiérarchies politique et militaire françaises, dont François Mitterrand, alors président de la République, son fils Jean-Christophe, deux anciens Premiers ministres et toute une série d'officiers de l'armée.

    Certaines des accusations sont inédites. D'autres sont portées depuis longtemps. Mais, selon la plus grave, Paris a fourni une protection diplomatique, une formation militaire et des armes aux extrémistes hutus responsables du massacre de 1 million de Tutsis et de Hutus modérés. De nouveaux détails sont apportés sur la formation assurée par des officiers français auprès d'unités de défense civile qui devaient devenir par la suite les Interahamwes, milices responsables de la plupart des assassinats. D'après le rapport rwandais, Paris aurait fourni des armes bien après le début des atrocités et certains représentants français auraient même participé directement à des crimes de guerre. Si des preuves irréfutables sont apportées, ils doivent en répondre devant la justice.

    Washington, Londres, les Nations unies et d'autres membres de la communauté internationale sont coupables d'avoir laissé s'écrire le chapitre le plus sanglant de l'histoire moderne de l'Afrique. Mais Paris fait face à une accusation bien plus lourde : celle d'avoir participé activement à sa rédaction. Comme on pouvait s'y attendre, les Français ont réagi à la publication du rapport rwandais en dénonçant des accusations "inacceptables" et en mettant en cause l'indépendance de la commission nommée par le gouvernement de Kigali pour mener l'enquête.

    Le rapport n'est peut-être pas dépourvu de propagande et d'exagérations ; la thèse qui voudrait que des officiers français aient participé en connaissance de cause aux préparatifs du génocide pourrait ne pas résister à un examen approfondi.
    Mais le Rwanda porte aussi une accusation fondée : la France a laissé se créer des conditions favorables au génocide en soutenant un régime ami alors même qu'il se rendait coupable de crimes de guerre. Paris n'a toujours pas reconnu ses erreurs ni présenté la moindre forme d'excuse au Rwanda, ce qui suscite une profonde rancœur chez les survivants des massacres.

    Cela explique aussi pourquoi Kigali a jugé nécessaire de coucher sur le papier sa propre version des événements. C'est la période la plus sombre des relations de la France avec ses satellites de l'Afrique francophone. Le président Nicolas Sarkozy le reconnaît du bout des lèvres, mais il doit en faire davantage. Nombre de grandes figures politiques françaises critiquent ouvertement la Turquie parce qu'elle refuse de se pencher sur le massacre des Arméniens pendant l'effondrement de l'Empire ottoman pour déterminer s'il s'agissait ou non d'un génocide. Argument dont ils se servent pour motiver le refus d'intégrer Ankara dans l'Union européenne. La France ferait mieux de balayer devant sa porte en se penchant sur la question du génocide rwandais.
    avatar
    Invité
    Invité


    Afrique - Page 2 Empty Re: Afrique

    Message par Invité Ven 8 Aoû - 14:53

    Paris ne veut pas répondre aux accusations du Rwanda


    Chacun s'est donné le mot : pas de vagues. Paris a choisi de faire le gros dos après la publication du rapport rwandais accusant la France d'avoir participé au génocide des Tutsis en 1994. L'objectif est de ne pas entraver une reprise du dialogue avec le Rwanda, alors que le président Nicolas Sarkozy a rencontré son homologue Paul Kagamé en décembre 2007.



    Certes, le Quai d'Orsay a qualifié d'" inacceptables", mercredi 6 août, les accusations rwandaises et a mis en cause " l'objectivité" de la commission d'enquête rwandaise. Mais, sur le site Internet du ministère, le communiqué est illustré par la photo de Bernard Kouchner serrant la main du président rwandais. Le Quai d'Orsay rappelle d'ailleurs que sa "détermination de construire une nouvelle relation avec le Rwanda, au-delà de ce passé difficile, reste intacte". La trêve estivale a permis aux autorités françaises de faire le service minimum, alors que l'actualité franco-rwandaise va rapidement être atténuée par les Jeux olympiques de Pékin. L'exécutif a décidé que le Quai d'Orsay serait le seul à réagir, lors de son point presse quotidien.

    Bernard Kouchner a refusé tout commentaire personnel. "On ne veut pas donner l'impression qu'on accorde trop d'importance à ce rapport et attiser la polémique", explique l'entourage du ministre. L'Elysée n'a fait aucune déclaration politique et renvoyait sur les spécialistes techniques du dossier. Seul le ministre de la défense, Hervé Morin, s'est exprimé, dénonçant sur Radio France Internationale, jeudi matin : "Un procès insupportable pour la mémoire des militaires français" qui "ont sauvé des milliers de vies humaines dans des conditions abominables".

    Soulignant la "dimension politique" du rapport rwandais où il est mis en cause, le général Jean-Claude Lafourcade, commandant de l'opération "Turquoise", qualifie ce document de " tissu de mensonge" et dénonce "l'instrumentalisation des témoins" par le Rwanda. "250 journalistes et un millier d'humanitaires se trouvaient dans la zone. Croyez-vous qu'ils n'auraient rien vu ?", déclare-t-il au Monde.

    Les autres personnalités mises en cause, de droite comme de gauche, ont été plus discrètes. Hubert Védrine, secrétaire général de l'Elysée en 1994, a renvoyé à un texte déjà paru où il qualifie de "monstrueuses (...), absurdes (...) mais surtout fausses" les accusations de Kigali. Contacté par l'Agence France-Presse, l'ancien ministre des affaires étrangères Alain Juppé a renvoyé à une opinion déposée sur son blog... en janvier. Edouard Balladur n'a pas souhaité réagir.

    "Faire croire que la France a participé à la préparation d'un génocide, c'est monstrueux", déclare Paul Quilès, président en 1998 de la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda. Qu'il y ait eu des erreurs, on les a pointées dans notre rapport."

    Seule l'association "Survie", spécialisée dans la dénonciation de la "Françafrique", estime "indispensable que la France crée une commission d'enquête parlementaire".

    Le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France en novembre 2006, après la décision du juge Bruguière mettant en cause le président Kagamé dans l'assassinat de son prédécesseur. Le magistrat antiterroriste avait lancé neuf mandats d'arrêt contre des dirigeants rwandais. La justice espagnole a lancé d'autres accusations, ce qui entrave la liberté de voyager de plusieurs dirigeants rwandais. Paris voit dans le rapport rwandais "une réponse du berger à la bergère", indique-t-on à l'Elysée.

    A Kigali, la ministre de l'information rwandais, Louise Mushikiwabo, a indiqué que "le gouvernement a demandé aux autorités judiciaires rwandaises d'utiliser ce rapport. Nous espérons qu'un processus judiciaire va suivre". Mais, selon Paris, "rien de tout cela n'est contraire à la volonté commune d'essayer d'arranger les choses. Les Rwandais cherchent à avoir une prise sur nous pour qu'on abaisse notre seuil d'agressivité".

    Sur le fond, les autorités françaises, qui ont refusé de recevoir les auteurs du rapport rwandais lorsqu'ils sont venus en France en février 2007, estiment qu'aucun rapport n'a étayé une participation directe des soldats français à des exactions.

    Contenu sponsorisé


    Afrique - Page 2 Empty Re: Afrique

    Message par Contenu sponsorisé

      Sujets similaires

      -

      La date/heure actuelle est Sam 28 Sep - 20:20

      Ne ratez plus aucun deal !
      Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
      IgnorerAutoriser