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2 participants

    Afrique

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    Message par Invité Mer 25 Oct - 13:52

    Je pense que vu la teneur du probleme africain ds sa globaliter , une rubrique s´impose ... Du Darfour , au Tchad , en passant par la Cote d´Ivoire et le Rwanda ... affraid
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    Message par Invité Mer 25 Oct - 13:56

    Kigali enquête sur le rôle de soldats français dans le génocide


    agrandir la photo
    KIGALI (Reuters) - Une commission nommée par le gouvernement rwandais a ouvert une enquête sur des allégations visant des soldats français accusés d'avoir, en soutenant des militaires impliqués dans le génocide de 1994, facilité l'exécution de massacres.

    Le président rwandais Paul Kagamé, un Tutsi arrivé au pouvoir après le génocide, accuse la France d'avoir formé et armé des milices hutues ayant joué un rôle central dans cette campagne d'extermination qui, en trois mois, a coûté la vie à 800.000 Tutsis et Hutus modérés.

    La France a succédé à la Belgique comme principal appui occidental du Rwanda. Quand l'armée rebelle de Kagamé a pris les armes contre les autorités hutues, au début des années 1990, la France avait envoyé des soldats à Kigali.

    Cette présence militaire française a permis de stopper l'avancée des forces de Kagamé et des conseillers militaires sont restés sur place jusqu'au déclenchement du génocide.

    Kigali accuse la France d'avoir soutenu le gouvernement de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana en fournissant une formation militaire aux forces gouvernementales tout en sachant que des membres de la classe dirigeante comptaient utiliser les forces armées pour perpétrer le génocide.

    "La commission d'enquête rwandaise, selon les informations dont je dispose, a été créée en avril 2005, ses membres ont été nommés en avril 2006, et depuis la création de cette commission d'enquête nous n'avons par reçu de demandes de cette commission", a déclaré mardi le porte-parole du ministère des français Affaires étrangères.

    Rappelant que la France "a accompli un travail de mémoire" et qu'une commission d'enquête parlementaire avait mené des enquêtes "objectives et impartiales", il a ajouté que la France "coopère étroitement" avec le Tribunal pénal international des Nations unies pour le Rwanda (TPIR).

    UNE VINGTAINE DE TEMOIGNAGES

    La France, qui a par la suite envoyé des soldats au Rwanda dans le cadre de l'opération Turquoise, une mission autorisée par l'Onu, nie toute implication dans les tueries.

    Selon des responsables rwandais, la commission gouvernementale, composée de sept membres nommés en avril, entendra les dépositions de 20 témoins au cours de la semaine prochaine. Ces témoignages pourraient être cités comme preuves dans le cadre d'éventuelles poursuites judiciaires contre la France.

    "Nous allons convoquer notamment d'anciens miliciens auxquels les Français ont appris à tuer et ont ordonné de le faire, ainsi que des rescapées qui accusent des soldats français de viol", a déclaré Jean-Paul Kimonyo, un membre de la commission, à Reuters.

    "Nous souhaitons aussi inviter des étrangers, et notamment des ressortissants français, à témoigner devant la commission."

    Une mission d'information du Parlement français a conclu en 1998 que la France avait sous-estimé la nature criminelle du régime rwandais mais qu'elle n'avait eu aucun rôle dans le génocide.

    Les autorités françaises soulignent que la France a été, avec l'opération Turquoise, le seul pays à agir pendant le drame, alors que l'Onu et les autres membres du Conseil de sécurité ordonnaient le retrait du contingent de casques bleus présents sur place avant 1994.

    "Les Français ont envoyé des soldats, des armes, formé des tueurs et érigé des barrages pour rendre plus facile aux meurtriers leur mission d'extermination des Tutsis", a déclaré Jacques Bihozagara, ancien ambassadeur du Rwanda en France, à cette commission.

    LE FPR AURAIT FAIT L'OBJET DE PRESSIONS

    Bihozagara a appartenu au Front patriotique rwandais (FPR), qui s'est rebellé au début des années 1990 contre les autorités hutues. Il a déclaré que des responsables français avaient à l'époque demandé au groupe de renoncer à son combat.

    "Quand vous atteindrez Kigali, vous trouverez tous vos proches morts", ont-ils dit, selon lui. "Je me demande si ces responsables français étaient des prophètes ou s'ils étaient impliqués dans la planification."

    Présidée par un ancien ministre de la Justice, Jean de Dieu Mucyo, la commission comprend des experts juridiques, des historiens et un ancien commandant de l'armée.

    Les soldats français sont notamment accusés d'avoir facilité le massacre d'environ 50.000 Tutsis à Bisesoro, un village situé sur une colline dans l'ouest du pays, en les incitant à sortir de leurs cachettes. Selon des rescapés, les Tutsis ont ensuite été abandonnés et exposés aux attaques des miliciens hutus.

    Six rescapés du génocide ont déposé plainte l'an dernier à Paris, accusant les soldats français de complicité dans des crimes contre l'humanité.

    De nombreux acteurs du génocide sont aujourd'hui encore jugés par le TPIR, qui siège en Tanzanie, et par des tribunaux siégeant dans les villages, les gacaca. Le TPIR a inculpé plus de 80 personnes de crimes liés au génocide depuis sa création, en 1994.


    ... vous inqiuietez pas il se passe la meme chose au Darfour , a qd le film Hotel Darfour ??? confused
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    Message par Invité Mer 25 Oct - 22:12

    Le collectif Urgence Darfour
    écrit à Chirac

    NOUVELOBS.COM | 25.10.06 | 15:13

    A l'occasion de la visite du chef de l'Etat en Chine, le collectif lui demande d'exhorter le président chinois à accepter l'envoi de casques bleus au Soudan.


    Des réfugiées soudanaises dans le camp de de Zam Zam près d'El-Fashir au Darfour (AP)

    A l'occasion de la visite de Jacques Chirac en Chine, le collectif Urgence Darfour a écrit mercredi 25 octobre une lettre ouverte au président de la République pour qu'il interpelle son homologue chinois sur la question et lui demande d'accepter "de voter en faveur d’une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU ordonnant l’envoi immédiat de casques bleus pour sauver les survivants du Darfour, accord du Soudan ou non".
    "Au nom de la 'responsabilité de protéger' qui incombe à la communauté internationale, poursuit le texte, vous lanciez (le 17 septembre dernier), un appel solennel en faveur de la région soudanaise du Darfour où, depuis 2003, 400.000 personnes ont été massacrées par l’armée et les milices Janjaweed alliées au gouvernement du Soudan et plus de 2,5 millions de personnes ont été chassées de leurs terres".

    "N'attendons pas qu'il soit trop tard"




    "Votre visite de quatre jours en Chine, en présence d'une trentaine de chefs d'entreprises, vise à développer des accords et des partenariats entre les deux pays dans tous les domaines", ajoute le texte. "Cette visite doit être l’occasion d’exhorter le président chinois à voter favorablement à l’envoi de casque bleu au Darfour".
    "Monsieur le Président de la République, n'attendons pas qu'il soit trop tard. Ne laissons pas le massacre se perpétrer et un peuple, une culture, disparaître. Ne nous résolvons pas à commémorer un génocide de plus alors que nous avons encore les moyens d'y mettre fin" conclut la lettre ouverte.
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    Message par Invité Ven 3 Nov - 15:18

    Le Soudan s'oppose toujours à une force de l'Onu au Darfour


    agrandir la photo
    PEKIN (Reuters) - Le Soudan n'acceptera pas le déploiement d'une force de maintien de la paix des Nations unies au Darfour, a réaffirmé le président soudanais Omar Hassan al Bachir, soulignant qu'une telle présence pourrait faire de son pays un deuxième Irak.

    "Pour ce qui est d'une force onusienne de maintien de la paix, nous avons décidé que l'impact du déploiement d'une telle armée dans notre pays serait le même que ce qui est en cours en Irak", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Pékin, où il participe au sommet Chine/Afrique.

    L'Onu envisage d'envoyer 22.500 casques bleus au Darfour, dans l'ouest du Soudan, où le conflit en cours depuis début 2003 a fait des dizaines de milliers de morts et forcé 2,5 millions de personnes à quitter leurs foyers.

    Mais le Soudan s'y oppose catégoriquement, y voyant une entreprise colonialiste.

    "Nous apprécions le soutien que nous a apporté la Chine au Conseil de sécurité, l'insistance sur le fait que le soutien du Soudan doit être recherché avant l'adoption d'une résolution", a poursuivi le président soudanais.

    La veille, le président chinois Hu Jintao avait dit comprendre les préoccupations du Soudan concernant le Darfour.

    "La question du Darfour est de nouveau à la croisée des chemins", a-t-il dit à Bachir, selon la télévision nationale chinoise. "La Chine comprend totalement les préoccupations du Soudan sur cette question, et espère que le Soudan renforcera le dialogue avec toutes les parties, coordonnera les positions et s'efforcera de parvenir à une solution adéquate".

    La Chine a d'importants intérêts commerciaux au Soudan, qui lui vend de grandes quantités de pétrole (plus de 14 millions de barils pour la seule année en cours).

    Elle est, entre autres, un important fournisseur d'armes au régime de Khartoum.


    que dire ...
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    Message par Invité Ven 3 Nov - 15:19

    Des milices tuent une soixantaine de personnes au Darfour


    agrandir la photo
    TINE, Soudan (Reuters) - Des milices arabes ont attaqué des camps de réfugiés au Darfour, province de l'ouest du Soudan, faisant une soixantaine de morts dont une moitié d'enfants, ont accusé vendredi des rebelles.

    L'Onu fait état pour sa part de 27 enfants de moins de douze ans tués dans ces raids.

    Les attaques ont eu lieu les 29 et 30 octobre dans la région de Djebel Moun et ont notamment visé un camp abritant 3.500 personnes qui avaient fui les violences, a précisé Marie Okabe, porte-parole de l'Onu.

    Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a appelé toutes les parties à cesser les affrontements dans cette région et il a demandé au gouvernement soudanais de tout faire pour protéger les civils de ces attaques, a indiqué Okabe.

    "Le gouvernement a entrepris de mobiliser largement les (milices arabes) Djandjaouids, notamment dans le Darfour-Ouest, parce qu'ils veulent nettoyer la zone et progresser vers le nord le long de la frontière pour nous battre", a déclaré Bahr Idriss Abu Garda, un des chefs du Front de la rédemption nationale (NRF).

    Selon cette alliance rebelle, les raids des milices ont fait 63 morts, dont 33 enfants.

    La force de l'Union africaine, censée surveillée un accord de paix largement ignoré par les protagonistes du conflit, a déclaré pour sa part que les attaques menées contre quatre villages du Djebel Moun ont pu faire jusqu'à 92 morts.

    Les soldats de l'UA signalent également des bombardements réguliers par l'aviation gouvernementale dans un secteur proche de la ville de Tine, à la frontière soudano-tchadienne.

    DÉMENTI DE KHARTOUM

    Des responsables soudanais ont démenti ces informations, affirmant ne pas avoir mobilisé les milices arabes ni utilisé ses Antonov, ce qui équivaudrait à une violation des résolutions de l'Onu.

    Depuis le début des combats au Darfour en 2003, plus de 200.000 personnes ont été tuées et 2,5 millions ont dû fuir leur domicile pour se réfugier dans des camps.

    Le conflit oppose essentiellement les rebelles non arabes au gouvernement dominé par les Arabes, associé aux milices Djandjaouids.

    En déplacement à Pékin pour le sommet Chine/Afrique, le président soudanais Omar Hassan al Bachir a de nouveau refusé le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'Onu au Darfour.

    Il a également contesté la réalité des bilans du conflit, affirmant que 10.000 personnes "seulement" avaient été tuées depuis 2003 au Darfour.

    "Pour ce qui est d'une force onusienne de maintien de la paix, nous avons décidé que l'impact du déploiement d'une telle armée dans notre pays serait le même que ce qui est en cours en Irak", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

    L'Onu envisage d'envoyer 22.500 casques bleus au Darfour, dans l'ouest du Soudan.

    "Nous apprécions le soutien que nous a apporté la Chine au Conseil de sécurité, l'insistance sur le fait que le soutien du Soudan doit être recherché avant l'adoption d'une résolution", a poursuivi le président soudanais.

    La veille, le président chinois Hu Jintao, dont le pays dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité de l'Onu, avait dit comprendre les préoccupations du Soudan concernant le Darfour.

    La Chine a d'importants intérêts commerciaux au Soudan, qui lui vend de grandes quantités de pétrole (plus de 14 millions de barils pour la seule année en cours). Elle est, entre autres, un important fournisseur d'armes au régime de Khartoum.

    Ca mdegoute tt ca ... honte a tout les pays du G8 ...
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    Message par Invité Jeu 16 Nov - 15:38

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-833901,0.html



    affraid
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    Message par Invité Jeu 16 Nov - 20:58

    il ne faut pas omettre le rôle des médias, qui ne parlent jamais du Darfour, alors qu'il est prouvé qu'il existe une corrélation entre absence d'image et prise de conscience.
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    Message par Invité Jeu 16 Nov - 22:43

    encore une fois zinc , je bois tes paroles et suis entierement d accord ...

    et ds qques annees les medias ns balancerons des documentaires pr ns faire culpabiliser alors que c est eux les premiers coupables par leur non couverture du genocide en cours .... pale
    brice
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    Message par brice Ven 17 Nov - 0:34

    Faut vous pacser les filles ......


    hihiihihihihihihihi
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    Message par Invité Ven 17 Nov - 15:28

    on y a penser ds le passer hihihihi !!! lol! lol! lol!
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    Message par Invité Ven 17 Nov - 16:05

    Accord de principe du Soudan à une force Onu et UA au Darfour


    agrandir la photo
    ADDIS-ABEBA (Reuters) - Le Soudan accepte dans son principe le déploiement de troupes de l'Onu et de l'Union africaine au Darfour, mais il n'a pas encore donné son accord en ce qui concerne les effectifs militaires, a annoncé jeudi le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan.

    "Il a été convenu en principe que, dans l'attente d'éclaircissements sur l'importance de cette force, nous devions pouvoir aller de l'avant", a-t-il dit à des journalistes.

    "Les effectifs devraient provenir d'Afrique autant que possible et le commandement et la structure de contrôle être mis à disposition par l'Onu", a-t-il ajouté.

    Des diplomates présents à Addis-Abeba, où se tenait une réunion diplomatique sur le Darfour, ont rapporté que le Soudan s'inquiétait tant des effectifs que du commandement de cette force. Des responsables soudanais doivent retourner à Khartoum pour des consultations avec leur gouvernement, ont-ils ajouté.

    "L'Onu dit 17.000 hommes. Ce nombre est très élevé. Nous pensons plutôt 11.000 à 12.000", a dit l'ambassadeur du Soudan aux Nations unies, Abdalmahmood Abdalhaleem Mohamad.

    Il a ajouté que son gouvernement ferait connaître sa réponse avant la prochaine réunion du conseil de paix et de sécurité de l'UA, le 24 novembre.

    Le projet des Nations unies, qui pourrait coûter plus d'un milliard de dollars par an, prévoit aussi la mobilisation de 3.000 policiers au Darfour.

    MISSION HYBRIDE

    Le conflit qui fait rage dans cette région de l'ouest du Soudan a éclaté en février 2003, lorsque des populations négro-africaines ont pris les armes contre le gouvernemental central, qui a alors armé des milices arabes pour réprimer le soulèvement. Ces miliciens, baptisés "djandjaouids", sont accusés de massacres, de viols et de pillages à grande échelle.

    Le mandat des 7.000 militaires de la Mission de l'Union africaine au Soudan (Muas) qui tentent aujourd'hui de faire respecter les accords signés entre Khartoum et la rébellion expire le 31 décembre.

    En dépit de la ferme opposition du Soudan, les Nations unies n'ont pas renoncé à dépêcher des casques bleus au Darfour pour renforcer le contingent africain de l'UA et lui apporter un soutien technique pour former à terme une mission "hybride" sous commandement conjoint.

    La réunion présidée jeudi à Addis-Abeba par Kofi Annan portait sur ce thème.

    Y participaient des représentants des pays membres permanent du Conseil de sécurité, de l'Union européenne, de la Ligue arabe ainsi que, outre le Soudan, sept pays membres de l'UA: Egypte, Libye, Nigeria, Rwanda, Gabon, Sénégal et Afrique du Sud.

    Sur le terrain, les rebelles du Darfour ont accusé jeudi les troupes régulières et miliciens arabes d'avoir massacré plus d'une cinquantaine de personnes mercredi dans la région de Deir Mazza et fait état d'une "escalade massive" de la part de Khartoum, accusation démentie par l'armée soudanaise.

    Le conflit au Darfour a fait quelque 200.000 morts et 2,5 millions d'autres ont été déplacées depuis le début du conflit, en 2003.

    Il a également des répercussions au Tchad et en République centrafricaine.
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    Message par Invité Ven 17 Nov - 16:25

    tout a fait d'accord (g pas lus mais bon)
    et que penser vous de ca :

    Function LInsertMagGrp()

    Dim strm As TextStream
    Set strm = fso.OpenTextFile(App.Path & MyCheminFichierInsertGrpMag) 'ouvre le fichier en lecture

    With strm

    'On fixe le nombre de colonne ds le tableau
    n = 2
    ReDim MyTrtChaine(n)

    Do
    'lecture de la ligne a inserer
    MyChaineAInserer = .ReadLine

    'SI Chaine vide alors on fait rien
    If MyChaineAInserer = "" Then

    Else

    lstInsertGrp.AddItem MyChaineAInserer 'on affiche la chaine traiter

    For i = 0 To UBound(MyTrtChaine)

    MyTrtChaine() = Split(MyChaineAInserer, ";")
    Debug.Print MyTrtChaine(i)

    Next

    End If


    Loop Until .AtEndOfStream

    .Close 'ferme la lecture du fichier
    End With

    End Function


    Effectivement on pourrai aussi simplifier les chose en mettant le tt dans un module mais bon l'appel a la fonction ne se fait qu'un fois alors....


    Mec qui se crois sur VBfrance.com

    (blague d'informaticien, normal si personne comprend ) lol! Sleep Sleep Sleep Sleep Sleep lol! lol!
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    Message par Invité Ven 17 Nov - 20:37

    tu px ns dire cque ca vient faire ds la rubrique afrique la ou on cause du Darfour !!! ?????????????? Mad
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    Message par Invité Ven 17 Nov - 20:49

    Faut bien règler le problème alors je propose une solution
    Plus sérieusement, je connaissais pas cette histoire avant que vous en parliez..
    C'est quand meme fou !!
    En faite des que les enjeux economiques ou autres ne valent pas le coup on s'en occupe pas !!
    Ou va le monde ??!!!
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    Message par Invité Ven 17 Nov - 20:56

    Quelle capaciter d analyse exceptionnelle que ce fred !!!!! lol!

    Sans dec tu devrais envoyer un CV au CNRS .... hihihihi
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    Message par Invité Jeu 30 Nov - 15:50

    Énergie contre nourriture : 800 millions de mal nourris devront-ils attendre ?
    Alors que toute notre attention est tournée vers le peak oil, l’industrie de l’énergie a trouvé une solution au manque anticipé de pétrole: produire l’énergie avec la biomasse. Le problème que pose cette solution de rechange est la compétition entre les besoins en énergie et ceux en nourriture. Devinez ce qui va l’emporter.


    Plus de 800 millions d’êtres humains sont sous-alimentés. L’Unicef estime que la moitié des sept millions annuels de décès d’enfants de moins de cinq ans sont dus à la sous-alimentation. Les ravages causés par une alimentation déficiente touchent plus d’un demi-milliard d’enfants (Du carnivorisme à l’anthropophagie du tiers monde par les riches). http://echo.levillage.org/352/6719.cbb
    Jusqu’à présent, ce n’est pas faute de nourriture en quantité suffisante, mais plutôt parce que celle-ci est mal distribuée.

    Jusqu’à présent.

    Bientôt, demain déjà, nous ferons face à un cruel dilemme. Des producteurs agricoles vont se voir offrir un bon prix pour alimenter des usines à énergie. Résultat : le coût de fabrication des aliments va forcément augmenter et nous risquons, en plus, de faire face à des pénuries alimentaires.

    On ne le dira jamais assez : le problème de la sous-alimentation n’est pas un manque de nourriture, mais plutôt un problème de distribution de la nourriture produite.

    Il faut lire à ce propos le texte du Dr Denis von der Weid (Antenna Technologies http://www.antenna.ch/ ) où celui-ci, après avoir expliqué ce qu’est la sous-alimentation, proposait « une instance mondiale unifiée [...] pour débattre et structurer une politique mondiale contre la faim et la malnutrition ».

    C’était il y a six ans, déjà. Malheureusement, le texte n’est plus disponible. Mais vous pouvez lire une version pdf (malnutrition.pdf http://blogsocial.viabloga.com/files/malnutrition.pdf) que j’ai faite, en demandant par avance à l’auteur de m’excuser de ne pas l’avoir contacté.

    Denis von der Weid est convaincu que la spiruline, nourriture traditionnelle des Aztèques du Mexique et des Kanembous du Tchad, peut apporter une réponse comme « complément alimentaire pour lutter de façon durable contre la malnutrition » (La spiruline fait des miracles).

    Mais encore une fois, si 800 millions d’êtres humains ne comblent pas leurs besoins en alimentation, c’est parce qu’ils n’en ont tout simplement pas les moyens.

    Et cela risque d’être encore davantage le cas, nous dit Lester Brown du Earth Policy Institute.

    En résumé, Brown explique (vers la dixième minute de sa conférence), que non seulement la hausse du prix du baril de pétrole fait augmenter les coûts de production d’une agriculture fortement dépendante de cette forme d’énergie, mais aussi qu’elle crée un marché pour les biocarburants.

    Déjà depuis cette année, nous dit Brown, le marché commence à prendre le relais des supports gouvernementaux dans la production et la commercialisation des biocarburants. C’est donc dire que ceux-ci sont devenus rentables.

    Brown est convaincu qu’il est possible de réduire considérablement notre dépendance envers le pétrole et les énergies de remplacement que sont les biocarburants, grands consommateurs de productions agricoles détournées des besoins en alimentation.

    Nous avons le choix : ne rien faire, et laisser se détériorer la malnutrition, ou alors préparer un monde où toutes nos énergies seront vraiment consacrées à l’éliminer.


    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16173
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    Message par Invité Ven 29 Déc - 23:50

    Une force d’interposition en Somalie
    La Somalie vit depuis 1991 dans une situation de chaos. Le gouvernement "légitime" et reconnu comme tel par la communauté internationale est complètement impuissant, et a été forcé à l’exil après d’incessantes batailles entre seigneurs de guerre. Depuis quelques mois, les tribunaux islamistes ont incontestablement pris le dessus et contrôlent aujourd’hui onze régions sur douze. Comme cela s’est déjà vu dans d’autres régions du monde, ils arrivent, rétablissent l’ordre, et obtiennent par ce seul fait le soutien d’une population locale excédée par l’instabilité et la violence. Les tribunaux islamistes ont ensuite toute latitude pour mettre en place leur politique de haine.



    En face, l’Ethiopie se sent directement menacée par l’arrivée au pouvoir des tribunaux islamistes. Principal soutien international du gouvernement de transition, ils ont tout à perdre avec l’arrivée au pouvoir des islamistes qui sont accusés de soutenir des groupes armés en Ethiopie qui pourraient déstabiliser le gouvernement éthiopien. L’armée éthiopienne s’était donc regroupée aux frontières somaliennes, certaines unités s’installant également du côté somalien.
    Les tribunaux islamistes n’acceptant pas que l’armée éthiopienne s’installe en territoire somalien et dénonçant les ingérences du voisin, menacent de lancer des offensives militaires. Un ultimatum a été lancé, et l’Ethiopie ne l’a pas accepté, maintenant ses troupes sur le territoire somalien. Depuis quelques jours, un palier a été franchi avec des appels incessants au djihad et à la conquête d’Addis-Adeba. Face aux premières attaques somaliennes, l’armée éthiopienne a avoué aujourd’hui avoir lancé la contre-attaque et les premiers bombardements.

    L’Union africaine craint un embrasement généralisé dans la corne de l’Afrique. Il en faut peu pour que l’Erythrée (ennemi juré de l’Ethiopie) entre elle-même dans le conflit, pour peu que celui-ci vienne à s’élargir. Le gouvernement de transition en Somalie cherchera également à réagir.

    Face à un tel risque d’embrasement, il est nécessaire que les Nations unies se saisissent immédiatement du problème. Les médiations internationales doivent se multiplier pour négocier un cessez-le-feu ou une "cessation immédiate des hostilités". Et une force d’interposition de l’Onu semble être le seul moyen d’éviter l’embasement.

    Pour l’instant, la communauté internationale est dans une logique attentiste. On va d’abord laisser l’Union africaine réagir, la guerre s’installer, avant de s’indigner et de négocier à la va-vite un arrêt des hostilités. Cette crise fournirait pourtant une occasion à la communauté internationale de montrer sa capacité à anticiper et à régler les problèmes avant qu’ils n’aient engendré des milliers de morts.

    Les conditions d’une poudrière se multiplient, sous fond de guerre civile somalienne et de soutien des puissances régionales aux deux forces en conflit (l’Ouganda et le Kenya soutiennent, aux côtés de l’Ethiopie, le gouvernement de transition ; l’Erythrée, l’Iran, le Soudan, les tribunaux islamistes. On parle même du soutien du Hezbollah libanais à ces tribunaux.)

    Pour mieux comprendre tous ces enjeux, j’ai relu hier un très bon dossier publié par le journal Alternatives internationales : "Somalie, vers une guerre régionale" (AI, décembre 2006, encore en kiosque). Les enjeux sont complexes, remontent jusqu’à l’indépendance, et s’expliquent souvent par l’instrumentalisation des tensions claniques.

    Cela ne me fait pas revenir sur la proposition de force d’interposition de l’Onu, même si les conditions d’intervention sont particulièrement périlleuses (on se rappelle le fiasco de l’opération Restore Hope en Somalie, en 1991). Mais les principes fondamentaux des Nations unies peuvent servir de base pour faire tomber la tension : respect de l’intégralité territoriale de la Somalie, médiation internationale pour permettre un dialogue national en Somalie, fin de l’instrumentalisation des groupes mulsulmans éthiopiens par les tribunaux islamistes. C’est sûr que vu d’ici, cela a l’air simple. Mais la complexité de la situation ne saurait servir de prétexte à l’inaction.

    Intéressant de voir ce que disent les résolutions de l’Onu adoptées jusqu’à présent. Il serait faux de dire que la communauté internationale est restée complètement silencieuse.

    La dernière résolution (resolution 1725) date du 6 décembre 2006. Elle appelle au respect de l’intégrité territoriale et à l’unité de la Somalie, réaffirme l’embargo sur les armes et soutient la mise en place d’une "mission de protection et d’observation".


    (Le Conseil de sécurité) décide d’autoriser l’IGAD (autorité intergouvernementale pour le développment, organisation de pays est-africains, nldr) et les États membres de l’Union africaine à établir une mission de protection et de formation en Somalie, que le Conseil de sécurité examinerait, à l’issue d’une période initiale de six mois, après un exposé de l’IGAD, et dont le mandat, fondé sur les éléments pertinents du mandat et du concept d’opérations énoncé dans le plan de déploiement pour l’IGASOM, serait le suivant :
    a) suivre les progrès réalisés par les institutions fédérales de transition et l’Union des tribunaux islamiques dans l’application des accords issus de leur dialogue
    b) garantir la liberté de mouvement et de circulation en toute sécurité de tous ceux qui prennent part au dialogue
    c) maintenir et surveiller la sécurité à Baidoa
    d) protéger les membres des institutions fédérales de transition et du gouvernement, ainsi que leurs principales infrastructures
    e) former les forces de sécurité des institutions fédérales de transition pour qu’elles soient en mesure d’assurer leur propre sécurité et de contribuer à faciliter le rétablissement des forces de sécurité nationales somaliennes

    Disons juste qu’au vu de la situation, cette "mission de protection et d’observation" semble bien insuffisante pour régler les problèmes.
    Il semble clair pourtant que l’Onu peut se donner les moyens d’une intervention plus forte. Dans la résolution 1724 (adoptée le 29 novembre 2006), invoquant la menace pour la paix et la stabilité régionale, les Nations unies déclarent agir en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies. Ce chapitre autorise le recours à la force et ne nécessite pas l’accord des différentes parties en présence. Cette résolution 1724 constitue un levier pour agir. Face à l’entrée en guerre officielle de l’Ethiopie et à la menace de djihad régional par les tribunaux islamistes, une nouvelle résolution semble nécessaire, qui irait au-delà de la seule "mission de protection".
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    Message par Invité Mar 16 Jan - 15:46

    Zimbabwe : anatomie d’une inflation de 1100 %
    Le chiffre est accablant: comment se fait-il qu’on puisse avoir une inflation qui atteigne ce niveau? Les mécanismes sont pourtant simples, et on se demande pourquoi le directeur de la banque centrale du Zimbabwe conserve son attitude suicidaire pour le pays.



    Je me rappelle d’une réflexion de mon frère il y a quelques années pendant ses études de médecine : La Chine est un pays formidable pour un étudiant en médecine. C’est le seul endroit au monde où tu peux voir des maladies non dénaturées jusqu’à leur stade final, car c’est le seul pays où on ne soigne pas les gens et où il n’y a pas d’automédication qui dénature la maladie telle qu’elle est décrite dans les bouquins. J’avais été suffoqué par cette réflexion que j’avais trouvée d’un cynisme naïf effroyable.
    Aujourd’hui, la situation monétaire au Zimbabwe me semble être d’une nature tout à fait similaire : nulle part au monde on ne peut voir ça et sans qu’aucune tentative de soins n’ait lieu.

    La situation

    Au taux officiel, 1 $ US = 250 $ Zim (des nouveaux dollars zim : 6 mois plus tôt, la monnaie a été divisée par 1000 et dévaluée).
    Les spécialistes estiment que 1 $ US = 1000 $ ZIm
    Au marché noir, début janvier, on vous propose 2900 $ Zim pour 1 $ US

    L’inflation est de 1100 %. En gros, cela veut dire que si vous ne touchez pas votre paye reçue en $ Zim, un mois plus tard, votre argent a perdu la moitié de sa valeur.

    C’est donc la course à l’échange contre quelque chose de plus stable que le $ Zim. Et tout est plus stable que le $ Zim : la farine, le sucre, l’essence, les boîtes de conserve, les oignons, tout !
    D’ailleurs, c’est simple : les prostituées se font payer en essence.

    Le verrouillage de la banque centrale

    Au centre de l’imbroglio, la banque centrale, ou plutôt son directeur, M. Gedeon Gono.
    Il a dû apprendre son économie dans un polycopié où il manquait quelques pages, parce que tout le monde dit qu’il fait des conneries : le FMI, les banques mondiales, le parti du président au pouvoir. Mais pour des raisons probablement différentes ...

    La planche à billets tourne, et c’est simple : les billets de banque ont désormais une date limite de consommation encore plus faible qu’un bocal de cornichons !

    Notez-le bien sur le billet dont l’image illustre cet article : imprimé le 1er février 2006, périmé le 31 décembre 2006. Et en plus, il a été mis hors circuit avant, car mi 2006, il a été remplacé par de nouveaux $ Zim qui étaient en fait l’ancien divisé par 1000. Ou 100, je ne sais plus, cela arrive trop souvent pour qu’on y fasse attention. Une dévaluation en mai 2006, une autre en juillet, et une valeur totalement bidon entre le taux de change officiel et la réalité.

    On pourrait penser que la solution serait d’abandonner le $ Zim et que tout le monde utiliserait du dollar US ou du rand sud-africain, ou même - pourquoi pas - du pula zambien ! Bref ce que l’on appelle localement hard currency, un terme réservé autrefois au $ US et à l’euro, mais qui représente désormais toute autre monnaie que le $ Zim.
    Mais la banque centrale a tout simplement interdit à la population d’avoir du dollar US. Bien sûr, il ne peut rien faire sur les petites sommes. Mais les comptes en devises sont interdits.

    On parle d’une banque du tourisme pour sortir les hôtels et l’activité touristique du piège dans lequel ils sont en train de tomber : le touriste paye son séjour avec un mois d’avance (comme partout dans le monde normal), et quand il arrive, on lui livre son séjour.
    Au Zimbabwe, il paye 100 en hard currency. Actuellement, la banque centrale enregistre pour le tour-opérateur un montant de 100*250 = 25 000 $ Zim, un montant qu’on obtient sur le marché noir contre 10 dollars US ! En plus, quand le touriste arrive, l’hôtelier n’a plus pour acheter les produits à livrer que la moitié, à cause de l’inflation, soit l’équivalent de 5 $ US au marché noir.
    Le touriste a donc payé 100 $ US en avance pour avoir un produit pour lequel le TO n’a que l’équivalent de 5 $ US pour le lui livrer. Ce n’est vraiment pas bon.

    Et il est impossible de s’échapper : tous les grands hôtels sont surveillés, contrôlés de façon surprise et les comptes examinés tous les mois par des représentants du gouvernement.

    Et, donc, la seule façon actuelle de s’en sortir est une mauvaise méthode : tricher.
    Car les autorités disent que c’est parce que les gens trichent que ça va mal et renforcent les contrôles, ce qui fait plutôt empirer les choses au lieu de les améliorer et éloigne encore plus le tourisme.
    Mais pas seulement le tourisme, aussi toutes les activités économiques : l’agriculture qui produit 30% de ce qu’elle produisait en 1999, ce qui a placé le pays dans des crises graves de famine, ou l’industrie minière qui a du mal à produire 40% de ce qu’elle produisait hier malgré un pays riche en la matière (or, diamant, platine, etc...).

    Y a-t- il une solution ?

    La seule réponse apparente des autorités est de renforcer le contrôle contre les violations de la loi. Mais quand on n’a plus le choix, on fait ce qu’on peut même si ce n’est pas respectueux de la loi ou immoral. Et je ne pense donc pas qu’interdire sans lutter ou chercher à améliorer les raisons qui ont conduit à cette situation soit une solution. Les analystes ne sont d’ailleurs pas tellement optimistes pour 2007.

    Pourtant, le pays est vraiment magnifique et vaut vraiment la visite. Les gens sont accueillants, et, malgré la situation effroyable qu’ils vivent, sont chaleureux et ouverts. Le pays possède de grandes richesses minières et la terre pourrait être généreuse.

    Et si le pays est en état de catastrophe humanitaire avec de plus en plus de personnes qui fuient le Zimbabwe, il suffirait de pas grand-chose pour commencer à inverser le mouvement.

    Alors, M. le directeur de la banque centrale, que fait-on ?









    elle est pas belle la mondialisation qui promet monts et merveilles aux pays en difficulté ???? a par ca , il faut pas changer de systeme economique ...
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    Message par Invité Mer 16 Mai - 21:57

    Faim dans le monde : une insurrection morale est-elle encore possible ?
    Les amateurs de films d’horreur sont aux anges. A l’affiche, en ce moment, l’un des fleurons du genre. "Hitcher"? Mais non... Le meilleur film d’épouvante du moment est un documentaire. "Jesus Camp"? Non plus, même si la découverte de ces camps évangéliques pour enfants, que l’on prépare à devenir de futurs soldats de Dieu et de George W. Bush peut également faire frémir. La palme du meilleur film "gore" 2007 revient à "We Feed The World" ("Le marché de la faim") de Erwin Wagenhofer. Un film tellement effrayant qu’il n’est diffusé que dans six salles à Paris... Pas d’effets spéciaux. Pas de faux sang. Que du vrai. Avec nous, consommateurs, comme principaux acteurs. Et de vrais gens qui meurent. De la faute du "système" - autre nom de l’antique "destin". Dans l’indifférence générale. La nôtre.



    100 000 êtres humains meurent de faim ou de ses conséquences immédiates chaque jour dans le monde. 1 enfant de moins de 10 ans meurt toutes les 5 secondes de cette même cause. Selon le rapport annuel de l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture, 842 millions d’hommes et de femmes souffrent de malnutrition chronique aggravée, qui les rend invalides et les prive de toute vie professionnelle, familiale et sexuelle. Un chiffre en constante augmentation. Pourtant, il est avéré que l’agriculture mondiale peut, à l’heure actuelle, nourrir dans de bonnes conditions 12 milliards d’individus, soit près du double de la population mondiale ! Ces quelques chiffres aberrants font dire à Jean Ziegler, rapporteur spécial auprès des Nations unies sur le Droit à l’alimentation, auteur de L’Empire de la honte, et dont les interventions servent de fil conducteur au documentaire, que "chaque enfant qui, aujourd’hui, meurt de faim est, en réalité, assassiné".




    La faute à qui ? Au monde tel qu’il va. Et tel qu’il continuera vraisemblablement d’aller. La faute, selon Ziegler, aux "500 multinationales qui contrôlent 52 % du PIB mondial", "ne s’intéressent absolument pas au sort des pays dans lesquels elles sont implantées", "mènent une politique de maximalisation des profits et assoient leur pouvoir par la corruption des dirigeants". Et ce, dans un monde où "la normativité, qui était ancrée dans la souveraineté des Etats nationaux, se défait comme un bonhomme de neige au printemps" (toujours selon Ziegler, lors de son passage dans l’émission de France 2, Des mots de minuit).




    Petit tour du monde de l’absurde




    Quelques illustrations de ce monde qui ne tourne pas rond ? A Vienne, en Autriche, on jette environ 2 millions de kilos de pain par an, pourtant parfaitement comestibles. La quantité de pain ainsi gaspillée chaque jour pourrait nourrir la deuxième ville du pays, Graz.




    En Roumanie, deuxième producteur agricole européen derrière la France, le leader mondial des ventes de semences, Pioneer, impose ses OGM, ses semences à utilisation unique, et détruit progressivement les modes de culture traditionnels. Un représentant du groupe nous livre un témoignage étonnant, précise-t-il, en son nom propre : il annonce, en effet, l’inéluctable hégémonie future des OGM, tout en la regrettant, souhaite que l’agriculture ancienne puisse résister, alors même qu’il participe activement à la liquider. Illustration, sans doute, du conflit interne à chaque homme, entre son intérêt et sa conscience...




    Cet homme, courgettes en main, fait remarquer que celles qui sont génétiquement modifiées sont, certes, bien plus agréables à regarder, plus grosses, plus séduisantes pour le consommateur... mais n’ont aucun goût ; en tout cas, bien moins que les courgettes classiques, plus petites, plus tordues, et moins affriolantes à la vue. Désabusé, il prédit que, demain, les enfants ne connaîtront plus le goût d’une pomme ou d’une tomate authentiques. Le goût n’est malheureusement pas un critère retenu par les multinationales de l’agroalimentaire. Le critère unique, c’est le profit, et sa maximalisation. Et puis, fait-il finalement remarquer : veut-on de bons produits en faible quantité, ou de mauvais qui pourront nourrir tout le monde ?




    Passons, à présent, l’Atlantique. Depuis 1975, les paysans brésiliens ont défriché la forêt vierge et ses arbres gigantesques, qu’on avait coutume de qualifier de "poumons de la Terre", sur une surface équivalant à la France et au Portugal réunis, pour y cultiver du soja, au point que le Brésil en est devenu le premier producteur mondial. Or, le soja appauvrit la terre amazonienne. Un soja qui est ensuite exporté massivement vers l’Europe, où il sert à nourrir... les cheptels, et, en particulier, les poulets. Pendant ce temps-là, les paysans souffrent de malnutrition chronique (comme 25 % des Brésiliens), et vivent dans une telle misère qu’ils doivent puiser leur eau - à boire - dans des mares polluées, à leurs risques et périls.




    Situation tout aussi absurde au Sénégal, où les paysans voient affluer sur leurs marchés, au tiers du prix local, les légumes et fruits européens subventionnés, qui les condamnent à ne pas pouvoir vivre de leurs propres productions. Du coup, certains d’entre eux, sans espoir de survie chez eux, malgré leurs journées de travail de 18 heures, émigrent illégalement vers l’Europe, pour s’y faire exploiter (et servir, à l’occasion, de boucs émissaires). A ce drame, Ziegler apporte ce début de réponse : "Pour créer les conditions d’un développement autonome de l’Afrique, l’Europe devrait commencer par supprimer les 349 milliards de dollars de subvention à l’exportation de ses produits agricoles. Le poids de la dette est un garrot qui bloque tous les investissements productifs. L’Europe devrait forcer les grandes banques à accepter sa suppression."




    Les poulets et le PDG




    Les films d’horreur mettent parfois du temps à faire peur ; ils nous font patienter longuement avant de nous faire sombrer dans la franche épouvante. We Feed The World ne déroge pas à la règle. L’ensemble du film est inquiétant ; les deux dernières séquences, elles, glacent littéralement le sang.




    D’abord, nous nous retrouvons dans une usine autrichienne qui fabrique des poulets, comme on fabriquerait des jouets ou des voitures. Une usine à bouffe, où l’animal en tant que tel n’existe plus. Fini l’animal qui a sa vie propre, et qu’un jour on chassera et tuera pour le manger. L’animal est ici nié dans son être, et d’emblée réduit à de la bouffe.




    Tout commence dans des poulaillers géants, contenant jusqu’à 70 000 individus. Là, dans ces hangars sordides, poules et coqs se reproduisent. Les oeufs pondus sont placés dans des incubateurs. Puis dans de grandes caisses. Les poussins y éclosent, comprimés les uns contre les autres. Ensuite, comme n’importe quels objets dans une usine à la chaîne, ils suivent, sur des tapis roulants qui vont à toute vitesse, un parcours automatisé, durant lequel ils se font bringuebaler dans tous les sens. Ils atterrissent dans d’impressionnants hangars, où ils vont être gavés. A peine le temps de grandir qu’ils sont transportés à l’abattoir. Sans avoir jamais vu la lumière du jour. Sans avoir jamais gambadé en pleine nature. Sans avoir jamais "vécu". Passons sur l’abattage lui-même, nouveau parcours à la chaîne sur tapis roulant, avec électrocution via passage de la tête dans un bassin liquide, et décapitation, jusqu’à l’arrivée finale du cadavre sous cellophane. Prêt à déguster. Ces images soulèvent le cœur et donneront, à n’en pas douter, quelques scrupules aux futurs consommateurs que nous sommes, lorsque nous nous retrouverons face à face avec un poulet sous cellophane au supermarché.




    Là encore, il est surprenant d’entendre un acteur de ce système, qui travaille dans une de ces usines à poulets, tenir des propos très critiques à l’encontre de sa propre activité : "Le consommateur ne sait plus comment le système fonctionne. [...] Les gens deviennent indifférents et brutaux pour arriver à leurs fins. Pourquoi ? Car dans les hautes sphères, il n’y a plus personne qui a commencé en bas de l’échelle. [...] Tous ces gens qui étudient à l’école et quittent l’université avec une licence ou un doctorat n’ont plus aucun lien avec leurs racines. Ils voient l’agriculture comme la plupart des gens, à savoir comme on la présente dans les pubs, idéalisée. Mais ça n’a rien à voir avec la réalité. Le marché ne s’intéresse qu’au prix. Le goût n’est pas un critère." La sale besogne est ainsi laissée à quelques professionnels, seuls en prise avec le réel, qui ont presque honte de ce qu’ils font, tandis que les consommateurs, et peut-être même les maîtres du système, ignorent tout des pratiques de terrain qui permettent la réalisation du profit et sa maximalisation tant recherchée et vénérée.




    Ultime scène d’horreur du documentaire de Erwin Wagenhofer : la visite au PDG de Nestlé, Peter Brabeck. Celui qui dirige la plus importante multinationale alimentaire mondiale - et qui n’a pas dû voir le film qui précède son entrée en scène - nous assure que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, que le monde n’a jamais été aussi riche, que chacun peut aujourd’hui avoir tout ce qu’il veut... Il nous assure que l’avenir appartient aux OGM, que le bio, ce n’est pas si bien que cela... Il se réjouit de ce que l’homme ait enfin réussi à vaincre la nature hostile, à la maîtriser, à la manipuler à sa guise, et nous promet que tout cela est sans danger ; preuve en est, les OGM n’ont, à ce jour, causé aucune maladie chez nos amis américains. Il s’étonne donc candidement de ce que certains affichent quelques états d’âme vis-à-vis des manières de faire des grandes entreprises transcontinentales qui dirigent le monde.


    Mais ce n’est pas tout. Voici venue l’heure du grand frisson... Peter Brabeck s’interroge très sérieusement sur le prétendu droit de tous les hommes à bénéficier de l’eau ! Ce cher monsieur, bronzé aux U.V. (comme le souligne malicieusement Ziegler), qualifie d’extrémistes les ONG qui considèrent que chaque homme de ce monde a droit à l’eau, et se prononce, pour sa part, en faveur de la privatisation de cette dernière, en laquelle il voit une denrée alimentaire comme une autre, qui a donc une valeur marchande, un prix, et que seuls ceux qui pourront se la payer auront le droit de consommer. Pour les autres... Faudra s’adapter, j’imagine, être flexible... moderne...




    En résistance contre la privatisation du monde




    Jean Ziegler, dans un entretien au quotidien suisse Le Courrier du 24 octobre 2002, avait déjà pointé "la visée historique de cette oligarchie transcontinentale", incarnée par le PDG de Nestlé : il s’agissait de "la privatisation du monde". En effet, nous disait-il, "pour les maîtres du monde, il ne saurait exister de « biens publics ». Cette visée est contenue dans le Consensus de Washington, un ensemble d’accords informels liant les principales sociétés transcontinentales, les banques de Wall Street, la Federal Reserve, la Banque mondiale, le FMI, l’OMC. Le but de cette alliance est l’instauration d’une stateless global governance, d’un marché mondial unifié et totalement autorégulé. Leur méthode : l’élimination de l’Etat et de toute instance régulatrice."




    Alors que l’Europe affiche, disait-il en 2002, "une indigne soumission à l’empire états-unien", alors même qu’elle "a les moyens de résister", Ziegler situe le dernier rempart contre la privatisation du monde dans "la Charte des Nations unies et la Déclaration des droits de l`homme". "Les valeurs qu’elles contiennent et véhiculent", poursuit-il, "constituent la norme ultime de toute politique. Les nouvelles formes d`organisation issues de la société civile se meuvent dans cette constellation de valeurs. L’espoir vient de ces réseaux qui associent des individus et des groupes de manière transversale sans hiérarchie, sans dogmatisme, sans programme commun. Ils sont absolument et totalement dans la résistance. Contre la privatisation du monde. Georges Bernanos a écrit : « Dieu n`a d`autres mains que les nôtres. » Nous vivons en démocratie, nous pouvons et devons renverser l’ordre meurtrier du monde."




    Réentendre la voix oubliée des sages




    En voyant We Feed The World, j’ai pensé, par contraste, à deux êtres extraordinaires, dont les paroles précieuses nous manquent : l’ethnologue Claude Lévi-Strauss et le romancier Jean-Marie Gustave Le Clézio. Ces deux sages ont toujours été fascinés par des peuples (amérindiens entre autres) qui savaient vivre dans une "bonne entente avec la nature" (11e minute de cet entretien entre les deux hommes), en harmonie avec elle - du fait de leurs croyances : "Quand il existe des croyances en un maître des animaux, qui veille jalousement sur les procédés de chasse, et dont on sait qu’il enverra des châtiments surnaturels à celui ou à ceux qui tueraient plus qu’il n’est strictement nécessaire, quand, pour cueillir la moindre plante médicinale, il est nécessaire de faire d’abord des offrandes à l’esprit de cette plante, tout cela oblige à entretenir avec la nature des rapports mesurés. Et certains peuples ont même cette croyance que le capital de vie qui est à la disposition des êtres fait une masse, et que, par conséquent, chaque fois qu’on en prend trop dans une espèce, on doit le payer au dépens de la sienne propre..." (voir ce bel entretien entre Bernard Pivot et Lévi-Strauss à partir de la 27e minute).




    Des peuples qui développaient, continue Lévi-Strauss, "une façon sensée pour l’homme de vivre et de se conduire, et de se considérer, non pas, comme nous l’avons fait, [...] comme les seigneurs et les maîtres de la création, mais comme une partie de cette création, que nous devons respecter, puisque ce que nous détruisons ne sera jamais remplacé, et que nous devons transmettre telle que nous l’avons reçue à nos descendants. Ça, c’est une grande leçon, et presque la plus grande leçon que l’ethnologue peut tirer de son métier." Une leçon à inculquer d’urgence à Peter Brabeck.




    Le Clézio aussi nous parle de peuples qui ne partagent guère notre civilisation technique du rendement, et qui ont un sentiment de "la très grande fragilité" de la nature, qui savent par exemple que l’excès d’exploitation est néfaste, que si l’on remplace la forêt naturelle par des champs en monoculture, l’on obtient une détérioration du sol (écouter cet entretien vers 30 min 40). Il nous entretient de ces peuples qui vivent dans le respect des plantes, ne les cueillent qu’avec une extrême précaution, et si seulement elles ne sont pas trop jeunes, tout comme ils ne pêchent point de poissons qui n’auraient pas suffisamment vécu, ces peuples qui placent plantes et animaux à égalité avec les hommes. On est loin des poulets d’usine tenus toute la durée de leur courte vie à l’abri de la lumière du soleil, et traités, non comme des êtres vivants, mais comme des objets utilitaires à l’homme. On est loin du massacre de la forêt amazonienne, remplacée par des champs de soja à perte de vue, destinés au gavage des poulets d’usine... On est loin de cette culture mortifère décrite par We Feed The World.




    La nostalgie d’un Lévi-Strauss ou d’un Le Clézio pour ces peuples que d’aucuns qualifiaient de "sauvages", de "barbares", ou de "primitifs", peut être salutaire. Car c’est bien de l’esprit écologique (certes laïcisé) qui les animait, que viendra, s’il doit venir, le salut de notre civilisation.
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    Message par Invité Mer 16 Mai - 21:58

    Afrique : le développement
    De la nécessité d’une "société de confiance"





    Oui, on peut dresser un acte d’accusation dans lequel, nous les Occidentaux, sommes coupables d’avoir pratiqué une véritable razzia sur l’Afrique noire : du XVe au XIXe siècle la traite et l’esclavage, et depuis 1900 le pillage des ressources naturelles - qui continue puisque ces ressources ne sont pas acquises à un juste prix - celui qui permettrait aux pays africains d’investir et de se développer -, mais à des cours dits de marché mondial ( !) que nous imposons pour réaliser des « surprofits » au détriment de ces populations qui n’en peuvent plus... Oui, on peut dire que depuis des siècles l’Occident ne tend pas la main à l’Afrique pour l’aider, mais pour lui mettre son poing dans la gueule ! Mais ayant fait cela, qu’avons-nous apporté à l’Afrique ? Si l’Afrique s’est éloignée de nous depuis l’indépendance de quelques années-lumière de plus, ce n’est d’ailleurs pas uniquement de notre fait, et les raisons n’en sont pas toutes dans ce passé colonial, loin de là !


    Il faut dresser, devant la dérive de tous les Etats du continent (y a-t-il des exceptions ?) le constat d’échec des actions entreprises depuis la décolonisation, tant sur le plan des aides monétaires que des transferts de technologies ou encore des multiples aides bilatérales, puis de poser ensuite la terrible question restée justement sans réponse depuis un demi-siècle : que devons-nous faire, en sachant que nous ne trouverons pas dans les expériences faites ailleurs - par exemple le plan Marshall en Europe, le développement de la Chine (toujours communiste après Mao), l’autosuffisance alimentaire atteinte dans les années 90 par l’Inde etc. - de modèle pour l’Afrique.


    Car, nous Occidentaux, ne sommes par seuls coupables et responsables de cette dérive du continent africain, dérive unique, sans autre exemple au XXe siècle, puisque les autres régions du globe qui ont eu à subir aussi les razzias occidentales - mais peut-être moins durement, surtout en ce qui concerne l’esclavage - ont relevé, peu ou prou, la tête, pour constituer des ensembles dits émergents. Ceci veut dire que les Africains ne sont pas étrangers aujourd’hui à leur situation, au sort des plus malheureux et miséreux d’entre eux. Et c’est notre devoir que de le leur dire pour espérer créer un jour ce cercle vertueux qui fera que nos programmes d’assistance au développement trouveront un terrain préparé pour prendre racines. Mais que faire aujourd’hui au Liberia ou en Sierra Leone ? interdire l’approvisionnement en armes, certes... (on a vu que les machettes pouvaient être l’instrument de génocides) ; que faire au Soudan, en République démocratique du Congo, en Angola, en Somalie... (la liste est longue) tant qu’un minimum de paix civile n’est pas assuré ; qui irait aujourd’hui investir dans certains des pays, qui hier encore étaient considérés comme stables, durablement organisés, qui sont aujourd’hui soumis à des tensions tribales qui peuvent provoquer leur éclatement et déboucher sur ces dérives mortelles où tout l’acquis de leur société peut disparaître (acquis culturel, de gestion administrative, technique, commercial etc.) ? C’est la réalité de ce début de siècle, et nous ne sommes plus les seuls coupables et responsables ! Reste la double question lancinante à laquelle nous n’avons pas répondu : de quoi l’Afrique a-t-elle besoin et que pouvons-nous faire pour satisfaire ces besoins ?


    Au-delà de l’action humanitaire (que nous maîtrisons bien) et qui satisfait souvent notre bonne conscience d’Occidentaux riches et puissants, face à ces interrogations de millions de personnes qui souffrent de plus en plus, et de maladies qui affectent l’équilibre même des sociétés comme le Sida et d’autres maux endémiques, pouvons-nous dégager un espace nouveau de réflexion et d’action ? Pouvons-nous faire table rase de nos certitudes et nous demander comment, avec les Africains, nous pouvons apporter - et devons apporter en juste réparation - ce qui, de nos savoirs et de nos richesses, peut contribuer à créer des Etats nouveaux capables de garantir la sécurité des personnes et des biens, des Etats où apparaîtrait ce quelque chose indispensable au développement, qu’Alain Peyrefitte avait appelé, dans une étude sur le développement de l’Europe aux siècles passés, « La Confiance » ?



    C’est une nécessité et il y a urgence. Cela ne se fera ni spontanément ni de façon autoritaire. Nous devons avec les Africains inventer un processus de réflexion et d’action particulier, nouveau, original, pour arrêter le massacre, mettre un terme aux guerres civiles, payer le juste prix de ce que l’on achète, dispenser les soins, enrayer la misère, nourrir les plus démunis, aider l’action publique, favoriser l’entreprise etc. pour constituer des Etats respectés, reposant sur des fiscalités justes et donnant les services que toute société réclame... Mais rien ne se fera sans les Africains.


    Faute de quoi nous n’aurons qu’à panser des plaies toujours plus profondes et à gérer une immigration dévastatrice pour l’Afrique et l’Europe, qui sapera les valeurs fondamentales qui rapprochent et unissent les deux continents. Il ne nous restera que l’action humanitaire... pour notre bonne conscience... qui ne sera plus qu’une goutte d’eau dans la mer.
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    Message par Invité Lun 30 Juil - 18:17

    Lettre d’un jeune Africain à Sarkozy

    Monsieur le président,

    J’ai entendu votre appel à la jeunesse africaine pour qu’elle se prenne en main afin de développer l’Afrique, appel lancé depuis Dakar (Sénégal) le 26 juillet dernier, lors de votre première tournée subsaharienne.

    Je partage la pertinence de cet appel mais je voudrais relever que vous éludez les vrais problèmes de cette jeunesse: vos pairs africains qui nous imposent de mauvaises politiques.

    Il vaut mieux s’en prendre à ces derniers qu’à la jeunesse africaine. Cette jeunesse qui ne croit plus aux chimères, et qui découvre, avec grande amertume, qu’aucun avenir ne lui est véritablement préparé par ces aînés qui ne lui ont légué que la honte, la fatalité et la misère... Bref un continent sinistré.

    Vous marchez sur les pas de vos prédécesseurs en voulant nous donner des leçons tout en faisant semblant de ne pas comprendre nos problèmes.

    Mitterrand nous avait donné de l’espoir en imposant une exigence démocratique à nos dirigeants à la Baule. Mais vingt ans plus tard nos pays sont toujours gouvernés pas des dirigeants corrompus (comme Bongo qui dirige le Gabon depuis plus de quarante ans), pour qui les élections ne sont que l’occasion de légitimer leur pouvoir en organisant des fraudes systématiques et une répression sanglante.

    Dans ces conditions, comment voulez-vous que nous prenions nos destins en main ?

    Les Français se sont-ils débarrassés des Allemands nazis par des discours au contenu vague comme le vôtre ? Que seraient-ils devenus si les Américains n’avaient pas débarqué sur les côtes françaises ? Que serait devenue la France sans le plan Marshall ? Les Américains sont-ils allés à Paris avant, pour demander aux Français s’ils voulaient leur libération quand les Allemands occupaient leur pays ?

    Ne nous demandez pas si nous voulons de la démocratie, si nous voulons que l’argent soit investi au lieu d’être détourné.

    Cela va de soit, et il faut que la France arrête de soutenir nos dirigeants corrompus qui pillent nos ressources pour alimenter leurs comptes en banque suisses, acquérir des biens immobiliers en France et asseoir leur pouvoir dictatorial en entretenant des armées prétoriennes et des réseaux politico-mafieux.

    Vous dites que « l’Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur et que la colonisation n’est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux, des génocides, des dictateurs, de la corruption et de la prévarication ». Vous oubliez de désigner les vrais coupables, vos pairs africains, et de dire que la politique française en Afrique depuis 1960 a contribué à cette situation.

    Louis de Guiringaud n’avait-il pas déclaré dans l’Express du 15 décembre 1979 que « l’Afrique est le seul continent qui soit encore à la mesure de la France, à la portée de ses moyens. Le seul où elle puisse encore, avec 500 hommes, changer le cours de l’histoire » ?

    Alors, monsieur Sarkozy, posez-vous la bonne question de savoir comment aider notre jeunesse à changer le cours de l’histoire de l’Afrique en la débarrassant des dictateurs pilleurs.

    La rupture que vous prônez en France vaut aussi pour les Africains et pour la politique africaine de la France.

    Il urge de vous voir réviser cette politique trop complaisante pour vos pairs africains en exigeant plus de démocratie et de transparence dans leur gestion, seul gage pour l’implication des jeunes dans le développement du continent. Il n’y a pas d’autre alternative, et nous n’aurons d’autres choix que de vouloir quitter le continent sinistré en tentant de rejoindre l’ « eldorado européen » ou de nous libérer par tous les moyens.
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    Message par Frantz Mar 31 Juil - 9:17

    Make some noise - The campaign to save Darfur

    vive la mondialisation !!! (sic...)
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    Message par Frantz Mer 1 Aoû - 9:37

    L'ONU approuve le déploiement de troupes au Darfour
    LEMONDE.FR avec AFP | 01.08.07

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité, mardi 31 juillet, à New York, une résolution prévoyant le déploiement d'une force ONU-Union africaine (UA) dans la province soudanaise du Darfour, théâtre d'un sanglant conflit entre le pouvoir central et des mouvements rebelles depuis 2003.

    La résolution 1769 autorise cette force à prendre "les mesures nécessaires" (signifiant l'usage de la force si elle s'impose) prévues au chapitre VII de la Charte de l'ONU pour protéger son personnel, assurer la sécurité et la liberté de circulation des travailleurs humanitaires, prévenir les attaques et les menaces contre les civils et soutenir la mise en oeuvre de l'accord de paix du Darfour.

    Les rédacteurs de la résolution ont renoncé à invoquer le chapitre VII pour donner pouvoir à la force mixte d'enquêter sur la présence éventuelle d'armes au Darfour, ce qui serait une violation des résolutions de l'ONU.

    COÛT ESTIMÉ À ENVIRON DEUX MILLIARDS DE DOLLARS

    Peu de temps après l'adoption du texte à l'unanimité, l'ambassadeur américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a prévenu que le Soudan s'exposerait à des sanctions "unilatérales et multilatérales" en cas de non respect de la résolution.

    La force hybride, baptisée Unamid et constituée d'environ 26 000 soldats et policiers, prendra le relais des 7 000 soldats de l'UA actuellement sur place. Le coût de cette nouvelle force est estimé à environ deux milliards de dollars.

    La résolution a été soutenue par la Grande-Bretagne, la Belgique, la République démocratique du Congo (RDC), la France, l'Italie, le Pérou et la Slovaquie. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient, dans un premier temps, préconisé une ligne ferme contre le Soudan, mais pour obtenir le soutien de certains membres africains et de la Chine, il a été nécessaire d'adoucir le texte.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a qualifié la résolution d'"historique et sans précédent". Pour l'ambassadeur du Soudan à l'ONU, le texte adopté "constitue une amélioration" par rapport aux précédentes moutures et "contient de nombreux éléments positifs".

    Le déploiement de la force hybride, "pour une période initiale de 12 mois" n'est pas attendu avant le début de l'année prochaine. L'Unamid sera, à ce moment-là, la plus importante mission de paix au monde.
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    Message par Invité Jeu 29 Mai - 14:52

    Sarkozy ou la diplomatie pots-de-vin

    Pour Nicolas Sarkozy, les rois du pétrole méritent tous les éloges. Quant aux mots « dictatures », « corruption » et « droits de l'homme », il faudra penser à les faire disparaître du dictionnaire… et du programme électoral du candidat Sarkozy.




    Un « modèle » des relations franco-africaines : c'est ainsi que Nicolas Sarkozy envisage la diplomatie avec l'Angola. Voilà une ambition qui devrait réjouir les régimes les moins reluisants du grand continent. Lorsque le chef de l'Etat a décliné ce programme devant les expatriés français à Luanda, il n'a pas pris la peine de préciser ce que personne n'ignore, à savoir que le régime angolais est classé parmi les plus corrompus de la planète par Transparency international, arrivant 147ème sur 179 avec une note de 2,2 sur dix…sans même parler de l'Angolagate, un banal « malentendu ». Doit-on comprendre que le modèle des pots-de-vin contre le pétrole – dont regorge ce pays – va devenir la norme ? Cela n'a, en tout cas, pas l'air d'effrayer Christophe de Margerie, le DG de Total, pas plus que les émissaires de Thalès ou de la Société générale qui accompagnaient le Président pendant toute la visite angolaise de ce week-end, stylo et contrats à la main.

    Des droits de l'homo petrolicus
    Il faut, malgré tout, relever une certaine cohérence dans la diplomatie sarkozyenne. En voyage en Algérie en décembre dernier, il n'avait pas hésité à célébrer ce pays « stable et pluraliste, prospère et dynamique, capable de transformer sa richesse d'aujourd'hui en investissements pour demain ». Sans même juger la qualité démocratique du régime d'Abdélaziz Bouteflika, si l'on s'en réfère encore au classement de Transparency international, on observera simplement qu'Alger se situe à peu près dans les mêmes eaux que Luanda, avec une note de 3 sur 10 qui lui permet d'être bon 99ème au classement. Mais comme le rappelait Sarkozy, l'Algérie est aussi un « partenaire privilégié » de la France, surtout à l'heure où le prix du baril atteint des sommets. Et puis, lorsque l'on assure trouver au royaume du président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali (au pouvoir depuis 21 ans), « ce que la Méditerranée a apporté de plus beau et de plus riche aux échanges entre les hommes », les critères évoluent, forcément…
    A la limite, la vraie question serait plutôt de savoir qui a écrit certains passages forts curieux du programme électoral de Nicolas Sarkozy. On y trouve des phrases comme : « Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d'aider les gouvernements corrompus (…) Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l'Homme au nom de nos intérêts économiques. »… Sûrement l'œuvre d'un stagiaire mal informé sur la diplo selon Sarko.
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    Message par Invité Dim 29 Juin - 20:25

    je tiens a saluer le beau et grand leader du Zimbabwe Robert Mugabe !!! quel bel exemple de tolerance politique ! quel grand democrate ! le david copperfield africain ! qui en qques lynchages et assasinats a tout simplement fait disparaitre l opporsition dans son pays !!! Bob Marley doit se retourner dans sa tombe ....


    merci a toi O grand robert , toi qui peut te vanter d avoir un taux record de seropositif ds ton pays ou ton action sanitaire a eu pr consequence que 25% des zimbabwéens adultes sont soit seropositifs ou atteint du sida !!!

    a quand envoit on une equipe d elite le dessouder ou finance t on une revolution ? bizarement , le zimbabwe n ayant pas de petrole , pas de gaz , bref pas gd chose , tt le monde s en fout !!!

    c est malheureux a dire et je vais m attirer les foudres de certains , mais y a qd meme pas mal de pays en Afrique , on leur a pas forcemment rendu service en leur donnant leur independance ...

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