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    Message par rene Dim 21 Jan - 1:02

    L'alliance pour la planete,collectif de nombreuses associations environnementales appelle les français à se passer d'électricité chez eux le 1er février pendant 5 minutes en éteignant les lumières et les appareils en veille entre 19h55 et 20heures ce jour-là. Chacun attirera l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action, estime l'Alliance.cela ne coûte rien et ça montrera aux candidats à la présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique. sunny sunny sunny sunny sunny
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    Message par Frantz Mar 17 Juil - 9:33

    Affaire Litvinenko : Londres expulse quatre diplomates russes
    Les autorités britanniques ont décidé, lundi 16 juillet, d'expulser quatre diplomates russes en poste à l'ambassade de Russie à Londres, à la suite du refus de Moscou, la semaine dernière, d'extrader l'ancien espion Andreï Lougovoï, principal suspect dans l'assassinat d'Alexandre Litvinenko l'an dernier. Par ailleurs, Londres a également décidé de suspendre les négociations avec la Russie sur l'assouplissement des conditions d'obtention de visa.

    Le premier ministre britannique Gordon Brown a justifié cette décision en estimant que "les autorités russes auraient dû coopérer". Selon le secrétaire au Foreign Office, David Miliband,"c'est une situation que le gouvernement n'a pas cherchée et qu'il juge néfaste. Mais nous n'avons pas d'autre choix que d'y faire face". Londres a jugé "inacceptable" et "extrêmement décevant", le refus d'extrader Lougovoï.

    Selon un porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, l'expulsion des quatre diplomates russes en poste à Londres est "amorale" et va avoir les "conséquences les plus sérieuses pour les relations russo-britanniques".

    MONTÉE DE LA "RUSSOPHOBIE"

    M. Lougovoï, ancien agent des services secrets russes, a été inculpé en mai par la justice britannique pour l'empoisonnement de M. Litvinenko, ex-agent du KGB opposant à Vladimir Poutine, réfugié à Londres et devenu citoyen britannique peu avant son empoisonnement au polonium 210, en novembre dernier. Cependant, M. Lougovoï dément toute responsabilité dans cette mort et affirme que l'ancien agent a été éliminé par les services britanniques.

    Les relations entre la Russie et la Grande-Bretagne se sont donc considérablement dégradées depuis la mort de M. Litvinenko. Début juin, Vladimir Poutine, accusé par l'ancien espion dans une lettre posthume d'avoir commandité son meurtre, avait qualifié de "pure stupidité" la demande des autorités britanniques, ignorant, selon lui, la Constitution russe. Puis, à la mi-juin, au sommet du G8, l'ancien premier ministre britannique Tony Blair avait admis n'avoir pas "fait de grands progrès" lors de son entretien avec M. Poutine.
    Par ailleurs, les propos de l'ambassadeur de Russie à Londres dans une interview publiée le 8 juillet dans le Sunday Times, traduisent bien la froideur de ces relations. Iouri Fedotov évoque le développement d'une véritable "russophobie". Selon lui, ses compatriotes sont traités comme une mafia en Grande-Bretagne et subissent des agressions de groupes nationalistes.
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    Message par Frantz Mar 17 Juil - 9:36

    Des médecins recrutés en Europe de l'Est pour les hôpitaux français


    Pour répondre aux besoins des entreprises, des cabinets de recrutement leur proposent de rechercher pour elles des collaborateurs à l’étranger. Une politique déjà active dans le domaine de la santé, qui pourrait se développer dans d’autres secteurs d’activité, comme le BTP. L’immigration choisie est-elle en marche?

    Depuis août 2006, l'Association pour la recherche et l’installation de médecins européens (Arime) propose aux hôpitaux et collectivités en quête de médecins généralistes ou spécialistes de recruter les professionnels dont elles ont besoin à l’étranger. Les premiers radiologues, chirurgiens, psychiatres en provenance des pays d’Europe centrale et orientale sont sur le point de prendre leur poste dans plusieurs centres hospitaliers de l’Hexagone, avec un contrat de cinq ans. "C’est l’aboutissement d’un an de recherches, souligne Sophie Leroy, responsable de cette structure. Nous avons privilégié cette zone géographique car, pour ces pays qui viennent de rentrer dans l’Union européenne, nous n’avons pas de difficulté sur la reconnaissance de leur diplôme, contrairement à ce qui peut se passer en Afrique du Nord, par exemple, où il y a pourtant de nombreux candidats."

    Arime s’inspire de l’exemple britannique où, depuis plusieurs années déjà, des cabinets de recrutement s’affairent en Europe de l’Est. L’association, particulièrement active en Roumanie et Bulgarie, n’est d’ailleurs pas la seule à s’être positionnée sur ce créneau. Le cabinet de recrutement Rivière Consult Associés, présent lui aussi en Europe centrale et orientale, effectue le même type de missions. Sauf que les méthodes employées sont différentes: l’Arime privilégie la rencontre directe avec les candidats et vérifie leur dossier (diplôme, expérience professionnelle préalable, niveau de connaissance du français quitte à ce que celui-ci puisse être complété par une formation avant leur arrivée…) quand son concurrent passe par des consultants locaux.

    "Il faut se méfier car, dans ces pays, il y a encore pas mal de corruption et les gens sont parfois prêts à tout pour partir. D’autant que les salaires proposés sont dix fois supérieurs à ceux offerts sur place", justifie Sophie Leroy. Depuis sa création, Arime a ainsi épluché près de 7000 dossiers de candidature. "Et les demandes ne cessent de progresser." Une bonne nouvelle pour ses commanditaires eux aussi de plus en plus nombreux à recourir à ses services malgré le prix de la prestation de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

    Si Arime, qui ne se consacre qu'à la recherche de profils dans le domaine de la santé, n’entend pas étendre ses domaines de chasse, Rivière Consult et Associés envisage pour sa part de lancer des opérations similaires dans le BTP, lui aussi déficitaire en matière de main-d’œuvre.
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    Message par Frantz Ven 27 Juil - 9:32

    La Bourse américaine et l'euro ont battu des records dans un climat troublé qui affecte le dollar
    LE MONDE | 21.07.07

    L'optimisme qui a régné tout au long de la semaine écoulée sur les places boursières a contrasté avec la nervosité observée sur les marchés de taux et de change.

    Tandis que la Bourse se focalise sur les bons résultats trimestriels annoncés par les entreprises, le dollar et les marchés du crédit - où les sociétés font appel aux investisseurs pour lever des capitaux - sont affectés par les craintes persistantes sur la solvabilité des ménages américains qui ont contracté des prêts immobiliers.

    Aux Etats-Unis, l'indice Dow Jones a franchi pour la première fois de son histoire le seuil des 14 000 points jeudi 19 juillet (à 14 021,38 au plus haut en séance), trois mois à peine après avoir franchi celui des 13 000 points. Sur la semaine, toutefois, il perd 0,4 %, à 13 851,08 points.

    Les places européennes ont lâché plus de terrain. A Paris, le CAC 40 a clôturé vendredi à 5 957,16 points, en repli de 2,63 % en cinq séances. Performance similaire pour le DAX allemand (- 2,69 % sur la semaine, à 7 874,85 points). Quant au Footsie de Londres, il a perdu dans le même temps 1,96 %, à 6 585,20 points. Au Japon, l'indice Nikkei a abandonné 0,44 %, à 18 157,93 points, sur quatre séances en raison d'un jour férié lundi.

    Le dollar a continué de s'affaiblir, envoyant l'euro à des niveaux records (1,3833 dollar au plus haut mercredi. Les investisseurs sur les marchés de taux et de change craignent toujours que la crise des prêts immobiliers résidentiels aux Etats-Unis s'amplifie et ne finisse par peser sur le moral des ménages et la croissance américaine. Le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, a admis, lors de son audition semestrielle devant le Congrès, mercredi, surveiller "attentivement les conséquences de la modification de la valeur de l'immobilier sur le moral des ménages". Car, selon lui, "un des risques est que la correction immobilière soit plus importante que prévu avec une contagion à la consommation".


    SCHIZOPHRÉNIE

    Lors de ce grand oral, le patron de la Fed a aussi rappelé que l'inflation demeure l'"inquiétude prédominante" de la Fed et que la croissance américaine devrait "croître à un rythme modéré" d'ici à la fin de 2007 avant de "se raffermir un peu en 2008". Une façon de dire aux marchés financiers que la Fed prolongera la période de statu quo sur les taux d'intérêt. Pourtant, nombre d'économistes pensent qu'elle devra à l'avenir les abaisser sous l'effet d'une future dégradation du marché de l'immobilier et de l'emploi.

    David Rosenberg, l'économiste vedette de la banque américaine Merrill Lynch, s'est demandé dans un mémo envoyé aux clients de l'établissement bancaire pourquoi il y a tant d'experts qui jugent que la Fed devra baisser ses taux quand M. Bernanke insiste, lui, sur les risques inflationnistes pour justifier un statu quo.

    La réponse tient, selon lui, dans deux phrases prononcées récemment par le patron de la Fed : "L'augmentation des non-remboursements de prêt et les saisies (de biens) créent des détresses personnelles (...) pour beaucoup de propriétaires, problèmes qui vont probablement empirer avant qu'une amélioration ne soit en vue" et "la baisse du marché de la construction résidentielle devrait continuer de peser sur la croissance dans les prochains trimestres".

    Pour un investisseur, la situation est un peu schizophrénique. Comme le rappellent les experts de Natixis, "il a le choix entre acheter des actifs risqués (comme les actions) alors que la crise immobilière américaine peut s'aggraver, ou acheter des obligations souveraines alors que l'inflation demeure la préoccupation principale des banques centrales".
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    Message par Frantz Mar 31 Juil - 9:24

    Une mobilisation sans préavis de grève

    Cette journée de mobilisation n'occasionnera aucune perturbation dans les transports publics. En effet, aucun préavis de grève n'a été déposé. Il s'agit, pour la CGT, d'une journée de mobilisation pour"ne pas laisser sans réponse des salariés concernés" . Bernard Thibault a précisé qu'il ne s'agissait que "d'une première étape" avant d'autres "mobilisations à la rentrée".
    Pour Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, "même si ces rassemblements (...) seront symboliques et militants, nous devons montrer aux salariés qu'on ne laisse pas passer cette loi sans rien dire".


    toujours à se regarder le nombril mais jamais ils se demandent pourquoi les employés du privé ne font jamais grêve, même chez PSA où certains se suicident...
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    Message par Frantz Mar 7 Aoû - 9:52

    Une journaliste vénézuélienne affirme qu'Ingrid Betancourt est libre
    LEMONDE.FR | 06.08.07 | 19h11

    Selon Patricia Poleo, le processus de libération d'Ingrid Betancourt est engagé. La journaliste vénézuélienne, connue pour son opposition à Hugo Chavez, l'a affirmé, lundi 6 août sur les ondes de la radio colombienne Caracol, indiquant que l'otage franco-colombienne se trouvait en ce moment au Venezuela et qu'elle serait remise dans les prochains jours au gouvernement français. "Je l'ai appris de sources militaires vénézuéliennes", a soutenu la journaliste, précisant que sa secrétaire, Clara Rojas, et le fils de celle-ci, Emanuel, accompagnent Ingrid Betancourt.

    Selon elle, Ingrid Betancourt est en "transit" dans la région d'Elorza, un territoire vénézuélien à la frontière colombienne qui sert de base arrière aux guérilleros des FARC. Elle y serait accueillie dans une propriété du frère de Momo Jojoy, un haut dirigeant de la guérilla, gardée par 300 hommes en armes, "qui ne sont pas de l'armée vénézuélienne". La libération effective de l'ex-candidate des Verts à la présidentielle colombienne interviendrait avec la venue "imminente" de Cécilia Sarkozy à Caracas.

    "ON EST DUBITATIF"

    Patricia Poleo, qui a indiqué être aux Etats-Unis depuis un an et demi, a affirmé aussi connaître les dessous de cette libération. En coulisses, le président vénézuélien Chavez aurait mené les négociations avec les FARC et Paris, demandant à Nicolas Sarkozy la libération du terroriste Carlos, citoyen vénézuélien emprisonné en France. Elle a souligné que, avec la libération de Betancourt, Sarkozy aura "une dette" envers Chavez. Une dette, qui a-t-elle ajouté, "pourrait se traduire par une réouverture des négociations sur la vente d'armes, suspendue entre le Venezuela et la France sous la présidence de Jacques Chirac".

    "On est dubitatif", ont réagi, à Paris, les membres du comité de soutien à Ingrid Betancourt. Fanny Hesse, du comité, a estimé que cette "rumeur" a "peu de chances d'être fondée". Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid, a quant à elle déclaré qu'elle ne se faisait pas beaucoup d'illusions sur cette possible libération. Astrid, la sœur d'Ingrid, a jugé les éléments fournis par la journaliste d'"invraisemblables". L'Elysée, pour sa part, n'a confirmé pas l'information, tandis qu'un porte-parole du ministère des affaires étrangères faisait état de "rumeurs et de spéculations."

    Patricia Poleo, journaliste de premier plan dans le pays avant sa fuite, est une vive opposante à Hugo Chavez. Elle est accusée par le pouvoir d'avoir été l'inspiratrice de l'assassinat en 2004 du procureur de la République, Danilo Anderson.

    Dimanche, au cours de l'émission dominicale " 'Alò Presidente !', Hugo Chavez, actuellement en Argentine, s'était dit disposé à dialoguer avec les commandants des FARC pour tenter d'apporter son aide "sur le chemin de la paix" et mettre en œuvre un accord humanitaire qui mènerait à la libération des otages détenus par la guérilla.

    Que la désinformation soit...
    Frantz
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    Message par Frantz Mar 14 Aoû - 9:44

    Au moins 22 morts dans un effondrement de pont en Chine

    LEMONDE.FR | 14.08.07


    actualites Au moins vingt-deux personnes ont été tuées et quarante-six sont portées disparues après l'effondrement d'un pont, lundi 13 août dans le centre de la Chine, a-t-on annoncé mardi de source officielle. Vingt-deux personnes ont également été blessées dans l'effrondement de l'ouvrage, dont la construction venait de s'achever.
    actualites Transp

    Le pont, long de 268 mètres et haut de 320, enjambait la rivière Tuo, dans la province du Hunan. Il s'est écroulé lundi après-midi, au moment où les échaffaudages étaient en train d'être enlevés, a indiqué le ministère de la sécurité du travail. 125 ouvriers se trouvaient sur le site.

    6 300 PONTS "PEU SÛRS"

    Mardi, les secouristes étaient encore à la recherche de victimes éventuelles qui pourraient être prises sous les tonnes de gravats tombées 42 mètres plus bas, dans la rivière. Selon de nombreux témoins, ce bilan devrait s'alourdir. "J'ai vu de nombreux corps le long de la route", a déclaré Yang Shunzhong, un témoin de la scène, à qui la police aurait confié avoir comptabilisé environ une soixante de cadavres. La région de Fenghuang, où s'est produit le drame, est un site touristique de moyenne montagne très populaire.
    Ce nouvel accident survient deux mois après un autre effondrement de pont : neuf personnes ont perdu la vie mi-juin dans la chute de la structure qui venait d'être heurtée par un bateau, dans la province méridionale du Guangdong.
    Mardi, le China Daily a indiqué que le gouvernement comptait réparer quelque 6 300 ponts "peu sûrs" d'ici à 2010, abîmés ou construits trop hâtivement, après avoir déjà dépensé près de 2 milliards de dollars entre 2000 et 2005 pour en consolider 7 000.

    J'espère qu'il ne fabrique pas les jouets ni autres confection comme ils fabriquent les ponts... sinon, à quoi bon la délocalisation ?
    Frantz
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    Message par Frantz Mer 17 Oct - 13:37

    La Libye remporte un siège au Conseil de sécurité de l'ONU

    La Libye a consacré ses efforts de réhabilitation sur la scène internationale, mardi 16 octobre, en remportant un siège au Conseil de sécurité de l'ONU, avec le soutien de 178 Etats membres de l'Assemblée générale des Nations unies, sur 190 votants.

    Tripoli siégera au Conseil de sécurité à partir du 1er janvier 2008 et pour deux ans, parmi les neuf autres membres non permanents. La Croatie, le Costa Rica, le Vietnam et le Burkina Faso ont également été élus mardi.

    "Nous sommes de retour dans la communauté internationale", a affirmé l'ambassadeur Libyen à l'ONU, Giadalla Ettalhi. Même si les cinq membres permanents, dotés d'un droit de veto (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni), gardent la haute main sur le Conseil de sécurité, le régime de Mouammar Kadhafi pourra peser sur des dossiers clés, comme les sanctions contre l'Iran, le déploiement d'une force au Darfour ou la gestion des opérations de l'ONU en Afrique.

    En quatre ans, la Libye s'est débarrassée de son image de "paria" diplomatique, accusée de soutenir le terrorisme international et sanctionnée par le Conseil de sécurité.

    Tripoli a débuté sa métamorphose en 2003, en reconnaissant son rôle dans l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en 1988, et en renonçant à ses programmes d'armes de destruction massive.

    DROITS DE L'HOMME "OUBLIÉS"

    Les Etats-Unis, qui, en 1995 et 2000, étaient parvenus à bloquer l'accession de la Libye au Conseil de sécurité, ne s'y sont pas opposés cette année. En mai 2006, Washington avait salué la coopération de Tripoli dans la lutte antiterroriste.

    Le 25 juillet, au lendemain de la libération des infirmières et du médecin bulgares emprisonnés en Libye, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, avait exprimé son souhait de se rendre pour la première fois dans le pays.

    "Tout gouvernement prêt à serrer les mains pleines de sang de Kadhafi a perdu toute prétention à la moralité", s'est insurgé, mardi, l'organisation Justice for Pan Am 103, qui regroupe des familles de victimes de l'attentat de 1988. Certaines d'entre elles affirment ne pas avoir reçu tous les dédommagements promis par Tripoli. Selon une source diplomatique, la France a voté en faveur de la Libye, qui n'avait pas de concurrent au sein du groupe africain.

    "Je suis surpris de voir à quelle vitesse la Libye a été réhabilitée", note Dirk Vandewalle, professeur au Dartmouth College, qui relève que la situation des droits de l'homme dans le pays a été "oubliée de façon pratique".

    Antoine Madelin, directeur des organisations internationales de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), se dit pour sa part "sceptique" sur la capacité du pays à "participer au mouvement d'inclusion des droits de l'homme à l'ordre du jour du Conseil de sécurité".
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    Message par Invité Mer 17 Oct - 15:19

    oui mais on vient de leur vendre une centrale nucleaire alors ca vaut bien un siege au conseil de securité Very Happy

    les droits de l homme ? quels valeurs ont ils face a l euro et aux dollars !???
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    Message par Invité Lun 19 Nov - 23:09

    comme quoi , ses gros cons de journalistes , y en a bcp qui passent leur temps a rabacher que des conneries ...

    Le mythe d’un pays gréviste


    La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène n’est donc pas sans intérêt.




    Premier élément du mythe, la France serait un pays de grévistes. Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001), l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter. La fonction publique se substitue par ailleurs progressivement aux salariés privés dans le cadre des conflits sociaux. En 1982, 2,3 millions de journées grevées étaient comptabilisées dans le secteur privé, pour 200 000 seulement dans le secteur public. En 2005, 224 000 dans le privé pour 1 million dans le public. La part du public dans les mouvements sociaux est passée de 3 % dans les années 70 à 30 % à la fin des années 80 puis à 60 % à compter du milieu des années 90.

    En effet, les principales causes de cet effondrement statistique concernent les salariés du secteur privé. Ainsi de la précarisation des emplois, du chômage, de la désindustrialisation, de la désyndicalisation ou du démantèlement progressif du droit du travail. Un salarié en CDD ou en CNE va-t-il faire grève ? Les restrictions budgétaires successives et l’effritement graduel des avantages spécifiques de la fonction publique, combinés au nombre relativement important des fonctionnaires, expliquent également ce glissement. Enfin, le statut particulier des agents de l’Etat facilite l’exercice du droit de grève, de plus en plus théorique pour de nombreux salariés privés. Dans le secteur privé, les 224 000 journées de grève en 2005 représentent, à l’aune d’une population active de 16 millions de salariés, 0,01 journée par salarié et par an. Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005. La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies. La réalité est donc fort éloignée des phénomènes massifs souvent évoqués.

    Second élément du mythe, la France recourrait davantage à la grève que ses voisins. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Ainsi la «flexsécurité», tant vantée par les dirigeants français, semble caractérisée par un niveau de conflictualité nettement plus important. Un paradoxe qui ne semble pas intéresser les défenseurs de son introduction progressive dans notre pays. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques.

    Troisième élément du mythe, les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes. Que pouvons-nous en conclure ? Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes.

    Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire. De plus, son exercice se heurte à la liberté du travail : aucun gréviste ne peut entraver le droit d’un salarié non gréviste de travailler sans engager sa responsabilité civile et pénale. C’est là le paradoxe fondamental de cette proposition : dans le cas d’une validation par une majorité de salariés, la «dictature» de cette majorité imposerait sa loi sur la minorité qui souhaite travailler. Et ne le pourrait plus ! Nicolas Sarkozy inaugurerait donc la première législation sociale encadrant le droit de grève dans le secteur privé, mais contrevenant simultanément à la liberté de faire grève et à celle de travailler.

    La loi du 21 août 2007, relative à la grève dans les transports, ne concerne que le secteur public et se contente pour l’essentiel de reprendre le dispositif de dialogue social préexistant en l’aménageant de gadgets (l’obligation d’un préavis au préavis, dont l’utilité laisse dubitatif). Elle ne prévoit aucune réquisition, n’empêche nullement l’ensemble des salariés d’une entreprise publique de faire grève. Elle ne garantit donc en rien un quelconque service minimum. Un texte pour l’essentiel vide de tout contenu autre que purement proclamatoire, très éloigné des promesses de campagne de notre président. Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens…
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    Message par Invité Sam 1 Déc - 18:41

    Le déclin de l’empire américain a t-il commencé ?

    Sa monnaie, le dollar, à la dérive, ses banques embourbées dans une crise qui n’en finit pas de s’aggraver en ampleur et en profondeur, des guerres sanglantes et coûteuses qui épuisent l’économie et révoltent la majorité des citoyens du pays, des alliés qui abandonnent leurs alliances passées, un pouvoir isolé et désorienté, un gouvernement aux abois qui a perdu tout sens des réalités nouvelles internationales, une «arrière-cour» en Amérique latine qui rejette sa suprématie et ses anciens gouverneurs-dictateurs, un multilatéralisme qui revient au centre des affaires du monde.

    Tel est l’état présent, incomplètement présenté ici, de l’empire américain à qui on prédisait en 1991 une longue période de domination mondiale sans partage. Retour sur un passé qui explique le présent et prépare l’avenir...


    La constitution de l’empire (1945-1991) et son apogée (1991- 2000)


    En 1945, au sortir des terribles pertes humaines et destructions matérielles de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les Etats-Unis ont constitué de facto un empire aux frontières changeantes, qui recoupait, de gré ou de force, la plupart des pays dits non communistes de l’époque. L’empire était dit le « maître » - le mot est ici explicite - du monde dit « libre ».

    Par leur puissance économique dont le vecteur invincible était leur monnaie, le dollar, par leurs capacités militaires, par la situation de perte d’influence et de déclin irrémédiable sur tous les plans des anciens empires coloniaux français, anglais, japonais, belges, hollandais et italien, les Etats-Unis ont formé un empire, un vrai, comme le fut à son époque l’Empire romain.

    Ils ont été la clé de voûte des affaires internationales, le gendarme du monde, jusqu’en 1991 - date de la dislocation de leur adversaire-partenaire de l’ordre conjoint de Yalta et Postdam, l’URSS, même si dès la décision du 15 août 1971, date de la rupture du lien de parité fixe or-dollar, les problèmes monétaires et financiers sont clairement apparus comme rongeant les fondements de cet empire.

    Fin 1991, dans les milieux financiers internationaux, le dépeçage de l’ex-URSS, l’orientation des autorités chinoises vers le capitalisme, même plus ou moins encadré par l’Etat, la situation relativement calme en Amérique du Sud et au Proche-Orient après la guerre avec l’Irak en février, l’optimisme est général et frôle la béatitude absolue.

    Dans les milieux dirigeants de la planète, l’avenir apparaît radieux pour le système en place - le capitalisme, dit économie de marché alors que fondé sur la spéculation financière bien plus que sur les échanges matériels. La suprématie des Etats-Unis sur tous les plans paraît établie pour un temps illimité, ses valeurs politiques dominent presque sans partage les échiquiers politiques du monde entier, à quelques rares exceptions près. Les conceptions mêmes de nationalisation, d’intérêt public, de service public, d’entreprises publiques, de socialisme, de communisme, de lutte de classes, de changements radicaux de société, tout cela paraît dépassé, désuet et à remiser dans le passé de musées, de livres ou des mémoires.

    Le futur semble n’avoir qu’un nom : le libéralisme, tout ce qui s’y oppose semble condamné à périr ou à se dissoudre devant son mouvement invincible. Le monde devient américain. La pensée semble être coulée dans un moule unique : le moule impérial américain.

    L’empire américain paraît alors à son apogée.


    L’effondrement-dislocation de l’empire américain a commencé


    Fin 2007 : changement total de décor politique, économique, moral, social et militaire.

    L’empire américain a ses armées engluées dans deux conflits sans fin visible, sanglants et onéreux, sa monnaie est au plus mal, les spécialistes les plus qualifiés en économie, dont J. Stiglitz, Prix Nobel, entrevoient la possibilité d’une récession d’une gravité et d’une ampleur non mesurables, le dollar est même suspecté de perdre bientôt son rôle de monnaie d’échange et de réserve internationale.

    Et ce n’est pas tout, à l’extérieur, les affaires de l’empire vont de plus en plus mal.

    Les alliés traditionnels, et même les vassaux de l’empire, s’écartent de lui et l’abandonnent :

    - le Japon prend ouvertement ses distances d’avec les intérêts, la monnaie et la politique américaine. Il veut s’impliquer plus dans les affaires de l’Asie en pleine expansion au travers de l’ASEAN ;

    - l’Australie, avec le Labor Party au pouvoir, annonce qu’elle va rapatrier ses soldats en Irak et rééequilibrer ses relations internationales, au profit de la Chine notamment ;

    - le Pakistan, qui servait de base américaine arrière en Asie centrale et au Moyen-Orient, est entré dans des remous internes qui mènent à réévaluer, de fait, ses capacités à soutenir la politique américaine dans la région et affaiblissent tout le dispositif politico-militaire américain dans ce secteur, avec des conséquences encore peu mesurables à cette heure.

    Le Proche-Orient continue à être un poudrière dangereuse pouvant exploser à tout moment, les pays arabes du Golfe transforment progressivement leurs dollars en euros, soulignant ainsi que leur confiance dans l’empire s’effrite rapidement. Là aussi, alliés et vassaux régionaux sont dans une évolution de rupture lente avec la cité impériale, Washington. Les liens avec les pays de l’Asie, notamment la Chine, se développent.

    En Amérique latine, l’ancienne « arrière-cour » de l’empire a chassé les anciens dictateurs qui n’étaient de facto que des émissaires ou gouverneurs impériaux nommés et choisis par la capitale de l’empire, Washington. Des Etats ont même chassé les intérêts américains de leur sol et de leur sous-sol, du Venezuela à la Bolivie, de l’Equateur au Nicaragua, sous la forme, de retour dans l’actualité, de nationalisations, c’est-à-dire, dans ce cas précis, de restauration de la propriété nationale collective sur le sol, le sous-sol et leurs produits. Cela nourrit d’importants programmes sociaux dont l’urgence était et est indéniable pour les populations concernées.

    Dans les autres pays du continent, la contagion des nationalisations, du retour de la propriété au peuple et à la nation, notamment des sources d’énergie, se répand avec force. La haine et le rejet de l’empire du Nord fédère des forces politiques d’origines diverses. Le rejet de la domination nord-américaine est unanime, du Mexique à l’Argentine, du Chili au Brésil dans les populations.

    Et le bilan d’échec global impérial ne s’arrête pas là : les anciens Etats dits « communistes », la Russie et la Chine notamment, mais pas seulement, reviennent en force sur la scène politique, diplomatique, militaire et économique mondiale.

    La Russie avec son pétrole et son gaz, dont les prix de vente s’envolent, a relancé son économie et sa formidable machine industrielle et militaire. Et elle veut visiblement retrouver toute sa place dans les affaires du monde.

    Symbole des profonds changements intervenus et signal fort de l’échec politique intégral de l’empire à faire valoir ses idées et principes dans le monde : les deux partis qui seront les seuls représentés à la prochaine Douma russe, selon les sondages successifs, seront issus tous deux de l’ancien appareil d’Etat de l’URSS. Il s’agit bien sûr d’abord du parti du président Poutine. Mais, derrière lui, le plus intéressant sera le score final du Parti communiste qui renaît de ses cendres, comme la Russie recouvre sa santé économique après l’ère catasrophique du gouvernement Eltsine. A l’opposé, les partis « libéraux », ceux qui prônaient les conceptions de l’empire, notamment les théories des « Chicago boys », devraient disparaître de la carte politique, rayés purement et simplement par les électeurs !

    La Chine, de son côté, dispose des plus importantes réserves monétaires mondiales et son expansion, quoique un peu chaotique et lourde de dangers divers, en fait un partenaire mondial qu’on ne peut plus traiter avec mépris ou condescendance. Sa force et son poids militaires aboutissent maintenant à mettre fin, avec la Russie, à la suprématie militaire américaine totale née des événements de 1991.

    La Chine joue aussi un rôle de plus en plus influent et prépondérant en Afrique par ses accords économiques et ses investissements adroitement calculés pour aider à s’emparer des richesses minières du continent, au détriment il est vrai des sociétés américaines, mais pas au profit des peuples qui vivent au-dessus de ces sous-sols si convoités.

    Enfin, l’Inde, certes partenaire calme pour l’heure des Etats-Unis, n’en est pas moins travaillée en interne par une montée en puissance des forces communistes et maoistes, et elle se rapproche toujours, dans les cadres d’associations régionales asiatiques, de la Chine et de la Russie.

    Tout ceci nourrit la crise de direction politique aux Etats-Unis, qu’aiguise encore plus la perspective des élections au poste de président de l’empire fin 2008. Les autorités actuelles sont discréditées largement dans l’opinion par leurs mensonges manifestes et leurs erreurs graves, la confiance des citoyens dans les responsables politiques actuels a disparu. De leur côté, les dirigeants ne savent plus quelle stratégie claire et cohérente adopter. Même sur des dossiers à court terme, comme celui du nucléaire iranien, le désarroi est patent et général dans l’administration impériale.

    Le spectre de l’effondrement-dislocation de l’empire américain hante donc bien la scène politique mondiale et les hautes sphères de Washington.


    Et la province « Union européenne » dans cette situation ?

    Le tableau dessinée ici à grands traits serait incomplet si l’on oubliait de jeter un oeil à cette « province », parente éloignée de l’empire, appelée Union européenne.

    A l’ouest de cette province, l’empire n’a plus qu’un seul gouvernement qui affirme son soutien inconditionnel et sa fidélité sans faille aux autorités de l’empire : le gouvernement français.

    Mais, tous les analystes et les sondages le montrent, la position du gouvernement ne recoupe pas du tout celle de la majorité des citoyens français sur la question. Le chef de l’empire américain est donc soutenu, en France, par des gens qui n’ont eux-mêmes sur ce point aucun vrai soutien populaire, bien au contraire, mais sont de plus isolés au niveau européen sur cette ligne politique.

    Les autres gouvernements européens sont préocccupés surtout par des problèmes concrets issus de la crise de l’empire, et notamment son dollar si faible, l’inflation des matières premières et les hausses de prix déstabilisatrices, qui apportent chômage et inquiétudes sociales.

    Plus à l’est, si les gouvernants regardent vers l’ouest, les populations, elles, ont plutôt leur attention, voire leur affection, tournées vers l’est, vers la Russie, qui, avec son gaz et son pétrole dont elle sait négocier habilement les tarifs « attractifs », voire « amicaux » aux pays qu’elle juge « proches », apparaît comme se préoccupant plus des intérêts essentiels des habitants que la lointaine bureaucratie de Bruxelles dont on se méfie largement.

    Au sommet de l’Union européenne, on fait semblant de ne rien voir et on se préoccupe de gérer les problèmes courants, comme ce nouveau TCE que l’on se refuse à soumettre à un vote démocratique des citoyens concernés. La raison de ce désarroi réside dans la perte des repères habituels que l’empire représentait, tel une boussole.

    Il n’est pas exclu de plus que les difficultés économiques que l’empire a générées dans le passé, conjuguées aux pressions inflationnistes croissantes et à la politique russe de compétition pour la suprématie en Europe orientale et centrale, provoquent la dislocation-éclatement de la province formée de 27 pays aux intérêts bien plus divergents que convergents, laissée ainsi à elle-même.


    Annonce de grands boulversements historiques en vue

    Le monde fondé sur les illusions et apparences de 1991 s’écroule.

    Un autre monde, multilatéral, instable, imprévisible, ramenant à la vie des forces que certains croyaient mortes, naît lentement.

    La chute de l’empire américain a commencé. Et ses conséquences seront mondiales, donc aussi essentielles pour le devenir des pays européens et de leurs citoyens, entre autres. Les centres de gravité politique et économique vont aussi bouger, probablement vers l’est et le sud.

    Regarder la vérité en face à partir des faits, c’est se préparer au mieux aux bouleversements historiques à venir avec l’effondrement de cet empire et à la naissance d’un monde nouveau, à déterminer et à construire dans de nouveaux rapports. D’où la nécessité de travailler à élucider les processus en cours afin de les comprendre et d’agir si possible sur eux.
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    Message par Invité Dim 9 Déc - 15:05

    Les géants gaziers se disputent les premiers blocs de gaz en Libye
    AFP
    AFP - il y a 1 heure 12 minutes

    TRIPOLI (AFP) - Les géants gaziers s'affrontent dimanche dans des enchères pour remporter les premiers blocs de prospection gazière en Libye, dans un contexte de concurrence exacerbée marqué par le retour du pays sur la scène internationale.


    Trente-cinq compagnies, dont Gaz de France et le Britannique BP, se disputent une douzaine de contrats pour la prospection de 41 blocs en mer et dans les bassins de Syrte (Nord), de Ghdamess, Murzek (Sud) et Cyrénaïque (Est), sur une surface totale de 72.500 km2.

    Exxon mobil, Shell, Total et Eni (Italie) figurent également sur les rangs, comme Gazprom (Russie) et les Américains Chevron et Pan American Energy LLC.

    La Compagnie nationale du pétrole (NOC) qui pilote l'opération a également établi une liste de 21 compagnies qui pourront postuler pour le droit d'investir dans les projets d'extraction, dont Oil India, Japan Petroleum, Nippon Oil, Mitsubishi Corp ainsi que Korea Gas.

    La soumission des offres et l'ouverture des plis ont été effectués dimanche matin dans un hôtel à Tripoli dans une atmosphère tendue et les résultats devraient être annoncés à partir de 14H30 GMT, selon la NOC.

    Lancé en juillet, cet appel d'offres est le quatrième pour l'exploration d'hydrocarbures en Libye, mais le premier portant sur le gaz naturel.

    "Ca sera très serré. Les offres seront à un ou deux points de pourcentage près", a observé un responsable pétrolier occidental.

    "Le critère principal de réussite est la part de la production que la compagnie s'engage à céder à la compagnie nationale", a-t-il expliqué.

    Riche pays pétrolier, la Libye possède aussi des réserves de gaz naturel estimées à 1.314 milliards de m3, selon les chiffres officiels de l'Opep.

    Deuxième producteur en Afrique, avec 1,7 million de barils par jour, ce pays possède des réserves d'un pétrole de grande qualité évaluées aujourd'hui à 36 milliards de barils, et qui pourraient atteindre 100 mds, comme le Koweït.





    Aurait ce un qquonque rapport avec la centrale nucleaire qu on a vendu a Kadhafi ....!??? Very Happy

    pfffff , c est vraiment un monde pourri ... et dire qu il y a encore des moutons pr suivre gentiment le berger ....
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    Message par Invité Mar 20 Mai - 14:36

    Chomsky : les USA ont perdu l’Amérique Latine

    15 mai 2008« Pendant très longtemps les Etats-Unis ont considéré comme un fait acquis qu’ils domineraient et contrôleraient l’Amérique Latine, ses richesses naturelles, les investissements, les gouvernements. Pour la première fois de son histoire, l’Amérique Latine est hors de contrôle. » Dans cet entretien accordé à un journal colombien, Noam Chomsky s’exprime sur la présidentielle américaine - dont le vainqueur sera selon lui Mc Cain - et la situation internationale.



    Noam Chomsky s’entretient avec El Espectador, 28 mars 2008

    En novembre prochain, George W. Bush abandonne la présidence. Quel héritage, selon vous, va-t-il nous laisser ?

    Son héritage sera d’avoir détruit tout ce qu’il touche. Sur le plan international, il a créé une incroyable catastrophe en Irak et il a abîmé l’image des Etats-Unis dans le monde. En outre, sa politique intérieure, la plus néfaste depuis la Seconde Guerre Mondiale, nous a plongés dans une crise économique aux proportions gigantesques.

    Bush est-il, comme le disent de nombreux analystes, le pire président de l’histoire des Etats-Unis ?

    Oui, je dirais ça.

    Quelle a été la pire de ses actions ?

    L’Irak, sans aucun doute. Ce pays est la plus grande tragédie de ce siècle. L’invasion a détruit ce pays ; c’est une catastrophe. Sa stratégie, qu’il défend avec tant de force, c’est de créer une série de « seigneurs de la guerre » qui contrôlent de petits territoires mais qui, dans un avenir proche, finiront par se faire la guerre les uns les autres. Bush est un désastre total qui a conduit à un énorme développement du terrorisme.

    Quand croyez-vous que prendra fin cette boucherie en Irak ?

    Je pense comme John McCain, le prochain président des Etats-Unis, qui affirme que cela durera cent ans. Les candidats démocrates parlent de retirer des troupes, mais avec beaucoup de précautions et de réserves. En plus, si on considère ce que font le Gouvernement et le Congrès on ne peut pas croire que la fin soit proche : on construit d’énormes bases en Irak, peut-être les plus grandes au monde, et ils ne font pas ça pour les démanteler ensuite.

    Mais pourquoi rester en Irak si la guerre est perdue ?

    On n’aurait pas envahi l’Irak si ça ne représentait pas une très grosse prise et c’est ce que c’est puisque c’est en Irak que se trouvent les secondes réserves de pétrole les plus importantes au monde. L’Irak est au milieu des principaux pays producteurs de pétrole dans le monde. George W. Bush a été très clair lorsqu’il a déclaré qu’il n’y aurait pas de limites aux actions militaires des Etats-Unis en Irak pendant qu’il soutient que l’économie irakienne doit être ouverte aux investissements étrangers, tout en privilégiant les investissements nord-américains. Il a été très franc. Nous allons voir ce que fait son successeur.

    A propos des élections, qui les électeurs redoutent-ils le plus de voir à la Maison Blanche : un noir ou une femme ?

    Pourquoi pas un militaire, qui reste la troisième possibilité ? C’est très difficile de dire. Mon sentiment c’est que McCain va probablement l’emporter. La raison est que le Parti Républicain dispose d’un appareil à diffamer hautement efficace et très professionnel qu’il n’a pas encore mis en route. Mais dès que l’un des deux candidats sera désigné, il mettra en application ces stratégies qui seront très efficaces.

    C’est ce qui s’est passé lors des précédentes élections quand tout le monde pariait que Bush allait être battu ?

    Oui. Lors des élections de 2004 il y avait deux candidats. Bush qui avait évité le service militaire au Vietnam et Kerry qui, lui, avait fait l’armée, avait pris part aux combats dans les zones le plus dangereuses et avait été décoré pour son courage. Comment ça s’est terminé ? Lorsque les républicains eurent mis en marche leur appareil à diffamer, Kerry fut présenté comme le candidat le moins patriote et Bush fut présenté comme un héros militaire.

    Et où en est le phénomène Obama ? Beaucoup de gens parient sur lui comme futur président.

    Lorsque le Parti Républicain aura procédé à ses énormes opérations de diffamation fondées sur des mensonges, nous verrons bien s’il est si bien placé.

    Comment ça marcherait avec Hillary Clinton ?

    Eh bien, il y a toute une machination de haine envers Clinton qui est déjà en train de produire son effet. On parle de beaucoup de délits graves durant l’administration Clinton. Elle figure dans le classement des personnes les moins appréciées du pays, comme résultat de 10 ans de turpitudes et de mensonges. C’est une machinerie très efficace.

    Comment évaluez-vous les relations entre les Etats-Unis et l’Amérique Latine ?

    Eh bien, si on regarde les sondages faits dans la région, l’animosité envers les Etats-Unis et leur politique a beaucoup augmenté durant la présidence de Bush. Tant son administration que les leaders politiques des deux partis sont très préoccupés par ce qui est en train de prendre de l’ampleur en Amérique Latine. La Colombie est une exception.

    Essentiellement, sur quels points la stratégie des Etats-Unis échoue-t-elle en Amérique Latine ?

    Pendant très longtemps les Etats-Unis ont considéré comme un fait acquis qu’ils domineraient et contrôleraient l’Amérique Latine, ses richesses naturelles, les investissements, les gouvernements, entre autres. En fait, un point clé de la politique des Etats-Unis c’est que “si nous ne pouvons pas contrôler l’Amérique Latine, comment pourrons-nous contrôler le reste du monde ? » Eh bien, pour la première fois de son histoire, l’Amérique Latine est hors de contrôle. Il y a une tendance vers l’intégration de l’Amérique Latine : la Banque du Sud, les réunions de Cochabamba où les leaders d’Amérique Latine ont discuté d’une union du genre Union Européenne, et le Mercosur, entre autres. Ces données sont une nouveauté dans l’histoire du continent.

    Vers où se dirige l’Amérique Latine avec tous ces changements ?

    Pour la première fois, la majorité du continent est en train de commencer à mettre le nez dans ses graves problèmes intérieurs et ce développement est très préoccupant pour les Etats-Unis. Par le passé, ils avaient été capables de les contenir en usant de deux méthodes : la première c’était la violence et la seconde : l’étranglement économique. La Colombie est un bon exemple de la méthode violente : en 1962 Kennedy envoya en Colombie une mission de forces spéciales pour conseiller les forces militaires colombiennes et le conseil fut qu’il fallait contrôler la population au moyen de la terreur paramilitaire. Cela a changé la nature des militaires colombiens. Même si la Colombie était déjà une société violente, inutile d’expliquer ce qui s’est passé par la suite. Le conseil fut suivi avec des conséquences horribles. Mais il n’est plus aussi simple d’utiliser la violence pour abattre des gouvernements et mettre en place des dictatures. La dernière fois qu’ils ont essayé, c’est au Venezuela, en 2002, mais ça n’a pas marché en partie à cause de la forte opposition manifestée par le reste de l’Amérique Latine.

    On a supputé la participation des Etats-Unis dans l’opération qui a causé la mort de Raúl Reyes. Y a-t-il des faits pour corroborer cette hypothèse ?

    Vous parlez de l’assassinat de Reyes... Nous n’avons pas d’information probante, mais c’est une hypothèse très raisonnable. Rappelez-vous quand et qui a été assassiné. Ils ont tué une personne qui était au centre des négociations pour l’échange de prisonniers et celui qui était le plus engagé pour une possible négociation. Il n’y a pas besoin d’être un génie pour comprendre ce que cela signifie : la Colombie et les Etats-Unis ne veulent pas rendre possible l’échange de prisonniers et ils ne veulent pas de la diplomatie ni de la négociation. Le moment où cela s’est produit aussi est intéressant puisque l’opération a eu lieu juste avant la convocation d’une manifestation de masse contre la terreur paramilitaire en Colombie. Il est difficile d’éviter de tirer des conclusions en partant de tels faits.

    Croyez-vous qu’il y ait une possibilité qu’Ingrid Betancourt ou les trois nord-américains soient libérés ?

    Il y a des possibilités, mais la mort de Reyes les réduit considérablement. Je présume qu’elle avait été planifiée dans ce but étant donné que les conséquences sont évidentes. La personne qu’ils ont tuée était au centre des négociations.

    Pourquoi George Bush a-t-il été si passif à l’heure de chercher une sortie négociée pour libérer les trois nord-américains ?

    Il n’a pas été passif. Il a été actif dans la mesure où il s’est opposé à cette libération. Son administration, comme ses prédécesseurs, a offert une énorme quantité d’aide militaire à la Colombie, la seconde la plus importante au monde. Les négociations sont humiliantes pour les Etats-Unis. Ils préfèrent une solution militaire plutôt qu’une solution diplomatique.

    Que pensez-vous du rôle de Chavez dans ces négociations ?

    Il était au centre de la négociation. On pourrait lui reprocher bien des choses quant à son style, mais le fait est qu’il jouait indiscutablement le rôle nécessaire pour mettre en route les négociations. Il est en contact avec les FARC et il a des relations avec la Colombie, il est donc le médiateur le plus naturel. Les gens peuvent critiquer sa façon de mener à bien le processus, mais l’importance de son rôle est indiscutable.

    Précisément à cause de son style, Chavez ne devient-il pas un danger régional ?

    Bien entendu le Venezuela est une menace, mais c’est une menace pour le modèle de développement et, en raison de ses initiatives, il favorise l’intégration de la région. Le Brésil ne considère pas le Venezuela comme une menace ; ils ont, en fait, de très bonnes relations.

    La Colombie, par contre, n’a pas de très bonnes relations avec ses voisins. Ses relations spéciales avec les Etats-Unis n’en sont-elles pas la cause ?

    Oui, mais il faut ajouter ses propres problèmes intérieurs. Ce n’est pas moi qui vous apprendrai que l’histoire violente de la Colombie a débuté il y a cent ans.

    Que pensez-vous de la politique étrangère d’Alvaro Uribe ?

    Sa politique étrangère ?

    Oui.

    En Colombie ?

    Oui.

    La politique étrangère de la Colombie est, pour l’essentiel, sous la dépendance des Etats-Unis.
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    Message par Invité Jeu 29 Mai - 14:55

    Colères populaires
    Des employés, des cadres inquiets du prix de leur alimentation courante ; des travailleurs pauvres, des retraités glanant dans les poubelles des supermarchés : la question du pouvoir d’achat dissout le crédit des gouvernements en place. En France, en Italie, au Royaume-Uni, les formations au pouvoir ont essuyé de cuisants revers lors des élections municipales. Aux Etats-Unis, le Parti républicain a perdu depuis mars dernier trois de ses bastions lors de consultations législatives partielles. L’une des circonscriptions lui était acquise depuis trente-trois ans, l’autre depuis vingt-deux. Dans la troisième, le sortant avait été réélu lors du scrutin précédent avec 66 % des voix.

    Pour une majorité de la population, la vie quotidienne se durcit. En Italie et en Espagne, le mal est imputé à l’euro. Mais le « panier de consommation » britannique coûte lui aussi 15 % de plus qu’il y a un an. Et, dans le même laps de temps, le prix des œufs a augmenté de 30 % aux Etats-Unis ; celui du lait, des tomates, de 15 % ; celui du riz, des pâtes, du pain, de 12 %. Ni le prix des loyers, ni ceux de l’énergie n’apaisent la blessure...

    Une reprise — aléatoire — de la croissance ne résoudra pas le problème de fond. Inversant un propos fameux datant de 1953 (« Ce qui est bon pour General Motors est bon pour le pays »), l’ancien ministre des finances américain Lawrence Summers vient d’admettre que « ce qui est bon pour l’économie mondiale et les champions du business ne l’est pas nécessairement pour les salariés ». Motif invoqué pour un tel tête-à-queue : « Un découplage peut-être inévitable entre le monde des affaires et celui des nations (1). »

    Inévitable, pas imprévu... Consécutifs à une guerre aux salaires conduite au nom de la recherche de « compétitivité » et de la chasse au « coût du travail », la stagnation ou le recul du pouvoir d’achat ont été enfantés par des choix politiques. L’économiste Alain Cotta rappelle qu’en France, avec la fin de l’indexation des salaires sur les prix, en 1982, « les socialistes [ont] fait à l’entreprise privée le cadeau le plus considérable que celle-ci eût jamais reçu des pouvoirs publics ». Le ministre des finances de l’époque, M. Jacques Delors, s’en était d’ailleurs réjoui : « Nous avons obtenu la suppression de l’indexation des salaires sans une grève (2). » La leçon a-t-elle été retenue dans plusieurs pays européens ? Grève des ouvriers allemands en mars dernier, des enseignants britanniques en avril, des routiers grecs et des marins pêcheurs français en mai...

    Pour qui refuse de voir que la baisse de la part des revenus du travail dans la richesse nationale explique les problèmes actuels de niveau de vie (3), les « solutions » de rechange ne font jamais défaut. Davantage d’hypermarchés pour « accroître la concurrence entre les distributeurs », ainsi que le propose M. Nicolas Sarkozy. Davantage de « sacrifices » afin que l’augmentation des prix alimentaires ou de ceux de l’énergie soit absorbée sans contrepartie par les salariés. Et qu’ils concourent ainsi aux objectifs sacrés (2 % d’inflation) qui obsèdent une Banque centrale européenne avant tout soucieuse de complaire aux rentiers et à leur pouvoir d’achat.

    Quant aux autres, ils peuvent toujours, tel l’avare de Molière, « faire bonne chère avec peu d’argent ». Directeur général du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), M. Robert Rochefort le leur suggère : « Le consommateur devra apprendre à optimiser son budget. Ce qu’il sait d’ailleurs déjà assez bien faire. Mais sans se plaindre, en acceptant que le pouvoir d’achat devienne peu à peu une notion plus qualitative, une capacité à arbitrer entre différentes dépenses, bref un pouvoir de choisir ses achats (4). » Un sociologue lui a emboîté le pas : « On peut très bien payer ses communications téléphoniques à la carte. De même pour le loyer : on peut choisir de déménager pour un logement moins cher (5). »

    Travailler plus longtemps, vivre moins bien : faute d’un coup d’arrêt inspiré d’un précédent vieux de quarante ans, la destination proposée a le mérite de la clarté.

    Serge Halimi.[b]
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    Message par Frantz Lun 2 Juin - 10:44

    Pour les feignants qui trouvent que mon copié-collé est trop long, j'ai surligné les passages notoires... en ces temps de désinformation, j'ai trouvé que ce cas était pas mal, j'ai même souri à toutes les élucubrations que j'ai entendu d'ici de là...

    Tempête artificielle autour de l’annulation d’un mariage


    Rarement une décision de justice aura fait contre elle une telle unanimité que ce jugement du TGI de Lille annulant un mariage à la demande du mari qui avait découvert lors de la nuit de noce que son épousée n’avait pas la virginité à laquelle il s’attendait. L’époux se plaignait de la tromperie sur une qualité essentielle de celle qui était devenue sa femme.

    Les instance en annulation de mariage sont rares (600 environ pour 230 000 mariages par an) et de mémoire de juriste on ne trouve pas de décision équivalente à celle de Lille.

    Des égéries du droit des droits des femmes ont démarré au quart de tour à l’image d’Elizabeth Badinter qui s’offusque de ce que la virginité des femmes puisse encore être une référence et qui sans craindre l’emphase et l’excès déclare avoir « honte de la justice française ». La secrétaire d’Etat aux droits des femmes affirme avoir été révulsée toute la journée par cette décision. Fadila Amara secrétaire d’Etat à la politique de la ville et ancienne présidente de « Ni putes, ni soumises » n’est pas la dernière à manifester son indignation, Sihem Habchi actuelle présidente de l’association affirmant pour sa part que cette décision équivaut à « une véritable fatwa contre la liberté des femmes « (sic). Pour le conseiller juridique de l’Elysée – Dominique Paillé – si on tient la décision pour légale il faut changer la loi au plus vite. A gauche comme à droite le discours public commun est de s’offusquer contre cette décision considérée comme une décision rétrograde qui ramènerait les femmes à devoir venir vierges au mariage.

    La seule voix divergente est celle de la garde de sceaux Rachida Dati, interpellée sur la légalité de cette décision de justice et invitée à la combattre. On invite la Chancellerie à faire appel ou à engager un recours dans l’intérêt de la loi devant la Cour de Cassation. En l’état elle s’y refuse.

    Et bien évidemment, cette voix dissonante cristallise elle-même la critique voire entraîne dans les médias des attaques indignes et choquantes tirées de l’histoire personnelle de la ministre.

    Il est évident que le fait que la mariée ne soit plus vierge, pas plus que celui que le marié ait eu des relations sexuelles avant mariage, ne saurait être au XXI° siècle un argument pour annuler un mariage. On aurait même tendance à penser qu’il est souhaitable que les deux époux aient pu avoir une vie riche et pleine avant se marier, de se poser, de s’engager solennellement avec la femme ou l’homme de leur vie. On ne doit pas oublier qu’avec l’allongement de la durée de la vie ils peuvent sans trop de difficultés atteindre les noces d’or dès lors qu’ils franchissent le cas fatidique des 5 ans et quart de mariage période où se cristallisent un maximum de crises conjugales débouchant sur le divorce.

    Il est tout aussi évident qu’on ne doit pas négliger que pour une partie de la population – y compris de jeunes filles - la donne machiste reste forte : pour ceux là il faut que les femmes arrivent vierges au mariage. On sait même que certains ” vendent” - 8000 euros pour le dernier chiffre que j’ai repéré dans mon cabinet - cette virginité. Tout cela est suranné, condamnable, complètement en opposition avec l’idée des droits humains universels. Chaque femme, chaque homme doit être libre de sa vie affective et sexuelle et doit pouvoir se marier ou pas.

    On sait la pression qui pèse sur certaines jeunes filles qui ne peuvent pas assumer devant leur famille de n’être plus vierges et d’avoir eu des relations sexuelles hors ou avant mariage. Des officines fleurissent en France comme à l’étranger pour reconstituer des hymens afin de pouvoir retrouver place dans la communauté ou ne pas la perdre !

    Comment ne pas être choqué de cette pression communautaire ? Et il serait hâtif de ne viser qu’une communauté… On sait que certains médecins sont régulièrement sollicités pour délivrer des certificats de virginité notamment dans des milieux catholiques ou musulmans. Comment ne pas être indigné de constater que bien évidemment ce sont d’abord sinon essentiellement les femmes qui subissent cette pression ? Pour les hommes on continue à penser que c’est plutôt un bon point qu’ils aient vécu avant le mariage.


    On doit entendre ces sensibilités qu’on ne partage pas, on doit les combattre. Et la loi a consacré certaines avancées dans le champ privé comme celle qui veut qu’un époux puisse être poursuivi pour viol s’il abuse de sa femme. Le droit général d’entretenir des relations sexuelles ne soulage pas de l’obligation de demander une autorisation ponctuelle !

    Mais dans cette affaire la désinformation est majeure. Ainsi comment titrer “un mariage cassé pour faute de chasteté” (Métro 30 mai 2008)?

    La question posée aux juges lillois n’était pas celle de la virginité au mariage ou celle de la chasteté avant la mariage, mais celle de savoir, pour annuler un mariage, si la mariée avait trompé son époux sur un élément essentiel.

    Le mari l’affirme, la jeune femme l’admet.

    C’est ce mensonge qui veut annulation du mariage qui rappelons-le est un contrat, certes encadré par la loi (avoir 18 ans sauf dispense du procureur, donner personnellement son consentement , être de sexes différents, etc.), mais est bien d’abord une convention entre un homme et une femme qui désirent unir leur vie.

    Pour des raisons qui sont les siennes l’époux voulait s’unir à une femme n’ayant jamais connu bibliquement d’autres hommes ( ah le mythe de la virginité !) et, on le suppose, à une femme appelée à ne point en connaître d’autres hommes dans le temps du mariage. C’est un projet de vie comme un autre. Certaines veulent des enfants ou refusent d’en avoir.

    Après tout la femme aurait pu avoir également une telle exigence et avancer le souci d’être la seule femme de son homme.

    On pourrait imaginer à l’inverse un homme qui souhaiterait une femme expérimentée pour ne pas supporter l’inexpérience!

    L’épousée n’ignorait pas les attentes de son futur ; elle devait savoir que c’était essentiel pour lui au point de ne pas lui dire la vérité de face quitte à assumer une rupture. Elle admet devant les juges avoir trompé sur ce point son époux. Avait-elle été forcée à se marier ?

    De la même manière un mariage aurait encouru l’annulation si la femme soucieuse d’avoir des enfants et qui ne l’avait pas caché à son futur apprenait que, se sachant stérile, son époux lui avait caché cette donnée essentielle.

    Les juges ont déjà annulé un mariage dans un cas où un conjoint avait caché qu’il avait déjà été marié ou un autre qu’il avait été condamné dans une affaire de droit commun ; dans d’autres cas on a retenu que l’un des conjoint avait trompé l’autre sur sa nationalité ou sur son aptitude à avoir des relations sexuelles normales.

    En droit - article 180 du code civil - on parle de « qualité essentielle de la personne», mais chacun aura compris qu’en l’espèce, peu importe pourquoi, référence religieuse ou autre, les deux époux s’étaient accordés sur un point, l’un trompant sciemment l’autre sur ce sujet.

    Certains jettent des cris d’orfraie en prétendant que la virginité ne peut pas faire l’objet de convention. J’avoue pour le coup ne pas comprendre. On est dans le strict registre privé.

    Des futurs époux y attachent un intérêt; d’autres pas. La société n’a pas à intervenir sur ce terrain. Et en l’espèce elle n’intervient pas sur ce sujet, mais sur le mensonge au moment de conclure ce contrat fondamental pour la vie de chacun qu’est le mariage, pour ses conséquences et sachant qu’on n’en sort quand même pas aisément.

    Etant observé que si l’un – en l’espèce Madame - ne peut pas assumer sa vie passée face à celui avec lequel elle entend s’unir et si celui-ci attache une importance à ce point à ce sujet, l’union est mal embarquée. Si ce n’est pas une annulation de mariage, c’est un divorce qui se profile. A moins qu’on n’oblige (comment ?) les époux à rester mariés et vivre ensemble ?

    La ministre de la justice a donc raison de se positionner comme elle l’a fait sur la question de principe qui était posée.

    Beaucoup sont allés un peu vite en commentaires avec des propos incendiaires et démesurés. On est dans un procès privé, entre personnes douées de discernement, d’une trentaine d’années si je ne m’abuse pour le mari, une vingtaine pour l’épouse. Cette dame, dans un premier temps, a sûrement pensé que son mari ne réagirait pas comme il l’a fait en constatant qu’elle n’était pas vierge ; apparemment elle n’a pas réussi à le convaincre de passer outre. Peut-être en fin de compte l’a-t-elle échappé belle de ne pas rester mariée à un homme à ce point attaché à de telles valeurs machistes !

    De là à crier au retour de l’obscurantisme il y a un plus qu’un pas. J’aimerais savoir ce que font tous ceux qui vilipendent cette décision pour aider au quotidien les femmes de France encore prisonnières des pressions qui pèsent sur elles et pour faire entendre aux hommes qu’une femme n’est pas un objet d’appropriation.

    On a hâte de voir une femme engager un procès pour annulation de mariage en excipant que son conjoint n’est pas à l’égal de ce que qu’il lui avait laissé miroiter. Un tel procès rééquilibrera peut être les plateaux de la balance.

    En tous cas la décision de Lille me semble juridiquement imparable si l’on s’attache seulement aux dires des principaux concernés. On est dans un procès civil où l’ordre public n’est pas troublé. Il faut s’attacher à ce qui aux yeux des intéressés est essentiel et surtout au fait que l’un a tenté de tromper l’autre sur une question essentielle aux yeux de chacun et de nature à rendre la vie commune impossible.

    Il n’y a pas matière à changer la loi sur l’annulation du mariage. ll n’y a pas regression du statut des femmes. On ne peut pas parler de repudiation.Peut être même, comme l’avance la ministre de la justice, certaines femmes mariées contre leur gré trouveront là matière à se libérer.
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    Message par Frantz Lun 9 Juin - 9:29

    C'est quoi, c'est où, c'est quand l'Europe?

    Nous sommes le 6 juin 2008. Demain, début du championnat d’Europe de football. Nous avons évoqué cette actualité, ce matin, sur RTL, avec Bixente Lizarazu, champion du monde en 1998, consultat RTL pour cette compétition.

    Nous sommes le 6 juin 2008. Ce matin, assez tôt, j’ai entendu la réflexion d’un auditeur, elle m’a laissé songeur. Il indiquait qu’il a longtemps, si longtemps pour nous, au petit matin d’un 6 juin, des hommes venus de très loin débarquaient sur des plages normandes pour nous libérer d’une occupation féroce.

    Tout semble loin. La guerre, la notion même de guerre a disparu de nos vies. Elle a pourtant hanté celle de toutes les générations qui nous ont précédé sur cette terre. La guerre, pour eux, étaient une évidence. Ils la vivaient ou ils s’y préparaient. Elle rythmait les vies et fabriquait les cultures. Nous, nous avons perdu jusqu’à son souvenir. Nous vivons dans la paix. C’est même pour cela, mais c’est encore un oubli, que nous avons fabriqué l’Europe. Pour avoir la paix, pour vivre en paix.

    C’est en ce sens que l’Europe est un bien précieux que nous devrions chérir tous les jours. mais cela aussi nous oublions de le faire. L’Europe, la construction de l’Europe, ne nous occupe ni nous péoccupe. Spécifiquement, nous, Français, qui avons fait avorter l’idée d’une armée européenne, en 1954, la faute majeure, celle dont découle tant de choses, et que nous paierons un jour. Mais cette faute là, avec la bonne conscience qui est la notre, nous l’avons oublié aussi.

    En revanche, nous avons honoré l’étape suivante, celle de l’euro, en 1992. Il s’en est fallu de peu, mais le référendum a permis au projet de voir le jour. Nous n’aimons pas, nous Français, ce projet monétaire. Trop vulgaire pour un peuple philosophe. Nous préférons la politique, par exemple, tiens, une défense commune, une armée commune. Ah zut, on l’a recalé en son temps celle là... Drôle de peuple, tout de même.

    Plus tard, 2005, c’est encore la France et les Français qui ont recalé la constitution. Moins grave. Le texte avait peu d’intérêt. Ce n’était pas l’horreur que décrivaient les adversaires, ce n’était pas le passeport vers le bonheur que décrivaient les partisans. Vraiment peu d’intérêt. L’essentiel et l’important, c’était avant. Et cela, nous ne le vivons pas dans nos consciences. Et personne ne sait le faire vivre dans nos consciences, car le premier talent de la politique c’est celui de la pédagogie des enjeux et des chemins capricieux qu’emprunte l’histoire.

    Alors, il nous reste le sport. Donc, le championnat d’Europe. Seize nations qui s’affronteront jusqu’à la fin du mois, entre Autriche et Suisse. Seize nations européennes et savez-vous quoi? Parmi les seize, au milieu de l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres, on trouve... la Turquie. La Turquie est ce pays qui veut adhérer à l’Union européenne, qui participe au championnat d’Europe de football, mais dont le président de la République française dit ceci: « La Turquie est en Asie mineure. »

    Alors, question: que fait un pays d’Asie mineure dans un championnat d’Europe? Question à 1,000,000,000,000,000,000 d’euros, somme qui sera versée à celui qui trouvera la réponse.
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    Message par Invité Lun 9 Juin - 14:18

    tu m etonnes , remarque dans la zone euro , on retrouve aussi Israel , on se demande bien ce quils foutent ici ceux la aussi !
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    Message par Frantz Mar 10 Juin - 9:50

    Les Français veulent des mesures durables contre le pétrole cher

    PARIS (Reuters) - En matière de "pétrole cher", les Français préfèrent des solutions écologiques et de long terme plutôt que des mesures immédiates plus difficiles à prendre pour le gouvernement, comme la taxation des bénéfices de Total, selon baromètre BVA-BFM-La Tribune-The Phone House.

    Selon cette enquête diffusée lundi, 71% des personnes interrogées, contre 23%, prônent le développement des énergies renouvelables comme l'éolien ou le nucléaire.

    La baisse des taxes prélevées par l'Etat sur les carburants est citée par 64% des sondés, contre 30%, et l'instauration d'un prélèvement sur les bénéfices de Total n'arrive qu'en troisième position avec 52%, contre 36%.

    Ce sondage a été effectué les 6 et 7 juin auprès d'un échantillon de 1.007 personnes.

    D'autant plus que TOTAL ne participerait que sur une prime octroyée aux ménages consommateurs de fioul ! le truc qui intéresse une REELLE MAJORITE de français !!!
    QUE VIVA LA REVOLUCION comme qui dirait qq1...
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    Message par Frantz Ven 20 Juin - 9:59

    Pour l'ONU, le viol est un crime de guerre
    LEMONDE.FR

    Le texte de la résolution 1820 rappelle que "le viol et d'autres formes de violence sexuelle peuvent constituer un crime de guerre, un crime contre l'humanité ou un élément constitutif du crime de génocide".
    Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé, jeudi 19 juin, la fin des violences sexuelles contre les civils dans les conflits armés. Il a formulé cette exigence dans sa résolution 1820, adoptée à l'unanimité à l'issue d'un débat sur "les femmes, la paix et la sécurité" présidé par la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, les Etats-Unis assumant en juin la présidence tournante du Conseil. La résolution "exige de toutes les parties à des conflits armés qu'elles mettent immédiatement et totalement fin à tous actes de violence sexuelle contre des civils". Le Conseil exige des mêmes parties qu'elles "prennent immédiatement les mesures voulues" pour protéger les civils, femmes et filles en particulier, contre toute forme de violence sexuelle, notamment en usant de sanctions disciplinaires militaires.

    Menaçant indirectement de traduire les suspects devant la Cour pénale internationale (CPI), le texte rappelle que "le viol et d'autres formes de violence sexuelle peuvent constituer un crime de guerre, un crime contre l'humanité ou un élément constitutif du crime de génocide". "Le viol est un crime qui ne peut être excusé en aucun cas et pourtant dans les situations de conflit à travers le monde, les femmes et les filles subissent des actes de violence sexuelle généralisés et délibérés", a dénoncé Mme Rice dans son discours.

    "PLUS DANGEREUX D'ÊTRE UNE FEMME QUE D'ÊTRE UN SOLDAT"

    Selon le général néerlandais Patrick Cammaert, ancien commandant de la mission de l'ONU en Ethiopie et en Erythrée, "il est probablement désormais plus dangereux d'être une femme que d'être un soldat lors d'un conflit armé". Parmi les régions où les violences sexuelles ont été perpétrées à grande échelle, les participants à la réunion du Conseil ont notamment cité l'ex-Yougoslavie, le Darfour, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Liberia. Selon des responsables de l'ONU, c'est actuellement en RDC que la situation est la plus grave. Toutefois, une étude récente sur 2 000 femmes et jeunes filles du Liberia a montré que 75 % d'entre elles avaient été violées durant la guerre civile. Mme Rice a aussi critiqué la Birmanie où, a-t-elle affirmé, "des soldats ont régulièrement violé des femmes et des filles âgées parfois de pas plus de huit ans". "La résolution d'aujourd'hui établit un mécanisme permettant de mettre en lumière" ce genre d'"atrocités", s'est-elle félicitée.

    Déplorant que "la guerre des hommes, trop souvent, a été aussi le récit des violences à l'encontre des femmes", la secrétaire d'Etat française aux droits de l'homme, Rama Yade, a insisté sur la nécessité d'une intensification de la lutte contre l'impunité. Les auteurs des violences sexuelles doivent être systématiquement "recherchés et traduits devant les tribunaux", y compris devant la CPI, a-t-elle affirmé.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a pour sa part déploré que "les violences contre les femmes aient atteint des proportions pandémiques inouïes dans certaines sociétés qui tentent de se reconstruire après un conflit". Le texte demande à M. Ban Ki-moon de préparer un plan d'action pour recueillir des informations sur le recours aux violences sexuelles dans les conflits armés et les faire remonter jusqu'au conseil.

    L'adoption de la résolution a été immédiatement saluée par l'organisation new-yorkaise de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), comme "un acte historique de la part d'un organe qui a trop souvent ignoré le sort des femmes et des filles dans les conflits".

    lol... excuser de rire un peu mais comment peut on imaginer de faire une guerre "propre"... c'est juste antinomique cette histoire !!!
    Surtout, vous allez envahir ce pays, vous virez le pouvoir en place, tuez tous les militaires et les récalcitrants du pouvoir mais ne touchez pas aux civils en quoique ce soit !
    [/i]

    (pour celles ou ceux qui souhaitent réagir vivement à ces propos outranciés, je tiens à dire que mon point de vue se fait sur les civils au sens strict du terme et non aux femmes... je préfère préciser, on sait jamais...)
    Frantz
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    Message par Frantz Ven 20 Juin - 10:04

    Ca aurait été too much de voter une résolution qui aurait dit :

    STOP THE WAR !!!

    les mecs auraient été trop intelligents et ça, c'est pas possible... l'attrait du gain, de l'argent !!!

    ps : je me sent un peu remonté moi today...
    Frantz
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    Message par Frantz Jeu 17 Juil - 13:04

    Le Hezbollah célèbre avec "des larmes de joie" la libération de cinq Libanais détenus en Israël

    Les deux slogans avaient été dupliqués sur des dizaines de banderoles tendues sur la route du Liban sud : "Israël verse des larmes de douleur, le Liban verse des larmes de joie"; "La liberté est garantie par [Hassan] Nasrallah, l'humiliation par [Ehoud] Olmert". Ils en disaient long sur le sens que le Hezbollah libanais a donné à cette journée exceptionnelle du mercredi 16 juillet, afin que chacun se souvienne qu'elle est le fruit de sa victoire sur l'armée israélienne, lors de la guerre de l'été 2006.

    Autrement dit, que la libération, le même jour, des cinq derniers Libanais détenus en Israël et le rapatriement de plus de 200 dépouilles de "martyrs", en échange de la restitution à l'Etat juif des corps de deux de ses soldats, capturés le 12 juillet 2006, n'a été rendue possible que par "la résistance et le refus de l'humiliation et de l'oppression". Propos tenus à la fin de la journée par un secrétaire général du Hezbollah rayonnant qui s'est exclamé, péremptoire : "L'ère des défaites est révolue. Celle des victoires commence !"

    A Naqoura, première escale et lieu du premier hommage, rien, n'a eu raison de la patience des invités. Ni le soleil de plomb. Ni l'attente, pendant de longues heures, de la fin des formalités à la frontière. Ni l'ennui, ni la sono assourdissante répercutant des chants à la gloire du Parti de Dieu. Chacun voulait être le premier à voir, fût-ce pour des instants fugitifs, les "héros" libérés et les premiers cercueils de douze "martyrs" restitués par l'Etat juif; 199 autres devaient suivre jeudi.

    Couverts du drapeau libanais, flanqués de quatre combattants du Hezbollah faisant le salut militaire, les cercueils avaient été installés sur la plate-forme arrière d'un camion flambant neuf. "Vous êtes les dirigeants, les maîtres, les couronnes des têtes", proclamaient des affiches apposées sur la cabine et les flancs du véhicule.

    Samir Kantar, doyen des prisonniers arabes en Israël, et quatre combattants du Hezbollah tombés aux mains de l'armée israélienne lors de la guerre de l'été 2006 ont fait leur apparition trois heures plus tard, vêtus de treillis et de casquettes à l'effigie du Hezbollah. Leur passage s'est effectué au pas de course. Il se faisait tard et les plus hautes autorités de l'Etat les attendaient à l'aéroport de Beyrouth, où ils ont été transférés à bord de deux hélicoptères.

    Là, sur un tapis rouge tendu sur le tarmac et en présence du président du Parlement, du premier ministre et de tous les membres du gouvernement ainsi que de représentants des groupes parlementaires, toutes tendances politiques confondues, le président de la République, Michel Sleimane, a fait part de la "joie" et de la "fierté" de la République. "Joie" et "fierté" qui ne sauraient être complètes, a-t-il ajouté, aussi longtemps qu'Israël continuera d'occuper le lieudit des "fermes de Chebaa" et que les réfugiés palestiniens du Liban n'auront pas retrouvé leurs foyers.

    "OÙ EST LA VICTOIRE MORALE ?" HONTE AU LIBAN !"

    Le clou de la journée a été un immense rassemblement dans la banlieue sud de la capitale, bastion du Hezbollah, où des dizaines de milliers de ses partisans venus de tous les coins du pays ont réservé un accueil délirant aux prisonniers libérés. Toujours tenu de respecter des règles de sécurité très strictes, M. Nasrallah a fait l'une de ses rares apparitions en public pour donner l'accolade aux "héros" du jour. Avant de s'éclipser pour s'adresser quelques minutes plus tard à la foule, via un écran géant. Fort de son triomphe, il s'est déclaré disposé à discuter avec toutes les forces politiques du pays d'une "stratégie de défense" commune face à l'Etat juif.

    En Israël en revanche, cet échange a laissé un goût amer. Non seulement les deux soldats dont on était sans nouvelle depuis deux ans étaient morts (depuis le jour de l'attaque, le 12 juillet 2006), mais le prix à payer a été jugé exorbitant. Ce qui a provoqué le plus de rancœur est la libération de Samir Kuntar. "Une bête humaine", selon le premier ministre israélien Ehoud Olmert, parce qu'il n'a jamais montré de remords pour avoir tué à coups de crosse de fusil une fillette de 4 ans. Shimon Pérès, le chef de l'Etat israélien, qui a signé avec réticence le décret de grâce, s'est demandé : "Où est la victoire morale ?" avant de s'exclamer : "Honte au Liban !" Les deux soldats devaient être inhumés jeudi.

    En revanche, Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne a "félicité la famille Kantar" tandis qu'Ismaïl Haniyeh, premier ministre du Hamas, a rendu hommage à "ce grand héros qui a sacrifié trente ans de sa vie pour la Palestine". Pour le Mouvement de la résistance islamique, cet échange "démontre que le moyen le plus efficace de faire libérer des prisonniers est l'enlèvement de soldats sionistes".

    Le Hamas a ainsi signifié que l'Etat juif devrait aussi payer le prix pour la libération de Gilad Shalit, enlevé le 25 juin 2006 dans la bande de Gaza. Cette opération à peine terminée, les autorités israéliennes font déjà état de tensions croissantes avec le Hezbollah à la frontière nord. Il a été décidé de lancer une campagne de presse internationale pour discréditer le Parti de Dieu, qualifié par Ehoud Barak, ministre de la défense, d'"ennemi âpre, cynique et méprisable".

    Tant qu'il y aura des hommes capables de faire ça, ça ne pourra pas tourner rond ! Il est cher le prix de la guerre des Religions...
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    Message par Oh Cathy Cathy Jeu 17 Juil - 13:53

    Je suis d'accord sur le principe.

    Sans parler de religion cet homme aurait être condamner à la prison et ce même dans son pays.

    Un enfant de n'importe quelle nationnalité reste un enfant point.

    Cet acte est donc punissable.

    Enfin, vive les droits de l'enfant mais il est vrai que c'était une fillette, donc.................................
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    Message par Invité Jeu 17 Juil - 15:10

    je ne dis pas que Samir Kuntar n a pas fait les atrocités qu ont lui reproche , mais en meme temps , sortant de la bouche d une vermine comme Ehoud Olmert , il y a peut etre enormement de propagande anti-palistienne dans ces propos .Les militaires israeliens dans leur histoire en palestine , sont loins d etre des enfants de coeurs.

    Des horreurs et des atrocités , il y en a des deux cotés c est clair.Entre les ordures qui se font peter sur des marchés ou des terrasses de café et les salopards de militaire qui tirent des roquettes et missiles sur des maisons de civils palestiniens par pur suspicion tuant par la meme occasion des familles entieres , dont des enfants et nouveaux nés , c est blanc bonnet et bonnet blanc.
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    Message par Invité Jeu 31 Juil - 14:55

    Enorme !!!

    Bush qui fait la morale a la Chine sur les droits de l´homme , y en a qu on vraiment pas honte ...
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    Message par Invité Lun 4 Aoû - 0:51

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