guadeloupe, martinique et autres confettis de la métropole

j'ai vu un reportage l'autre jour sur la Martinique intitulé je crois "qui tient la Martinique: les derniers békés" . 300.000 habitants et...3000 békés qui tiennent l'activité économique. Je suis au jour le jour ce qui se passe en Guadeloupe et je me demande comment la métropole peut encore affimer que la continuité territoriale s'exerce dans ces lointains bouts de France? l'avenir de ces dom et tom s'écrit-il encore dans ces statuts dépassés? la misère et l'oppression économique ne vont-elles pas (toute proportion gardée) "madagascariser" la région?
pourvu que non....mais le pire me semble bien proche
nb n'accordez pas à un temps de silence plus ou moins long une quelconque importance. C'est tout simplement que je n'ai pas toujours le temps de répondre à ce que vous écrivez les uns et les autres, car écrire pour moi nécessite de prendre le temps d'analyser pour argumenter plutot que de réagir. Mon salut à toutes et tous!

je ne vous jette pas la pierre (Jean)-Pierre, mais j'étais à 2 doigts de m'agacer !!!

Voilà un sujet intéressant. Je regarde France Ö, LCI,BFM car ces chaînes parlent des DOM et j'en tire la synthèse suivante qui n'engage que moi.
Martinique/Guadeloupe c'est loin 8000Km et il y a deux républiques, celle des îles et celle de la métropole. En effet ce sont les Békés qui contrôlent toute l'économie, industrie, concession automobiles,stations services, alimentation, supers marchés,culture agricole canne à sucre, rhumeries,sucreries etc..ils sont en situation de monopole et pratiquent les marges qui les satisfonts ne pensant qu'à leurs bénéfices (un des békés disait "il y a les employés et les employeurs donc nous sommes des entreprises") et ceci au détriment de la population, c'est ce qu'on appelait la colonisation. Il faut prendre en compte que les responsables des syndicats sont en grand nombre des autonomistes ce qui amène sournoisement une révolte du peuple qui a de plus en plus de mal à s'en sortir; et l'on voit bien que le gouvernement favorise le jeu du patronat antillais en pronant la concertation.Le pauvre secrétaire d'état ne peut rien faire à part des allers-retours et dépenser du kérozène, tout comme notre nerveux leader s'envolant pour les émirats et son épouse en Afrique (ou sont les contraintes budgétaire)
J'ai l'impression que comme pour la mètropole aucune manifestation ni proposition des syndicats et souhaits de la population n'a de prise sur ce gouvernement. C'est désolant et je vois que nous nous dirigeons vers la pire séquence de la 5eme république.
Ceci est simplement mon opinion peut-être mal exprimée.

Les îles aux mains des békés c'est simplement à l'échelle de là bas les forces économiques, j'entends par là ceux qui décident de la répartition des richesses, aux mains des mêmes, encore et toujours.
Là je rejoins notre Président bien aimé qui estime, après avis, qu' 1/3 des bénéfices d'une entreprise devraient revenir aux actionnaires, 1/3 aux salariés et 1/3 pour les investissements.
En milliards ça commence à donner de l'importance aux primes de fin d'année aux salariés, non ?
Et c'est un chef d'entreprise qui vous dit ça !!!!
C'est POSSIBLE !

tres juste ce que dit sarko , mais gros culot qd meme de dire ca qd on voit la politique economique mené par son gouvernement ...

avis pertinent mon frère!
pourt ma part, les quelques échanges que j'ai pu avoir avec des travailleurs antillais dans des stages de formation syndicale ont toujours mis en évidence que le rapport de force avec le patronat local contient non seulement la dimension revendicative classique (meme si le type de salariat qui domine privilégie d'abord la confrontation directe ) mais également une représentation négative de l'autre qui prend sa source dans leur histoire commune écrite dans le mépris, la violence et... l'esclavage c'est à dire la domination intellectuelle, physique et morale du maitre envers une "non personne".