Peut on "esperer" avoir un jour un Obama Francais candidat a la presidence ?
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Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
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Peut on "esperer" avoir un jour un Obama Francais ?
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JB- Nombre de messages : 1004
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- Message n°1
Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
JB- Nombre de messages : 1004
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Date d'inscription : 10/10/2008
- Message n°2
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
J aimerais pouvoir dire que OUI mais je pense que pour l'instant NON car le probleme chez nous, avec les jeunes ici de l'immigration peu importe noire ou reubeu , ils ne se sentent pas francais dans leur grande majorité !!!
Ils revendiquent leur appartenance a leurs soit disant pays d origine , alors que lorsqu'ils se rendent la bas en été (au bled) ils ne sont pas reconnus comme des locaux mais bien des francais.
Aux etas unis , les Noirs, aussi pauvre qu ils soient dans leur grande majorité et ayant en memoire la douloureuse Histoire des Noirs Americains , ca ne les empechent pas de se sentir Americain , et non senegalais , camerounais , algerien , marocain etc...
ALors bref, tout ca , en terme de projection et voir emerger un grand homme politique Noir ou autre , ca aide pas ...
Ils revendiquent leur appartenance a leurs soit disant pays d origine , alors que lorsqu'ils se rendent la bas en été (au bled) ils ne sont pas reconnus comme des locaux mais bien des francais.
Aux etas unis , les Noirs, aussi pauvre qu ils soient dans leur grande majorité et ayant en memoire la douloureuse Histoire des Noirs Americains , ca ne les empechent pas de se sentir Americain , et non senegalais , camerounais , algerien , marocain etc...
ALors bref, tout ca , en terme de projection et voir emerger un grand homme politique Noir ou autre , ca aide pas ...
brice- Nombre de messages : 1600
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- Message n°3
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
Je ne suis pas complètement d'accord avec toi dans la mesure où un éventuel Obama français sera forcément un homme ou une femme qui aura réussi socialement. Hors les français d'origine noire africaine ou du Maghreb qui ont réussi se sentent TRES français !!! Seuls les largués socialement ont ce problème d'identité.
Malgré tout je suis plus que circonspect quant à la possibilité de voir émerger une personnalité comme ça.
En tout état de cause je ne la connais pas encore, cette personne.
Malgré tout je suis plus que circonspect quant à la possibilité de voir émerger une personnalité comme ça.
En tout état de cause je ne la connais pas encore, cette personne.
JB- Nombre de messages : 1004
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Date d'inscription : 10/10/2008
- Message n°4
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
je disais plus cela dans le sens ou les gens de couleur qui reussissent , il y en a , c est pas le soucis , mais la base , les jeunes a l heure actuelle , c pas trop le cas , ce qui est a l opposé des etats unis ou meme un loubard notoire se sent americain.
Ce qui fait que ca aide tt de meme a retrouver des gens de couleur aux meilleurs postes , meme si la discrimination positive est en vigueur aux etats unis et qu elle influt forcemment la donne...mais ca , c est encore un autre debat.
En tout cas on est d accord sur pt : l Obama francais , on ne l a pas encore vu pointer le bout de son nez...
Ce qui fait que ca aide tt de meme a retrouver des gens de couleur aux meilleurs postes , meme si la discrimination positive est en vigueur aux etats unis et qu elle influt forcemment la donne...mais ca , c est encore un autre debat.
En tout cas on est d accord sur pt : l Obama francais , on ne l a pas encore vu pointer le bout de son nez...
tof- Nombre de messages : 750
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- Message n°5
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
Peut etre qu'avec un franco-tunisien comme président la marseillaise ne sera plus sifflée ? (gros pragmatique...).
tof- Nombre de messages : 750
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- Message n°6
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
Ceci dit, un "nègre" ou un "beur" Président de la république, c'est pas demain la veille...Les français ne sont pas prêt. Peut etre dans 30 ou 40 ans...
JB- Nombre de messages : 1004
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Date d'inscription : 10/10/2008
- Message n°7
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
c est a mon avis du au fait que y a pas bcp de black et rebeu sur l echiquier politique
au contraire des amerlocks qui par exemple avec obama , etait deja senateur ...
au contraire des amerlocks qui par exemple avec obama , etait deja senateur ...
JB- Nombre de messages : 1004
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Date d'inscription : 10/10/2008
- Message n°8
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
Voici un article tres interessant du Figaro :
Minorités : rêve américain, réalités françaises
Pour Esther Benbassa*, directrice d'études à l'École pratique des hautes études, enseignant actuellement à New York University, la campagne d'un Barack Obama invite à réfléchir à la place des minorités en politique. Aux États-Unis et en France.
Fils d'un père kényan de confession musulmane et d'une mère américaine blanche, Obama est aussi issu, pour moitié, de l'immigration. Il n'est pas au sens strict, à la différence de son épouse, un African American, l'un de ces Noirs natifs des États-Unis descendants d'esclaves. Il est cependant ce métis incarnant le rêve américain, offrant ou censé offrir aux plus méritants et aux plus travailleurs la possibilité de réussir. Même si cette promesse est restée non tenue pour des millions d'immigrés, elle ne leur en a pas moins insufflé la force nécessaire pour donner corps à la première puissance mondiale. La candidature d'Obama ranime le rêve, cette fois pour toutes les minorités du pays. Et son élection représenterait indéniablement un tournant symbolique non seulement à l'intérieur du pays, mais aussi ailleurs dans le monde.
Elle s'inscrirait dans le sillage du Civil Rights Act de 1964, du National Voting Rights Act de 1965, qui ont fait des Afro-Américains des citoyens de plein droit, et surtout dans celui de cette «action positive» (affirmative action) que nous appelons injustement en France «discrimination positive». Certains de nos compatriotes tendent à croire qu'elle consiste à privilégier les minorités dites visibles dans divers secteurs aux dépens des «autochtones», contribuant ainsi à la communautarisation. De surcroît, dans «discrimination positive», le mot discrimination ôte toute positivité à cette politique susceptible d'aider à la formation de nouvelles élites et à la création de cette cohésion sociale, facteur de stabilité, à laquelle aspirent, pourtant, nos responsables politiques.
Les mesures prises aux États-Unis en faveur de cette mobilité sociale si nécessaire à toute démocratie moderne ont permis l'émergence d'une classe moyenne et d'une élite noires, sans pour autant, bien sûr, achever le règlement de la question noire ni mettre fin au racisme. Pour diverses raisons liées à l'histoire de leur immigration et de leur positionnement dans la société américaine, les Hispaniques n'ont pas pu profiter de la même manière que les Noirs de cet ascenseur social. Les Asiatiques, eux, constitueront les élites de demain avec un taux de fréquentation des universités prestigieuses d'environ 40 %, en particulier en Californie.
On a beaucoup souligné le caractère «exceptionnel», foncièrement nouveau, de cette candidature. Certes, peut-être pour les États-Unis. Mais pas autant que cela vu de France, un pays qui a de longue date laissé accéder aux plus hautes responsabilités de l'État nombre de Juifs, membre de la seule vraie minorité «ethnico-religieuse» du pays au XIXe siècle, émancipée en 1790-1791, une première en Europe. Dès 1848, juste avant la révolution, Michel Goudchaux devient ministre des Finances, suivi après la révolution par Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, puis Achille Fould, ministre des Finances. Leurs successeurs seront nombreux. La France aura aussi été le seul pays en Europe à faire présidents du Conseil - à une époque où leurs attributions étaient proches de nos présidents actuels - trois Français juifs : Léon Blum, René Mayer et Pierre Mendès France. Plus tard, Laurent Fabius, d'ascendance juive, prolongerait à sa façon la lignée.
Pourquoi cette France qui, hier, a su faire leur place aux Juifs, ne promeut-elle pas aujourd'hui de candidats issus cette fois des «minorités visibles» ? Pourquoi ces socialistes qui, dans le passé, firent accéder des Juifs aux plus hauts postes, demeurent-ils si réticents face aux Français issus de l'immigration ? Croient-ils devoir se contenter de l'idée qu'ils ont d'eux-mêmes - éternels champions de la lutte contre les discriminations - et ne plus contribuer à faire à nouveau bouger les lignes ? Ou cette gauche qui s'ingénie à se chercher a-t-elle vraiment perdu le ressort du changement ?
Certes, de son côté, le président Sarkozy a ouvert les portes du gouvernement à des Françaises d'origine immigrée. Cette percée, significative, sera-t-elle durable et étendue ? Imagine-t-on vraiment demain un candidat à la présidence d'origine arabo-musulmane, noire, tsigane ou simplement portugaise ? Qu'il soit élu ou non cette semaine, le parcours américain d'Obama pourrait aider à faire sauter quelques verrous. Les politiciens de tout bord auraient intérêt à reconsidérer sans fausse pudeur la stratégie de la «discrimination positive». Une nouvelle dynamique, un déblocage de l'ascenseur social paraissent indispensables. Ce que la France a pu faire avec ses Juifs, bien avant les États-Unis, pourquoi ne le ferait-elle pas avec ses «minorités visibles» ? This is the change we need…, comme diraient les partisans d'Obama.
Minorités : rêve américain, réalités françaises
Pour Esther Benbassa*, directrice d'études à l'École pratique des hautes études, enseignant actuellement à New York University, la campagne d'un Barack Obama invite à réfléchir à la place des minorités en politique. Aux États-Unis et en France.
Fils d'un père kényan de confession musulmane et d'une mère américaine blanche, Obama est aussi issu, pour moitié, de l'immigration. Il n'est pas au sens strict, à la différence de son épouse, un African American, l'un de ces Noirs natifs des États-Unis descendants d'esclaves. Il est cependant ce métis incarnant le rêve américain, offrant ou censé offrir aux plus méritants et aux plus travailleurs la possibilité de réussir. Même si cette promesse est restée non tenue pour des millions d'immigrés, elle ne leur en a pas moins insufflé la force nécessaire pour donner corps à la première puissance mondiale. La candidature d'Obama ranime le rêve, cette fois pour toutes les minorités du pays. Et son élection représenterait indéniablement un tournant symbolique non seulement à l'intérieur du pays, mais aussi ailleurs dans le monde.
Elle s'inscrirait dans le sillage du Civil Rights Act de 1964, du National Voting Rights Act de 1965, qui ont fait des Afro-Américains des citoyens de plein droit, et surtout dans celui de cette «action positive» (affirmative action) que nous appelons injustement en France «discrimination positive». Certains de nos compatriotes tendent à croire qu'elle consiste à privilégier les minorités dites visibles dans divers secteurs aux dépens des «autochtones», contribuant ainsi à la communautarisation. De surcroît, dans «discrimination positive», le mot discrimination ôte toute positivité à cette politique susceptible d'aider à la formation de nouvelles élites et à la création de cette cohésion sociale, facteur de stabilité, à laquelle aspirent, pourtant, nos responsables politiques.
Les mesures prises aux États-Unis en faveur de cette mobilité sociale si nécessaire à toute démocratie moderne ont permis l'émergence d'une classe moyenne et d'une élite noires, sans pour autant, bien sûr, achever le règlement de la question noire ni mettre fin au racisme. Pour diverses raisons liées à l'histoire de leur immigration et de leur positionnement dans la société américaine, les Hispaniques n'ont pas pu profiter de la même manière que les Noirs de cet ascenseur social. Les Asiatiques, eux, constitueront les élites de demain avec un taux de fréquentation des universités prestigieuses d'environ 40 %, en particulier en Californie.
On a beaucoup souligné le caractère «exceptionnel», foncièrement nouveau, de cette candidature. Certes, peut-être pour les États-Unis. Mais pas autant que cela vu de France, un pays qui a de longue date laissé accéder aux plus hautes responsabilités de l'État nombre de Juifs, membre de la seule vraie minorité «ethnico-religieuse» du pays au XIXe siècle, émancipée en 1790-1791, une première en Europe. Dès 1848, juste avant la révolution, Michel Goudchaux devient ministre des Finances, suivi après la révolution par Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, puis Achille Fould, ministre des Finances. Leurs successeurs seront nombreux. La France aura aussi été le seul pays en Europe à faire présidents du Conseil - à une époque où leurs attributions étaient proches de nos présidents actuels - trois Français juifs : Léon Blum, René Mayer et Pierre Mendès France. Plus tard, Laurent Fabius, d'ascendance juive, prolongerait à sa façon la lignée.
Pourquoi cette France qui, hier, a su faire leur place aux Juifs, ne promeut-elle pas aujourd'hui de candidats issus cette fois des «minorités visibles» ? Pourquoi ces socialistes qui, dans le passé, firent accéder des Juifs aux plus hauts postes, demeurent-ils si réticents face aux Français issus de l'immigration ? Croient-ils devoir se contenter de l'idée qu'ils ont d'eux-mêmes - éternels champions de la lutte contre les discriminations - et ne plus contribuer à faire à nouveau bouger les lignes ? Ou cette gauche qui s'ingénie à se chercher a-t-elle vraiment perdu le ressort du changement ?
Certes, de son côté, le président Sarkozy a ouvert les portes du gouvernement à des Françaises d'origine immigrée. Cette percée, significative, sera-t-elle durable et étendue ? Imagine-t-on vraiment demain un candidat à la présidence d'origine arabo-musulmane, noire, tsigane ou simplement portugaise ? Qu'il soit élu ou non cette semaine, le parcours américain d'Obama pourrait aider à faire sauter quelques verrous. Les politiciens de tout bord auraient intérêt à reconsidérer sans fausse pudeur la stratégie de la «discrimination positive». Une nouvelle dynamique, un déblocage de l'ascenseur social paraissent indispensables. Ce que la France a pu faire avec ses Juifs, bien avant les États-Unis, pourquoi ne le ferait-elle pas avec ses «minorités visibles» ? This is the change we need…, comme diraient les partisans d'Obama.
Oh Cathy Cathy- Nombre de messages : 888
Age : 54
Localisation : elbeuf
Réputation : 1
Points : 395
Date d'inscription : 24/02/2007
- Message n°9
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
Je pense que les français d'origine black ou beurre n'ont pas encore assez de recul.
Aux USA, les afro-américains sont là depuis quelques siècles. Ce qui n'est encore le cas en France.
Et effectivement, comme le dit Tof, je pense également que les français ne sont pas encore prêts.
Aux USA, les afro-américains sont là depuis quelques siècles. Ce qui n'est encore le cas en France.
Et effectivement, comme le dit Tof, je pense également que les français ne sont pas encore prêts.
JB- Nombre de messages : 1004
Age : 46
Réputation : 0
Points : 729
Date d'inscription : 10/10/2008
- Message n°10
Re: Peut on "esperer" avoir un Obama Francais ?
jpense pas que les francais soit moins pret que les americains , les gens normaux modernes sont tout aussi ouverts que les habitants de NY , L.A ,Miami etc ... et puis aux states ils ont bien leurs beaufs completement debiles de redneck racistes graves etc , donc bon , jpense pas que ce soit ca le probleme.
Par contre c est vrai cque tu dis , les blacks americains st la depuis plus longtemps que les notres ...
Par contre c est vrai cque tu dis , les blacks americains st la depuis plus longtemps que les notres ...
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