du coté de chez moi

Ce thème pour me permettre de laisser divaguer mes pensées du jour. Après un beau voyage au Canada et un petit séjour à Gruissan.
D' abord vers toutes celles et tous ceux que le temps a marqué (ou va marquer) de son empreinte : ma "petite" soeur pour toujours, Christine, Philippe dans quelques jours, mon frère de guitare René; nos dignes représentants de la génération intermédiaire, les jeunes mamans Katia et Sophie, Brice un jour si patriotique, Hugo le rebelle;aux petits enfants de la fratrie Etan, Celia...
A Karine un message d'espoir que son livre porte quand meme en filigrane. A Fabien le frère d'Annie dont la période de rémission actuelle lui permet d'effectuer une reprise à mi-temps.
Ce temps qui file si vite et qui devient nostalgie envers l'enfance. Le livre de Modiano "dans le café de la jeunesse perdue" dit qu'on ne vieillit pas avec les annéees qui passent si on jete un regard d'enfant sur les gens et les choses d'antan. Ils deviennent alors comiques et dérisoires.
L'enfance... je suis entrain de lire un livre ,comme une suite logique à celui de Bégaudeau "entre les murs" sur l'éducation nationale, chagrin d'école de Pennac. Les enfants, les cancres comme lui enfant dit-il, sont souvent prisonniers du "jamais" ( je ne réussirai jamais) et du "toujours" (je serai toujours un cancre). Tout mon travail quand j'étais enseignant consistait à règler leur compte à ces deux adverbes. Beau défi pour un éducateur!
Je finis en citant un film fort et marquant sur la guerre d'Algérie : l'ennemi intime.